cosignée par Christine Arrighi, Julien Bayou, Lisa Belluco, Karim Ben Cheikh, Jean-Louis Bricout, Cyrielle Chatelain, Charles Fournier, Marie-Charlotte Garin, Julie Laernoes, Benjamin Lucas-Lundy, Christophe Naegelen, Francesca Pasquini, Sébastien Peytavie, Marie Pochon, Jean-Claude Raux, Sandra Regol, Sandrine Rousseau, Eva Sas, Sabrina Sebaihi, Aurélien Taché, Sophie Taillé-Polian & Nicolas Thierry
Mesdames, Messieurs, Les démocraties modernes font du Parlement l’espace privilégié d’un débat pluraliste où s’affrontent publiquement des options politiques.
Les Assemblées sont les lieux où le conflit des idées s’exprime et se résout.
Ce sont les outils centraux de la démocratie.
Or, la France de la Ve République semble l’ignorer.
Notre Parlement est le plus faible d’Europe.
Alors que les élections législatives sont ailleurs un moment clé de la vie politique, la France les appréhende comme une formalité. Les législatives sont devenues la queue de comète de la présidentielle.
Et depuis la synchronisation de la présidentielle et des législatives, la première tend à invisibiliser les secondes.
La concordance temporelle des deux se fait au détriment manifeste des élections législatives.
Aucun débat n’a réellement lieu à ce moment‑là sur les programmes.
La campagne présidentielle prend toute la lumière et surdétermine les législatives...
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