La règle d'or de la bonne conduite est la tolérance mutuelle car nous ne verrons jamais la vérité sous le même angle. Je vous invite donc à l'envisager sous l'angle d'un ultramarin, d'un Réunionnais. Chez moi, se soigner ou se déplacer coûte 15 à 20 % plus cher, se nourrir coûte 20 à 25 % plus cher que dans l'Hexagone. Vous qui êtes en faveur du tout-libéral, allez jusqu'au bout de vos convictions et libérez les salaires. Libérez les gens de la précarité et de la misère.
Monsieur Royer-Perreaut, vous avez cherché à vous parer de légitimité alors que vous manquez de clarté et de courage pour admettre que la meilleure et la seule solution est le gel des loyers pour redonner aux Français, non pas du pouvoir d'achat mais du pouvoir de vivre, parce que c'est bien de cela dont il s'agit.
donc je sais de quoi je parle. Cela fait onze ans que je travaille avec les sans-abri à la Fondation Abbé-Pierre, laquelle ne cesse de souligner l'injustice de la baisse des APL. Je ne cherche pas asseoir ma légitimité sur le dos de la misère, mais veux simplement vous convaincre que le gel des loyers est la mesure, juste et humaine, à prendre. Soyez humains, redonnez-nous du pouvoir de vivre !
Du réalisme et du courage !
Les primes, c'est bien mais l'augmentation des salaires, c'est mieux. Car nous, enfants des colonies, n'attendons plus notre jour de gloire mais attendons toujours de la considération. Libérez les salaires !
À La Réunion, la très grande majorité des personnes qui arrêtent leurs études s'y résignent à cause du logement, qui coûte trop cher sur l'île. Si vous cherchez de la légitimité, cela fait trente-cinq ans que je vis dans un logement social ,
Les territoires ultramarins sont des terres de champions, offrant à la France une visibilité internationale dans de nombreuses disciplines sportives. Les Jeux des îles rassemblent l'ensemble des sportifs de l'océan Indien. Nous avons besoin de moyens supplémentaires pour participer pleinement à cette rencontre. De plus, nous souhaiterions que l'hymne et le drapeau de nos sportifs fassent écho à notre histoire régionale. Y êtes-vous favorable ?
Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, dans quinze jours, les élèves réunionnais reprendront le chemin de l'école. C'est donc à La Réunion que vous effectuerez votre première rentrée scolaire en tant que ministre – votre baptême du feu. Après deux années chahutées par la covid-19, la rentrée 2022 est percutée par la flambée des prix des fournitures scolaires : chez nous, le prix des cahiers a augmenté de 18 % et celui des calculatrices de 40 %. Ces augmentations vont bien au-delà de la revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire et mettent à mal le principe républicain d'égalité des chances, auquel je vous sais ...
Dans les territoires ultramarins, les formations professionnelles sont souvent encore perçues, y compris par certains agents de l'éducation nationale, comme des voies de garage pour les jeunes en difficulté. Il convient de réhabiliter le cursus professionnel et l'apprentissage en créant plus de lycées professionnels d'excellence. Il serait en outre urgent de lancer un plan de réhabilitation des établissements scolaires vieillissants et la construction de lycées innovants à La Réunion, notamment pour les filières liées à la mer, à l'écologie, à l'environnement ou au tourisme. Pouvez-vous nous garantir que, dans le cadre de la réforme de la formation ...
Au pouvoir d'achat, nous préférons le pouvoir de vivre et celui de réussir, afin que l'égalité des chances ne reste pas un concept ministériel.
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Il est bien dommage de parler du PTZ au passé car cet outil, voué à disparaître, dites-vous, permettait à la jeunesse d'accéder à la propriété. À La Réunion, d'où je viens, le prix du foncier est devenu tel qu'il est aujourd'hui quasiment impossible pour un jeune d'acheter de la terre et de construire sans l'aide efficace du PTZ. Je devais moi-même en profiter, même si le projet n'a pas abouti. Si le PTZ n'est pas remplacé, les jeunes à La Réunion ne pourront plus devenir propriétaires. Ce serait bien dommage !
