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Interventions sur "scientifique"

417 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMereana Reid Arbelot, rapporteure :

...ous sommes à 1 % ; leur seuil est à 5 millisieverts, le nôtre est de 1 millisievert, etc. Nous discutons dans un contexte où les connaissances ont évolué, ce dont j'ai parfaitement conscience et qui m'incite à m'exprimer avec précaution. Nous avons auditionné plusieurs experts de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui évoquent un seuil de gestion, non pas un seuil scientifique, et encore moins médical. De votre côté, vous mentionnez des médecins qui affirment que ce seuil de 1 millisievert est pertinent. Mme Aubin souligne que le défaut de la loi Morin réside dans son approche principalement médicale. J'entends bien que tous les cancers en Polynésie ne sont pas liés aux essais nucléaires. Toutefois, il faut considérer l'effet sociétal qui a évolué. Certaines maladies,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet, député, premier vice-président de l'Office :

. – Les réponses à l'enjeu de la décarbonation du secteur aéronautique sont très attendues, par les acteurs directement concernés – industriels, notamment –, comme par nos concitoyens usagers de l'aérien. Nous attendons votre éclairage sur la trajectoire, les enjeux, mais aussi la faisabilité des perspectives envisagées, au regard des connaissances scientifiques et technologiques actuelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, député, vice-président de l'Office, rapporteur :

. – En février 2022, la commission des affaires sociales du Sénat avait saisi l'Office pour étudier les effets indésirables de la vaccination contre la covid-19 et le système français de pharmacovigilance. Avec mes collègues rapporteurs, nous avions alors établi un rapport d'étape dressant une première analyse sur la base des éléments scientifiques disponibles. Le 26 octobre 2023, le bureau de l'Office nous a confié le soin d'établir un rapport conclusif au périmètre élargi, incluant notamment les éléments nouveaux ayant pu émerger sur la covid-19. Nous avons été rejoints par Philippe Berta et en avons profité pour effectuer un point plus large sur l'évolution des connaissances autour du covid long et nous intéresser aux nouveaux outils d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, député, rapporteur :

...eur rôle et de reconnaître l'implication d'autres acteurs, tels que les médias plus traditionnels et les autorités politiques. Plus que la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux, c'est la légitimation de ces discours par des acteurs bénéficiant d'une plus forte audience qui est susceptible d'avoir un impact important en termes de désinformation. Les médias traditionnels, les scientifiques et les professionnels de santé qui bénéficient d'une forte confiance de la population jouent un rôle important au travers de la parole qu'ils portent. Les travaux de recherche sur la désinformation montrent que l'acceptation des fausses informations se bâtit sur un terreau alimenté par un déficit d'informations et une méfiance envers les sources officielles. Le manque de connaissances scientifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, député, rapporteur :

. – Il convient de distinguer les scientifiques et les médecins. En France, la formation de ces deux populations n'est pas mixte. J'étais président de la commission de l'Assemblée nationale pour le suivi de la pandémie. Au début, nous avons entendu les scientifiques. Cela n'a pas duré longtemps, car leur position scientifique est une position de doute. Pour les journalistes, il n'est pas intéressant d'entendre « Je ne sais pas ». Or, nous ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMereana Reid Arbelot, rapporteure :

...oi du 28 février 2017 de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer et portant autres dispositions en matière sociale et économique], qui complète la loi Morin, comme étant un des critères pour l'acceptation du statut de victime d'une maladie radio-induite. Lors de leur audition, les représentants de l'IRSN ont clairement qualifié ce seuil de seuil de gestion. Quelle est votre analyse de scientifique d'une telle qualification ? Compte tenu des connaissances scientifiques actuelles, ce seuil vous paraît-il pertinent pour faire un tri entre les victimes et les non-victimes des essais nucléaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Albertini :

