C'est scandaleux !
C'est lamentable !
Ce n'est pas clair !
Alors, la NUPES, ça ne vous intéresse pas les handicapés ?
Serez-vous en mesure de remplir votre mission de défenseur de la souveraineté alimentaire ? La question se pose depuis la réunion des représentants de la filière endivière. Les prix de l'énergie, multipliés par huit, ne sont plus supportables pour les producteurs d'endives. Vous expliquiez sur France Inter, il y a moins d'un mois, que les agriculteurs devaient être mieux rémunérés. Or, vous laissez peser sur eux une charge énorme. Une grande partie de ces exploitants approvisionnent les cantines de nos écoles. La politique énergétique de votre gouvernement à laquelle s'ajoute votre peu de considération pour les travailleurs de la terre finira par tuer une ...
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Comme les autres membres de mon groupe, je soutiens activement la proposition de résolution. Il ne fait aucun doute que le laisser-aller de François Hollande, suivi par le mondialisme effréné de M. Emmanuel Macron et de son gouvernement ont mis à mal notre souveraineté énergétique. Je m'étonne cependant qu'il ne soit fait aucune mention du mécanisme de l'Arenh, qui constitue pourtant l'un des leviers essentiels de cette perte de souveraineté, notamment pour ce qui est de la fixation des prix de l'électricité. Quelle suite sera donnée aux conclusions inéluctables de la commission d'enquête quant aux responsabilités de M. Hollande et de M. Emmanuel Macron dans ...
Je rappellerai que le groupe Rassemblement national est bien évidemment favorable aux sanctions réfléchies et responsables à l'égard de la Russie, et notamment celles qui visent à entraver l'effort de guerre russe. Cependant, les sanctions qui pénalisent nos citoyens de manière disproportionnée doivent être remises en question, telles que l'embargo sur le pétrole russe avec l'interdiction aux entreprises européennes d'en transporter (sixième train de sanctions prises par le Conseil européen le 3 juin 2022) ou les fermetures des ports et des routes de l'Union aux transporteurs russes (cinquième train de sanctions pris par le Conseil européen le 8 avril 2022). ...
Il vise à encourager le portage du foncier agricole par des investisseurs extérieurs au monde agricole. En effet, le rendement de ce foncier est très faible par nature, en raison notamment de l'imposition élevée de ces biens – barème progressif de l'impôt sur le revenu et prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. De ce fait, il est primordial d'attirer des investisseurs non issus du monde agricole, qui pourront ainsi alléger le coût d'installation d'un nouvel exploitant. Le foncier qui sera loué à ce nouvel exploitant, par bail à long terme ou par bail cessible, diminuera mécaniquement le coût de la reprise pour le nouvel installé. À l'heure où les ...
Quand on est face à un dilemme cornélien, le parti pris idéologique cherche toujours à l'emporter. L'impératif de transition écologique, sous-tendu par l'obsession du toutes énergies renouvelables qui vous caractérise, est devenu votre seul horizon. Vos œillères ne peuvent pourtant pas occulter les conséquences catastrophiques de votre politique. Devons-nous survivre aujourd'hui ou demain ? Le pragmatique répond aujourd'hui, l'idéologue demain, peut-être. Aurez-vous le courage de remettre en question votre politique au regard de ses conséquences désastreuses ? Nous sommes las des stratégies d'évitement, des néologismes fumeux, de la complication permanente ...
Votre réponse me scandalise d'autant plus que, dans ma circonscription, des agriculteurs se voient refuser l'autorisation d'installer des panneaux photovoltaïques, pour d'obscures raisons ! Et quand ils le peuvent, le système ne fonctionne pas !
Ma question, qui s'adresse à M. le ministre Le Maire, porte sur l'impact de la crise énergétique sur le secteur agricole et sur ses emplois. Nous sommes comptables de l'inaction du Gouvernement et nous interrogeons sur votre capacité à admettre le principe de réalité, au-delà de l'idéologie. À l'ignorance des métiers agricoles s'ajoute votre mépris du réel. Comme des enfants gâtés qui refusent de manger des endives, vous vous tenez là, passif, résolu à ignorer votre assiette. Eh bien, je vais vous en servir, des endives.
