cosignée par Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Émilie Bonnivard, Xavier Breton, Hubert Brigand, Fabrice Brun, Dino Cinieri, Josiane Corneloup, Marie-Christine Dalloz, Fabien Di Filippo, Francis Dubois, Virginie Duby-Muller, Pierre-Henri Dumont, Nicolas Forissier, Jean-Jacques Gaultier, Annie Genevard, Philippe Gosselin, Justine Gruet, Victor Habert-Dassault, Mansour Kamardine, Véronique Louwagie, Alexandra Martin, Frédérique Meunier, Yannick Neuder, Éric Pauget, Isabelle Périgault, Christelle Petex, Alexandre Portier, Nicolas Ray, Vincent Rolland, Nathalie Serre, Jean-Pierre Taite, Isabelle Valentin, Pierre Vatin, Alexandre Vincendet & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Notre Constitution consacre le français comme la langue de la République.
Cette volonté d’inscrire le langage dans notre loi fondamentale traduit l’impératif pour notre Nation et nos institutions de partager une langue commune, intelligible et compréhensible pour tous.
C’est cette intelligibilité de notre langue qui est aujourd’hui remise en question par l’écriture inclusive.
Au prétexte de vouloir effacer un traitement prétendument inégalitaire du genre dans notre langue, cette écriture militante soulève bien des difficultés.
Elle est née d’une confusion au sujet de l’emploi du masculin.
Celui‑ci peut être utilisé pour qualifier le genre masculin mais aussi, comme cela est la règle, dans un sens générique, pour exprimer un genre neutre.
C’est sur ce dernier emploi que l’écriture inclusive souhaite revenir.
La règle précédemment évoquée n’est pourtant en aucune façon un moyen de consacrer un effacement du genre...
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