Sans doute comme l'ensemble de mes collègues des outre-mer, mon premier réflexe, à la réception du PLFSS pour 2023, a été de vérifier qu'il reprenait bien l'engagement du Président de la République, annoncé en janvier dernier, d'adapter le financement de nos établissements de santé aux surcoûts qu'ils supportent réellement. Las, zéro ! Nulle trace de la revalorisation du coefficient géographique dans les cinquante-trois articles du texte, et ce malgré l'inflation, malgré le covid-19, malgré la cherté du fret et, donc, malgré l'engagement présidentiel – même si nous y sommes habitués.
Nous venons d'apprendre qu'une enquête statistique est en cours, ce qui nous fait craindre un nouveau retard, voire l'absence de revalorisation, tant les reports se sont succédé ces dernières années. Ce PLFSS affiche la volonté de rééquilibrer la politique de santé, en développant la dimension préventive grâce à des consultations médicales gratuites aux âges clés de 25 ans, 45 ans et 65 ans. Cette mesure générale, intéressante en soi, devra toutefois, pour être efficace, se décliner au niveau régional, afin de tenir compte des fortes inégalités sociales et territoriales face à la maladie. Elle nécessitera aussi de s'articuler avec des actions ...
Aucun des lieux que vous avez cités, madame la ministre, ne perpétue la mémoire de l'esclavage ; or celui-ci n'a pas seulement marqué l'histoire des territoires d'outre-mer, mais bien celle de la France.
Il vise à soutenir la création, la production et la diffusion du spectacle vivant. À La Réunion, notamment, les artistes se heurtent à des difficultés particulières, l'insularité du territoire ne leur permettant pas d'exporter aisément la musique et l'art réunionnais. Il convient donc de favoriser, par l'octroi d'un budget supplémentaire, l'accompagnement des artistes vers l'Hexagone, pour qu'ils y soient mieux représentés et pour qu'ils puissent faire connaître leurs œuvres au-delà de La Réunion.
Je voudrais évoquer un type d'art dont nous avons très peu parlé : les pièces de mobilier, les tableaux et tous les objets prêtés par le Mobilier national aux différentes administrations. Or ce patrimoine disparaît, les chiffres le prouvent : sur 251 000 éléments répertoriés depuis huit ans, 105 000 sont manquants, soit 42 %. Ce chiffre est totalement inacceptable. Il faut renforcer les moyens humains pour répertorier les pièces et éviter la disparition du patrimoine des Français.
Même le RN vote pour !
D'un point de vue comptable, ce budget paraît satisfaisant, puisqu'il atteint 4,2 milliards d'euros, en hausse de 7 %. L'effort budgétaire doit être important car les crédits dédiés à la culture dans le plan de relance sont en diminution. La crise sanitaire, économique et sociale nous a montré à quel point des pans entiers de nos vies dépendaient de la culture dans toutes ses dimensions. Ma préoccupation, que vous partagez, je le sais, madame la ministre, c'est l'accès de tous à la culture et l'accompagnement des acteurs dans tous les territoires de France, en particulier ceux d'outre-mer pour qu'ils continuent à créer, produire et diffuser malgré la ...
C'est vrai, nous voulons un cinéma accessible et à tous ! Le spectacle vivant ultramarin est en pleine progression. Les musiques réunionnaise, le maloya, guadeloupéenne, le gwoka, martiniquaise, la biguine, et guyanaise, le kasékò, suscitent un vif intérêt et provoquent des sensations fortes chez beaucoup de festivaliers européens : le ministère doit davantage accompagner et soutenir ces musiques traditionnelles. En raison du coût très élevé du transport aérien, les artistes ont du mal à exprimer leurs talents à l'échelle hexagonale. La mobilité des artistes ultramarins est un sujet à considérer. Pour mieux accompagner nos territoires, la variété ...