...agnement technique, juridique – vous avez parlé de votre collaboration avec un avocat – et psychologique, et que votre action se heurtait à certains freins. Combien de victimes accompagnez-vous ? Certains dossiers ont-ils déjà abouti, d'une façon ou d'une autre ? Vous défendez la subjectivité des études épidémiologiques. À cet égard, j'ai cru comprendre que vous appeliez à la collaboration entre scientifiques autochtones et provenant d'autres pays. Pensez-vous vraiment que c'est l'origine des scientifiques participant à ces études – locaux, de métropole ou même étrangers –, indépendamment de leur compétence, qui résoudra le problème de l'objectivité des travaux ? Ne faudrait-il pas envisager plutôt une limitation du périmètre de ces études ? J'ai plusieurs fois entendu certains de nos interlocuteurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMereana Reid Arbelot, rapporteure :

Je voudrais connaître votre avis sur le tir Centaure, puisque vous avez fait une étude préliminaire à son sujet. Avez-vous eu accès sans restriction à toutes les archives du CEA pour pouvoir faire une étude très poussée ? On relève en effet de nombreuses différences entre les points de vue des scientifiques. Les auteurs du livre Toxique : Enquête sur les essais nucléaires français en Polynésie ne sont pas d'accord avec les chiffres avancés par le CEA. Vous avez mentionné une étude radiotoxicologique portant sur différents corps de métier. Avez-vous aussi été sollicité pour en réaliser une sur l'ensemble des Polynésiens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaquel Garrido, présidente :

...marin, mais en partie seulement puisque leur présence est encore mesurée aujourd'hui. Il existe une différence entre le milieu marin et le milieu stratosphérique : dans ce dernier, des mesures constantes attestent de la permanence des conséquences de cette activité humaine française. Notre commission cherche à appréhender les conséquences de cette activité sur les populations et l'environnement. Scientifiquement, nous sommes fondés à considérer que la société doit pouvoir en assumer ces conséquences. Je vous remercie pour ces échanges, qui seront complétés par vos réponses au questionnaire et, éventuellement, par tout document qui vous semblera pertinent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl, président :

Nous auditionnons tout à l'heure M. Julien Denormandie. Nous aurons peut-être l'occasion de poursuivre la discussion sur la betterave et les néonicotinoïdes (NNI). Vous avez bien rappelé la position passée de l'INRAE. Il serait intéressant que vous nous parliez également de l'avenir de la betterave. Êtes-vous optimiste quant aux solutions possibles ? Pensez-vous que les solutions scientifiques au problème de la jaunisse sont atteignables à court, moyen ou long termes ? Est-ce plus compliqué que prévu ? Pouvez-vous nous expliquer, de manière vulgarisée, les recherches en cours et les résultats potentiels concernant la jaunisse ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas, rapporteur :

... nous avons auditionné plusieurs membres de l'INRAE et je n'ai pas ressenti le même sentiment de leur part. Certains sont partisans d'une certaine forme de décroissance et le revendiquent ouvertement. L'année dernière, j'ai participé à la commission d'enquête sur les phytosanitaires, au cours de laquelle où nous avons auditionné Laurence Huc, qui ne cache pas son militantisme. Elle est membre de Scientifiques en rébellion et participe à des manifestations avec Extinction Rebellion, qui prône une décroissance agricole radicale. Je m'interroge donc sur l'utilisation du milliard d'euros confié annuellement à l'INRAE. Quelle part de cet argent finance des partisans de la décroissance ? Cette opinion, surtout venant de scientifiques, est tout à fait respectable. Dans la mesure où nous devons défendre notr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas, rapporteur :