Dans les Hauts-de-France, nos endiviers représentent plus de 4 000 emplois. Ces producteurs vont mettre la clé sous la porte si vous ne prenez pas immédiatement des mesures. Leurs factures d'électricité ont augmenté de 350 %. Ils sont l'avant-garde de tous les autres exploitants agricoles qui dépendent de la chaîne du froid. Ils symbolisent l'autonomie alimentaire de la nation. Pour toute réaction, vous proposez en réalité l'écrêtement, le délestage partiel et l'effacement sélectif de la souveraineté nationale car vous placez l'intérêt des Français après celui de l'Europe.
Quand la souveraineté a été à ce point marchandée, conditionnée par autre chose que par le peuple, celui-ci demande finalement la protection qu'exige son autodétermination. C'est parce que nous sommes libres que nous sommes souverains. Liberté et souveraineté ne font qu'un. Aujourd'hui le peuple vous annonce, ici, dans l'hémicycle, que si vous ne le protégez pas, vous porterez sur vos épaules tout le poids de la ruine de notre pays, et sa trahison. À défaut de vous être conduits en femmes et en hommes d'État, vous n'aurez plus qu'à vous reconvertir, en fonction de votre carnet d'adresses. Vous n'avez pas vraiment le luxe, au fond, de refuser la moindre ...
C'est demain qu'ils vont fermer !
C'est maintenant qu'ils souffrent !
Vous voudriez qu'on vous fasse confiance pour diriger EDF, un fleuron national, alors même que vous avez participé au saccage d'Alstom, un autre de nos fleurons. Que comptez-vous dire aux 5 000 salariés d'Alstom qui ont perdu leur emploi ?
Il vise à redonner aux maires le droit de veto qu'ils ont perdu il y a un certain nombre d'années. Les élus locaux sont en effet à même de décider concernant les projets éoliens. Les citoyens des communes concernées ont également leur mot à dire. Dans mon département, qui est le premier touché avec 744 éoliennes, il y a des citoyens qui ne veulent pas de ces projets, qui se battent contre les éoliennes et qui, malgré tout, ne sont pas entendus.
Le recours à l'argument de la technicité pour justifier des ordonnances, s'agissant de projets qui ne concernent pas les réseaux de RTE mais ceux d'Enedis et suscitent des tensions, ne paraît pas fondé. Par ailleurs, l'argument selon lequel ces mesures n'auraient pas d'impact budgétaire n'est pas vraisemblable, puisque la CRE avait estimé que les investissements dans les réseaux nécessaires pour assurer le développement des énergies renouvelables s'élevaient à 102 milliards d'euros jusqu'en 2028, dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie, montant qu'il y a sans doute lieu d'actualiser. Cet article permettrait donc au Gouvernement de prendre, ...
Nous proposons d'instaurer un moratoire de six mois sur tous les projets éoliens. Leur développement peut entrer en contradiction, dans certains territoires, avec la préservation du patrimoine culturel, de l'agriculture, ou encore de la faune et de la flore. Ces projets polluent, puisque chaque éolienne doit reposer sur un socle en béton armé de 1 500 tonnes, pour lequel le constructeur n'a aucune obligation de remise à l'état naturel. Le moratoire doit aussi permettre le déploiement d'autres énergies, comme la géothermie, le nucléaire et l'hydroélectricité. Vous n'êtes pas sans savoir qu'un certain nombre d'éoliennes installées depuis des années n'ont ...
…ont un facteur de charge lamentable.
Vous n'avez posé aucune limite au supranationalisme européen, et, en mutualisant notre énergie, vous avez franchi le seuil critique du spillover initié par la Communauté européenne du charbon et de l'acier (Ceca). Le point de non-retour a été dépassé, celui de la profanation des intérêts vitaux de la nation. Il ne vous reste plus qu'à ériger le drapeau européen partout, en lieu et place de celui de la France, ce que vous faites d'ailleurs sans le moindre complexe. Partout où le peuple vous attend depuis le traité de Rome, partout vous le décevez, vous le trahissez, vous le dépossédez. Au nom de votre idéologie à la propagande boiteuse, au nom de cette ...