Afin que le réflexe ultramarin soit intégré et que les décisions soient adaptées aux réalités de nos territoires, nous plaidons pour la création d'antennes régionales du CNM. De même, nous vous demandons de créer dans les territoires insulaires des relais destinés à améliorer l'accompagnement des intermittents du spectacle. Les patrimoines à conserver se trouvent partout, dans l'Hexagone comme outre-mer. Tombant en ruine, les traces de notre histoire laissées à l'abandon sont une offense à nos ancêtres ; elles ne concernent pas que l'histoire de nos territoires, mais celle de toute la France ; elles doivent être conservées et valorisées pour ...
L'État doit déployer une action plus volontariste ! Il nous faut user de la promotion de la culture pour rétablir la justice historique dans les territoires où l'esclavage a sévi : nos bourreaux doivent laisser la place à nos véritables héros !
Pour cela, il faut donner plus de moyens aux collectivités territoriales pour la promotion des œuvres des artistes autochtones, lesquelles rendent hommage aux marrons, courageux, qui ont forgé notre liberté par leur sang. Cela rendra visible notre histoire et assurera la transmission aux nouvelles générations.
Nous sommes si fiers de cette part de notre histoire, sombre et douloureuse, que nous voulons qu'elle soit assumée et visible dans l'espace public. Pour reprendre vos mots en commission, madame la ministre, vous devez veiller à ce que les barrières tombent et à corriger les inégalités afin qu'aucun de nos concitoyens, qu'il vive outre-mer ou dans l'Hexagone, n'ait le sentiment d'être au ban de la culture. N'oublions pas que cette dernière est l'interaction de l'homme et de son pays.
Il s'agit de donner aux collectivités territoriales ultramarines, en particulier à La Réunion, les moyens aussi bien humains que financiers d'entretenir et de valoriser le patrimoine local, témoin de la singularité de notre histoire. S'agissant de La Réunion, les difficultés concernent notamment les vestiges de son passé esclavagiste. Diverses actions, dont la constitution d'un atlas de l'esclavage dans l'île, ont été engagées afin de recenser ce patrimoine matériel et immatériel ; il convient de mieux les accompagner et d'aider les collectivités en ce sens. Les anciennes habitations, les lieux de marronnage constituent notre histoire même : nous devons ...
Permettez-moi d'appeler votre attention sur la situation des personnes intermittentes du spectacle : pour accéder au statut – précaire – d'intermittent, un artiste doit travailler plus de 507 heures dans l'année. Or, à La Réunion, les cinq grandes salles de spectacle et les quelques bars en activité sur l'île ne permettent pas d'atteindre ce seuil. Nous devons donc assurer une meilleure continuité territoriale pour permettre aux artistes de remplir correctement les critères requis pour être intermittents. Car comment font-ils, à l'heure actuelle ? Ils font payer leurs répétitions et leurs cours pour pouvoir adhérer à la caisse de retraite des ...
À La Réunion, le logement social est né au Chaudron. En 1965, la première pierre fut posée par la Société immobilière du département de La Réunion – SIDR – et les livraisons de logements se succédèrent à un rythme soutenu jusqu'en 1973, année de la neuvième et dernière opération. Aujourd'hui, la grande partie du parc social réunionnais a plus de vingt ans. Il est vétuste, le bâti est souvent dégradé du fait des conditions climatiques difficiles mais aussi des matériaux inadaptés. La réhabilitation est donc devenue un enjeu prioritaire. C'est un volet capital de la politique du logement. Pourtant, les moyens budgétaires sont encore très ...
