cosignée par Valérie Bazin-Malgras, Émilie Bonnivard, Jean-Yves Bony, Jean-Luc Bourgeaux, Josiane Corneloup, Fabien Di Filippo, Virginie Duby-Muller, Jean-Jacques Gaultier, Michel Herbillon, Patrick Hetzel, Véronique Louwagie, Alexandra Martin, Yannick Neuder, Éric Pauget, Isabelle Périgault, Christelle Petex, Nicolas Ray, Nathalie Serre, Jean-Pierre Taite, Jean-Pierre Vigier & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Malveillants, fantaisistes, involontaires, redondants, blagues d’enfants : près d’un quart des appels passés au Samu, aux pompiers, aux forces de l’ordre ne relève pas de leur mission.
Les appels inappropriés qui envahissent les standards téléphoniques des numéros d’urgence constituent une préoccupation croissante pour les professionnels.
Ils désignent les usagers de ces services d’urgence comme étant responsables de cette situation et mettent en cause plus spécifiquement leur maladresse, leurs besoins d’assistance et leurs inconséquences.
Le 15, le 17, le 18 et le 112 sont en effet des numéros réservés exclusivement aux urgences et non des services de renseignement ou de services à la personne.
Policiers, pompiers et urgentistes sont unanimes : chaque appel fantaisiste ou malveillant retarde la prise en charge d’une personne en situation de détresse, en raison de l’encombrement des lignes téléphoniques comme de l’engagement...
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