cosignée par Nadège Abomangoli, Laurent Alexandre, Gabriel Amard, Ségolène Amiot, Farida Amrani, Rodrigo Arenas, Clémentine Autain, Ugo Bernalicis, Christophe Bex, Carlos Martens Bilongo, Manuel Bompard, Idir Boumertit, Louis Boyard, Aymeric Caron, Sylvain Carrière, Florian Chauche, Sophia Chikirou, Hadrien Clouet, Éric Coquerel, Alexis Corbière, Jean-François Coulomme, Catherine Couturier, Hendrik Davi, Sébastien Delogu, Alma Dufour, Karen Erodi, Martine Etienne, Emmanuel Fernandes, Sylvie Ferrer, Caroline Fiat, Perceval Gaillard, Raquel Garrido, Clémence Guetté, David Guiraud, Mathilde Hignet, Rachel Keke, Andy Kerbrat, Bastien Lachaud, Maxime Laisney, Arnaud Le Gall, Antoine Léaument, Élise Leboucher, Charlotte Leduc, Jérôme Legavre, Sarah Legrain, Murielle Lepvraud, Élisa Martin, Pascale Martin, William Martinet, Frédéric Mathieu, Damien Maudet, Marianne Maximi, Manon Meunier, Jean-Philippe Nilor, Danièle Obono, Nathalie Oziol, Mathilde Panot, René Pilato, Thomas Portes, Loïc Prud'homme, Adrien Quatennens, Jean-Hugues Ratenon, Sébastien Rome, François Ruffin, Aurélien Saintoul, Michel Sala, Danielle Simonnet, Ersilia Soudais, Anne Stambach-Terrenoir, Andrée Taurinya, Matthias Tavel, Aurélie Trouvé, Paul Vannier & Léo Walter
Mesdames, Messieurs, Depuis le début de l’année 2024, quatre personnes ont succombé au froid, faute de logement ou de place d’hébergement mise à leur disposition.
Elles sont mortes sur la voie publique, au vu et au su de tous, et pourtant dans l’indifférence générale.
Cet hiver comme lors des précédents, l’inaction gouvernementale tue.
Car il n’y a pas de santé sans toit.
La santé des privés de logis est constamment en péril, a fortiori lors des vagues de froid.
Celui‑ci « vient porter le coup de grâce à des personnes dont l’organisme est déjà mis à rude épreuve par des conditions de vie particulièrement précaires » ([1]). Dans ces conditions, leur espérance de vie ne dépasse pas les 49 ans ([2]). C’est trente ans de moins que l’espérance de vie moyenne de la population générale.
Médecins du monde estime que le fait de disposer d’un hébergement stable ajoute dix ans d’espérance de vie ([3]). Les alertes demeurent vaines...
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