La France a interdit l'usage de l'amiante à partir de 1997, mais son usage massif durant les décennies précédentes fait craindre un risque élevé de présence de ce matériau dans le parc de logements sociaux en outre-mer. À La Réunion et aux Antilles, le désamiantage est une composante importante des nombreuses opérations de réhabilitation de logements. Il est aussi très onéreux. Comme dans l'Hexagone, la présence d'amiante sur un chantier provoque des retards et des coûts très importants. L'absence de traitement local des déchets d'amiante renchérit fortement des coûts déjà élevés. Lancée en 2020 par le ministère des outre-mer et par le ...
À La Réunion, le centre régional des ?uvres universitaires et scolaires (Crous) dispose d'à peine 1 500 logements pour près de 8 000 demandes. Le présent amendement vise donc à combler l'insuffisance dramatique de logements pour les étudiants dans les régions d'outre-mer.
Entre 1999 et 2014, la population des plus de 65 ans a été multipliée par 1,5 en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion. Selon l'Insee, la part des personnes âgées de plus de 60 ans devrait doubler entre 2005 et 2030. Nous allons devoir faire face au défi du vieillissement. Or nos territoires manquent de structures d'accueil : le parc d'Ehpad, dont l'offre est trois fois plus faible dans les territoires d'outre-mer, est déficient, vétuste, voire délabré. En outre, les places en Ehpad sont trop chères pour une grande partie de la population qui vit dans la précarité, avec des pensions de retraite très modestes – plus de 20 % des retraités, dans les ...
Les répercussions des crises qui se sont succédé dans le monde sont démultipliées dans les territoires d'outre-mer où tous les secteurs d'activité dépendent du trafic maritime et aérien. Les entreprises ont du mal à suivre l'explosion du coût du fret, nécessaire à leurs approvisionnements, et beaucoup n'ont pas survécu à la crise. La pénurie des conteneurs, dont le prix a été multiplié par quatre, persiste en raison d'une demande trop forte et du manque de matériaux nécessaires à leur fabrication. Alors que le virus est toujours présent et que l'on craint une nouvelle reprise épidémique, le fret maritime et aérien est affecté par la hausse des ...
Pouvez-vous confirmer l'existence d'un groupe de travail sur l'affectation des néotitulaires des académies ultramarines dans l'Hexagone, un problème récurrent ? Les frontières des catégories REP et REP + ne sont pas toujours évidentes à distinguer. C'est le cas pour l'école Primat, à Saint-Denis de La Réunion : alors que son indice de position sociale (IPS), ses résultats aux évaluations nationales, sa localisation dans un quartier prioritaire de la ville convergent pour qu'elle soit classée en REP + elle ne l'est pas en raison de son rattachement à un collège dont les caractéristiques socio-économiques sont plus favorables. Ce décalage entre les ...
Je veux placer mon intervention sous le signe de l'espoir. Espoir que les espaces de prise de décisions pour le monde de la culture dans les territoires d'outre-mer soient décolonisés, ce qui passe par plus de représentativité et de considération pour les acteurs culturels autochtones. Espoir également que tous les acteurs et actrices du monde de la culture puissent enfin sortir de la crise, dont ils continuent de souffrir. La culture n'est pas un accessoire des politiques publiques, ni un supplément d'âme. C'est l'interaction de l'homme et de son pays. Elle doit irriguer nos vies au quotidien. Démocratiser l'accès à l'art et à la pratique artistique et ...
L'existence d'un grand groupe de service public de l'audiovisuel est un pilier essentiel d'une vraie démocratie. Face à l'arrivée des nouveaux acteurs privés, en particulier des géants du streaming, il est crucial d'octroyer à l'audiovisuel public les moyens d'être une alternative réelle en relevant les défis technologiques et en soutenant la création audiovisuelle et cinématographique. Vous avez déjà porté, cet été, un coup d'une extrême gravité à l'audiovisuel public en substituant au financement par la redevance une fiscalité qui ne garantit nullement son indépendance, en particulier à compter du 31 décembre 2024, date à laquelle, comme l'a ...
