cosignée par Soumya Bourouaha, Moetai Brotherson, Jean-Victor Castor, Steve Chailloux, André Chassaigne, Pierre Dharréville, Elsa Faucillon, Sébastien Jumel, Emeline K/Bidi, Tematai Le Gayic, Karine Lebon, Jean-Paul Lecoq, Yannick Monnet, Stéphane Peu, Davy Rimane, Fabien Roussel, Nicolas Sansu, Jean-Marc Tellier, Jiovanny William & Hubert Wulfranc
Mesdames, Messieurs, L’ampleur des intempéries qui se sont déroulées en novembre 2020, puis en 2021, sur la Martinique appelle à une sérieuse réflexion les pouvoirs publics comme les populations qui vont vivre désormais sous cette menace aggravée par le réchauffement climatique et les dérèglements qui en sont la conséquence.
Certes le contexte morphologique (fortes pentes), géologique (argiles d’altération de plusieurs mètres d’épaisseur, sols pulvérulents) et climatique (tropical humide) de l’île de la Martinique constitue un environnement naturel favorable aux mouvements de terrain.
De mémoire d’homme, le territoire en a connu beaucoup.
La Martinique a donc développé au cours du temps une certaine expérience de gestion des catastrophes naturelles de type mouvements de terrain.
Avec une urbanisation diffuse rencontrée sur une très grande partie du territoire, il est courant que ces mouvements de terrain affectent directement des constructions et des...
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