Le lobby du renouvelable, installé au cœur de la Commission européenne, et, plus près de nous, l'Office franco-allemand pour la transition énergétique (Ofate), infiltré dans vos bureaux du ministère de la transition écologique, promeuvent ces installations qui ruinent notre compétitivité.
Car vous le savez fort bien, c'est notre indépendance énergétique et les tarifs régulés qui assuraient la compétitivité de notre industrie. Personne n'est dupe. Vous avez collaboré à ce nivellement par le bas pour faire le jeu des industriels allemands.
Dans cette guerre économique, vous avez déposé les armes.
Vous avez trahi. La seule chose que l'on renouvelle ici, jour après jour, c'est le mensonge d'État. Votre propagande ne subjugue plus personne. L'opinion publique, confrontée à la réalité des factures électriques, n'adhère plus à votre narratif environnemental. Vous n'avez plus la main sur la doxa, le peuple vous le confirme. Un peuple à qui vous promettez le froid, et qui vous promet en retour, non pas les poubelles de l'histoire, où vous pourriez vous faire oublier, mais la mémoire des comptes et le jugement des fautes.
Mensonge !
Elles sont intermittentes !
Nous avons en outre le même que lui, mais dans la Somme !
Exactement !
Venez le constater dans la Somme, je vous y invite ! Venez !
Je vous envoie la liste !
Ce n'est pas la question !
Combien ont-elles coûté ?
Et dans la Somme, par contre ?
Celles qui sont intermittentes !
Mais on l'assume !
On avait remarqué !
Et on se battra contre vous jusqu'au bout !
Ahurissant ! Et en plus, elles coûtent plus qu'elles ne produisent !
Poursuivre une politique contre-productive relève soit de la folie, soit du sabotage. Nous avions un parc nucléaire non polluant, vous l'avez démantelé. Nous avions une compagnie nationale stratégique, vous l'avez privatisée. Nous avions la permanence et la sécurité, vous les avez troquées pour l'intermittence et le délestage.
Nous avions la souveraineté énergétique, vous l'avez aliénée à l'Europe. Pourtant l'énergie n'est pas un produit sur lequel on spécule. On ne spécule pas sur les besoins vitaux des Français. Votre idéal « tout-énergies renouvelables », c'est le greenwashing à échelle nationale, qui cache votre indigence et votre soumission à Bruxelles et à Berlin. Vos éoliennes…
Leur technologie demande un cycle de production toxique. Elles ne défigurent pas seulement nos paysages, elles sont les pavillons de votre hypocrisie, l'étendard répété de votre esprit de reddition.
Encore faudrait-il pour cela que les éoliennes soient raccordées !
Vous nous parlez de saturation, madame la ministre, et vous nous dites que l'amendement est satisfait. Je suis députée de la cinquième circonscription de la Somme, l'un des départements où se trouvent le plus d'éoliennes – plus de 1 500, si l'on additionne les projets à réaliser ou en cours de réalisation. La question qui m'intéresse est la suivante : à quel moment considérez-vous qu'un territoire arrive à saturation ? Sur ce point, vous n'évoquez aucun chiffre ! Vous parlez d'objectifs de production d'énergies renouvelables : dans ma circonscription, il existe un parc où, sur les dix éoliennes, une seule est raccordée au réseau ! Comment voulez-vous ...
Vous n'avez toujours pas répondu à ma question, madame la ministre : à quel moment commence la saturation ? Je rejoins mon collègue Bricout : des associations se sont créées dans la Somme contre les éoliennes, et des élevages bovins y subissent des nuisances. Il faut arrêter d'implanter des éoliennes dans ce département ! Je tiens absolument à ce que vous me donniez une indication chiffrée de ce qu'est la saturation. Vous me dites par ailleurs qu'il existe une corrélation entre objectifs de production et objectifs de consommation. Je veux bien l'entendre, mais encore faut-il – je le répète – que les éoliennes soient raccordées !
Si elles ne le sont pas, vous pouvez en mettre des centaines de milliers, elles ne produiront pas d'électricité ! Encore une fois, je vous demande ce que vous entendez par la saturation. Dans la Somme, nous ne voulons plus d'éoliennes !