Je tiens à revenir sur un point qui me semble important. J'ai été relativement mesuré dans cette question. Je note que dans le débat public, certaines expressions ont été plus véhémentes. Par exemple, un ancien député de la majorité a affirmé que « l'INRAE est devenu une ONG où des militants ont remplacé les scientifiques ». Je comprends tout à fait que les scientifiques puissent exprimer à titre personnel une opinion qui touche même leurs fonctions. La difficulté réside dans l'influence que leur prise de position peut avoir sur les travaux de l'Institut. Les travaux de Laurence Huc portent sur la toxicologie, domaine non négligeable en matière de sécurité alimentaire. Or son approche est radicale sur les phytos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...débat porte sur la présence des OGM, leur technique et leur impact. Je n'ai pas vu de déclaration spécifique de votre part sur cette technologie. À votre arrivée au ministère, avez-vous pris connaissance d'études ou d'indices justifiant la politique menée par la France et l'Union européenne sur les OGM au cours des vingt dernières années ? Ou bien s'agit-il d'une position politique sans fondement scientifique, comme cela a pu être le cas avec le choix du 50 % nucléaire, fait pour satisfaire certains intérêts sans étude préalable ? Je n'ai pas connaissance d'un scandale sanitaire lié aux OGM. Personne ne nous a apporté de réponse à ce sujet jusqu'à présent. Compte tenu de votre réponse, que devons-nous faire concernant les OGM traditionnels et les nouvelles technologies génomiques ? Ne perdons-nous pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Monsieur le président, je souhaite que ma question figure au compte rendu. Mon interrogation ne porte pas sur l'avis du ministre concernant les OGM. Je veux savoir si les positions prises par les gouvernements français successifs et les commissions européennes successives sur les OGM sont fondées sur des études scientifiques. C'est ma question.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Thierry, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...chroniques et à qui nous ne donnons pas de réponse à la hauteur des enjeux. Ce fléau a aussi ses lanceurs d'alerte. Je pense à l'avocat Robert Bilott, qui, le premier, a tiré la sonnette d'alarme sur la contamination aux polluants éternels dans l'est américain. Je pense également à ces journalistes qui documentent minutieusement la pollution et qui vont de révélation en révélation. Ce fléau a ses scientifiques. Je pense à l'inestimable qualité de la recherche française, à la précision et au dévouement des chimistes et des toxicologues qui peuplent les plus grands instituts et centres de recherche du pays. Ce fléau, enfin, a ses activistes. Je pense aux associations mobilisées sur les terrains les plus pollués pour faire entendre la voix des citoyennes et des citoyens, mobilisées plus largement pour no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, rapporteur :

...imètre. Grâce à l'amélioration des connaissances sur la position des débris en orbite, il devient possible de calculer quelles manœuvres sont souhaitables pour parer au risque de collision d'un satellite opérationnel. En 2023, la Station spatiale internationale (SSI) a effectué six manœuvres à cette fin. En moyenne, on recense une manœuvre annuelle par satellite en orbite basse. Dans notre note scientifique, nous mettons l'accent sur la réduction active des débris, un retrait semblant possible. En 2018, l'ESA a lancé la mission RemoveDebris, qui a démontré en orbite la faisabilité de technologies telles que la capture par filet ou le harponnage. Anticipant une possible mise en œuvre de la technique du harponnage, Eutelsat, dont nous avons entendu les responsables, équipe désormais ses satellites en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Thierry, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...isons, plus nous y sommes exposés. On a même retrouvé ces polluants éternels dans le sang d'ours polaires. Or il est difficile de s'en débarrasser une fois qu'ils ont pénétré l'organisme : leurs propriétés chimiques les mettent hors de portée de l'action des enzymes qui devraient les dégrader et favoriser leur élimination par le corps. Cette exposition subie, massive, est extrêmement grave : les scientifiques considèrent que ces substances représentent un sérieux risque pour la santé. Nous disposons de nombreuses études qui caractérisent le risque sanitaire lié à une exposition à ces substances. Les risques pathologiques les plus documentés sont l'altération de la fertilité, des maladies thyroïdiennes, des taux élevés de cholestérol, des lésions au foie, des cancers du rein et des testicules, une rép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, député, rapporteur :

– Nous avons tout de même perçu une prise de conscience. Nous n'avons pas eu de difficulté à rencontrer les acteurs pour échanger sur le sujet, qui s'est d'ailleurs fait une place dans l'actualité. Déjà, quand je travaillais sur la note relative aux lanceurs, une journaliste du Monde m'avait interrogé sur les débris dans l'espace. En tant que scientifique, je me méfie toujours de « l'état des connaissances ». J'espère que nous en savons aujourd'hui moins que nous en saurons demain, mais je doute que nous ayons une vision exhaustive du sujet. Compte tenu de la prise de conscience, de l'évolution des technologies et de la puissance de celles dont nous disposons déjà, notamment grâce à l'intelligence artificielle, nous devrions acquérir une meilleure...