cosignée par Anne-Laure Babault, Quentin Bataillon, Chantal Bouloux, Céline Calvez, Eléonore Caroit, Fabienne Colboc, Julie Delpech, Philippe Fait, Philippe Frei, Monique Iborra, Gilles Le Gendre, Constance Le Grip, Denis Masséglia, Sophie Mette, Bruno Millienne, Karl Olive, Jérémie Patrier-Leitus, Emmanuel Pellerin, Violette Spillebout, Stéphane Travert, Frédéric Valletoux & Jean-Marc Zulesi
Mesdames, Messieurs, Entre 2000 et 2017, les recettes publicitaires des médias historiques (télévision, presse, radio, affichage, cinéma) français se sont effondrées de 43 %. Pour la presse, cette chute a même atteint 71 % ([1]). Depuis, la tendance s’atténue, mais se poursuit.
Pour compenser ces baisses de recettes, les développements du numérique ne suffisent pas.
Au premier semestre 2023, les publicités digitales des médias atteignent à peine 6 % du total du marché ([2]). Même si elles sont en augmentation constante, ces nouvelles recettes ne compensent pas les baisses observées.
Face à cela, il faut bien sûr repenser le marché publicitaire des médias à l’aune du numérique.
Mais cette refonte ne suffira pas.
Dès lors, les médias traditionnels doivent diversifier leurs sources de revenus.
Une des réponses à cette crise est le renforcement des droits voisins des éditeurs et agences de presse.
Ces derniers sont récents, et ont été créés par...
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