cosignée par Christine Arrighi, Anne-Laure Babault, Julien Bayou, Lisa Belluco, Benoît Bordat, Cyrielle Chatelain, Philippe Fait, Olivier Falorni, Charles Fournier, Marie-Charlotte Garin, Jérémie Iordanoff, Élodie Jacquier-Laforge, Hubert Julien-Laferrière, Julie Laernoes, Francesca Pasquini, Sébastien Peytavie, Marie Pochon, Josy Poueyto, Jean-Claude Raux, Sabrina Sebaihi, Aurélien Taché, Sophie Taillé-Polian, Nicolas Thierry, Corinne Vignon & Jean-Marc Zulesi
Mesdames, Messieurs, Alors que la biodiversité est dangereusement menacée du fait de l’activité humaine, le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) publié en 2019 évoquant même une nature « qui décline de façon globale et à des rythmes sans précédents dans l’histoire humaine », une pratique d’un autre temps et qui participe de ce déclin perdure au mépris des enjeux écologiques et éthiques : la chasse aux trophées.
Cette pratique, qui concerne le plus souvent de riches Occidentaux (dont des Français) prêts à dépenser plusieurs dizaines de milliers d’euros, consiste à payer pour pouvoir abattre un animal et en ramener chez soi tout ou partie comme trophée, pour orner les murs d’une maison d’une tête de girafe ou le sol d’un appartement d’une peau de léopard.
Or, d’après le rapport de l’organisation Humane Society International/Europe publié en...
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