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Je vous remercie de reconnaître que j'ai raison mais cela n'apporte pas de réponse aux boulangers qui ferment leurs boutiques les uns après les autres ni aux bouchers qui manifestent aujourd'hui devant le Palais-Bourbon. C'est à eux aussi qu'il faut donner raison, monsieur le ministre.
Pour la défense de cet amendement, je m'en remets totalement à ce que vient de dire Mme Simonnet.
Monsieur le rapporteur, avant d'être élu de la République, je travaillais dans une boutique solidarité de la Fondation Abbé-Pierre, où j'accueillais des personnes sans logement, qui dormaient dans des bâtiments abandonnés, pour tenter – je dis bien tenter – de passer une nuit tranquille, loin de la violence de la rue. L'abbé Pierre, qui a donc été mon patron pendant onze ans, disait qu'on ne pleure pas devant des chiffres. Laissez-moi toutefois vous en rappeler quelques-uns, déjà mentionnés dans cet hémicycle : le 115 refuse chaque soir un hébergement d'urgence à 6 000 personnes, dont 1 700 enfants.
Quelque 4 millions de Français connaissent le mal-logement, dont 110 000 chez moi, à La Réunion ; 623 personnes – des hommes et des femmes – meurent chaque année dans la rue. Je vous vois rire, monsieur le rapporteur, mais nous, ça ne nous fait pas rire. Le temps d'attente moyen pour un logement social est de 22,7 mois. Avec cette proposition de loi, vous vous empressez d'envoyer les plus précaires devant le juge, au lieu de diminuer le temps d'attente pour obtenir un logement social ; vous ouvrez aux Français la porte de la prison plutôt que celle d'un logement digne ; vous confirmez que l'Absurdistan est bien la capitale de la Macronie. Cette proposition de ...
Ma question s'adresse au ministre délégué chargé du logement. Conçu pour les Français dont le logement est équipé d'un compteur individuel, le bouclier tarifaire exclut nombre d'artisans et de commerçants qui voient leurs factures exploser, notamment les boulangers, dont certains ont fermé boutique, et les bouchers, qui manifestent aujourd'hui devant le Palais-Bourbon, ainsi que beaucoup de simples particuliers, à commencer par les habitants de La Réunion, où ce dispositif ne s'applique pas. En France continentale, alors que l'hiver débute, les habitants des 17 millions de copropriétés, dont 5 millions de logements sociaux, sont déjà étranglés ...
L'Union sociale pour l'habitat (USH) et le Mouvement HLM ont formulé des propositions. Dans l'immédiat, ils réclament le prolongement et l'élargissement du bouclier tarifaire ainsi que du chèque énergie, la réduction à 5,5 % du taux de la TVA sur le gaz et l'électricité, enfin que l'État et les énergéticiens alimentent des fonds de solidarité pour le logement. Monsieur le ministre délégué, se loger, se nourrir, vivre deviennent pour nombre de nos concitoyens des préoccupations lancinantes. Il y a urgence absolue. Les solutions sont sur la table. Que comptez-vous faire pour tous – j'insiste sur ce point – les exclus du bouclier tarifaire ?
Notre collègue Stéphane Peu propose d'interdire durant la trêve hivernale l'expulsion des personnes entrées dans tout autre lieu que le domicile par voie de fait.
Introduit en commission, l'article 1er A assimile toute occupation sans droit ni titre d'un immeuble à usage d'habitation à un vol, exposant les occupants à des peines pouvant aller jusqu'à sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende, au titre de l'article 311-5 du code pénal. L'article 1er A n'opère aucune distinction entre les logements vides et les logements occupés, affirmant ainsi le primat du droit de propriété sur les exigences de sauvegarde de la dignité de la personne – en l'espèce, de personnes dépourvues de logement. Nous proposons donc de le supprimer. L'un d'entre vous a affirmé que la loi était faible quand elle ne protégeait que ...