cosignée par Rodrigo Arenas, Erwan Balanant, Lisa Belluco, Cyrielle Chatelain, Marie-Charlotte Garin, Perrine Goulet, Élodie Jacquier-Laforge, Sarah Legrain, Sébastien Peytavie, Marie Pochon, Jean-Claude Raux, Sandra Regol, Véronique Riotton, Claudia Rouaux, Sandrine Rousseau, Isabelle Santiago, Eva Sas, Sabrina Sebaihi, Olivier Serva, Sophie Taillé-Polian & Léo Walter
Mesdames, Messieurs, « Le consentement, je ne l’ai jamais donné. Non.
Jamais, au grand jamais. » Ces mots, ce sont ceux écrits par Judith Godrèche dans une lettre à sa fille dans laquelle elle évoque notamment l’emprise et les violences qu’elle a subies de la part de Benoît Jacquot.
Elle avait 14 ans, et le réalisateur en avait 39. Cela fait plusieurs années que des voix s’élèvent pour dénoncer la complaisance du monde du cinéma où les violences sexuelles sur mineurs seraient silenciées, banalisées voire glorifiées.
Le témoignage de Judith Godrèche et celui d’autres actrices comme Adèle Haenel, Sarah Grappin ou encore Isild Le Besco dessinent les contours d’un système de prédation dans le cinéma français qui vise tout particulièrement les jeunes actrices mineures.
Le cinéma n’est pas la seule industrie liée au monde de la culture qui soit concernée.
D’autres accusations de violences sexuelles sur mineurs visent...
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