Publié le 23 mai 2024 par : M. Potier.
Supprimer la seconde phrase de l'alinéa 12.
Cet amendement vise à supprimer la possibilité d'abréger le délai de réflexion obligatoire pour la personne requérant l'aide à mourir même si le médecin estime que cela est de "nature à préserver la dignité de ce dernier telle que celui-ci la conçoit".
Il est impossible de confier à un médecin la responsabilité d'évaluer la dignité telle qu'un patient peut la concevoir.
Le médecin doit apprécier la situation selon la dignité du patient mais il pourra également, dans ce cadre-là, poser sa propre conception de la dignité. Cette notion est par définition imprécise et subjective et pourrait permettre aux personnes concernées de demander la réduction du délai de 48 heures.
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