Mesdames, Messieurs, Technip, Alstom, Ascoval, Arcelor, Pechiney, Alcatel.
Tous ces noms, autrefois associés à de grandes réussites industrielles françaises, résonnent désormais comme les échos d’autant de renoncements économiques, d’abandons de souveraineté. Des renoncements et des abandons dans lesquels l’État n’a pas joué son rôle de stratège, alors que ces entreprises subissaient souvent les résultats de politiques de gestion désastreuse et avaient besoin d’être soutenues.
Et même parfois, des situations où il a joué contre l’indépendance nationale, à l’instar de la vente d’Alstom qui a tant coûté à notre pays.
La société Atos pourrait malheureusement inscrire son nom à cette longue liste : fragilisée depuis plusieurs années par une déroute de sa direction qui a privilégié une stratégie de croissance externe en multipliant les achats d’entreprises ou d’actifs - acquisitions des services informatiques de l’industriel...
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