Je pense bien sûr à l'irruption de la guerre bien entendu mais aussi au fait qu'elle ait été ponctuée par deux élections nationales. Elle n'en a pas moins été unanimement – en Europe et au-delà – saluée comme une grande réussite.
Une excellente nouvelle !
À bien des égards, la présidence française de l'Union européenne a été extraordinaire.
Une réussite pour la France d'abord. En faisant avancer les priorités qu'elle s'était fixées, la diplomatie française a démontré sa capacité d'entraînement. Je pense notamment au paquet climat visant à réduire de 55 % nos émissions d'ici à 2030, à la taxe carbone aux frontières et à l'instauration d'un salaire minimum européen. Cette convergence est un préalable indispensable à l'édification d'un modèle social commun. Grâce à la France, notre continent demeure à l'avant-garde de la lutte pour la justice sociale et contre le réchauffement climatique. Une réussite aussi, évidemment, pour l'Europe. Comme en 2008 avec l'invasion de la ...
Jean-Charles Larsonneur Excellent !
Jean-Charles Larsonneur Très juste !
Jean-Charles Larsonneur C'est vrai !
Jean-Charles Larsonneur Défaitiste !
Jean-Charles Larsonneur Il a raison !
Jean-Charles Larsonneur Bravo !
Jean-Charles Larsonneur Excellent !
Jean-Charles Larsonneur Très bien !
Jean-Charles Larsonneur Innovation de défense, relations internationales de défense, renseignement, analyse stratégique : le programme 144 Environnement et prospective de la politique de défense, dont la commission de la défense m'a fait le plaisir de me nommer rapporteur pour avis, est essentiel à l'avenir de cette politique. Son budget enregistre cette année une augmentation de 7 % en crédits de paiement (CP), ce qui correspond pleinement à la stratégie de remontée en puissance définie par la LPM ; les moyens alloués à l'innovation de défense sont maintenus au niveau fixé par cette même loi, soit plus de 1 milliard d'euros en crédits de paiement, tandis que d'autres ...
Très bien !
Exactement !
Il est évidemment retiré, monsieur le président.
Dans la veine des amendements précédents, je me permets de présenter cet amendement de notre collègue Sophie Panonacle qui vise à introduire dans l'index seniors des données genrées, distinguant le sexe des salariés. On le sait, les femmes sont les plus précarisées sur le marché de l'emploi des seniors. En 2019, Sophie Panonacle et Marie-Noëlle Battistel avaient remis, au nom de la délégation aux droits des femmes de notre assemblée, un rapport d'information très judicieusement intitulé « La séniorité : le tiers invisible de la vie des femmes ? », dans lequel elles mettaient en avant des difficultés souvent sous-estimées ou mal connues ...
Retourne à Sciences Po !
Bravo !
On est là !
Bien dit !
Il a raison !
Je souhaite vous interroger sur la continuité de nos capacités souveraines et sur nos coopérations européennes dans le domaine spatial, en particulier le renseignement d'origine optique, radar ainsi que les télécommunications spatiales. Nos capacités spatiales militaires sont une priorité absolue et de long terme depuis le Livre blanc sur la défense de 1994 et l'un des principaux centres de gravité de nos opérations militaires. Nos concurrents n'ont de cesse de développer des moyens de les contrer. S'agissant de la filière optique, pourriez-vous dresser le bilan du programme CSO – composante spatiale optique – ? Nous permet-il de nous projeter ...
Je salue l'honnêteté intellectuelle du ministre et son intérêt pour les concepts. Je serai plus pragmatique et direct : chers collègues de la NUPES, non contents de vouloir rendre le monde plus dangereux en désarmant unilatéralement, vous nous projetez en pleine planification Potemkine
d'on ne sait quelle future solution, que je trouve assez délirante pour des raisons déjà évoquées.
Oui, cela va de soi.
Je retire l'amendement, en précisant qu'il ne visait pas à augmenter le nombre de quinze frégates prévu dans la LPM.
Vous n'avez pas le monopole de la souveraineté !
Vous soulevez une très bonne question !
Selon Xénophon, « [l]'art de la guerre est, en définitive, l'art de garder sa liberté […] ». Quand on est né à Brest, ville écrasée sous les bombes à la manière de Bakhmout ou de Marioupol, et qu'on a vu se construire le porte-avions Charles-de-Gaulle, on a le sens de l'effort, du temps long, et comme l'instinct de la programmation militaire. On sait que des équipements à l'étude aujourd'hui seront encore en service à la fin de ce siècle ; on sait ce qu'il en coûte à un pays de ne pas s'adapter aux menaces nouvelles ou de s'abriter derrière le fantasme d'éternels dividendes de la paix ; on sait, enfin, qu'un modèle d'armée est la traduction ...
On ne peut pas laisser nos collègues du groupe Écologiste dire que les opérations Serval et Barkhane ont été des échecs militaires : la première est une réussite foudroyante et la seconde est une réussite militaire incontestable. Nous pouvons, chère collègue, avoir tous les débats que vous voulez sur la politique africaine de la France et nos relations avec les États de ce continent, mais il est inacceptable de prétendre une chose pareille !
Si vous voulez décourager et dissuader sans la dissuasion nucléaire française, il existe un truc qui s'appelle l'Otan ; je suis ravi d'apprendre que vous la soutenez ! En prime, vous bénéficierez de la bombe atomique américaine.
Ces amendements identiques résultent d'un très bon travail collectif découlant des débats consensuels que nous avons eus en commission sur la question. Bien sûr, nous voulons une armée moderne, attractive, aussi devons-nous nous mettre au niveau des attentes des familles. Lors des débats en commission, j'avais appelé l'attention de M. le ministre sur la situation des crèches, qu'il est nécessaire d'améliorer. Ces amendements y pourvoient. J'avais également appelé son attention sur le logement car les zones tendues, où il est difficile de se loger, sont plus nombreuses qu'on le croit, y compris dans le bassin de Brest, par exemple, où ce n'était pas ...
Cet amendement vise à engager des études en vue d'accompagner le successeur du Charles-de-Gaulle d'un navire-jumeau. Nous n'allons pas refaire le débat que nous avons eu en commission sur la pertinence de la permanence à la mer. Plusieurs des membres de la commission de la défense sont convaincus de l'utilité de cet outil de projection de puissance qu'est le porte-avions – je citerai notre collègue Chenevard, député de Toulon et rapporteur du budget de la marine. Je suis pour ma part persuadé que, vers 2040, puisque c'est l'horizon vers lequel nous tendons, nous aurons besoin d'assurer la permanence à la mer. Il est important dès maintenant d'envisager ...
Il porte sur le format de la marine, plus particulièrement sur le remplacement des frégates de surveillance de classe Floréal. Celles-ci assurent des missions de souveraineté relevant principalement de l'action de l'État en mer, notamment dans les outre-mer. Quel format envisagez-vous en remplacement de ces frégates à l'horizon de 2030-2040, avec quelles capacités ? Votre choix se portera-t-il plutôt sur des corvettes ou sur des frégates ? Les conséquences ne sont pas identiques en matière d'armement et de sonar – capacité clé. Nous proposons qu'une étude soit consacrée à ce sujet.
L'exploration des fonds marins est un enjeu fondamental. Nous pensons principalement à la protection des câbles et répéteurs sous-marins ainsi qu'à la surveillance des colonnes d'eau. Ces amendements identiques sont issus d'une réflexion conjointe des groupes de la majorité. Ils seront probablement sous-amendés pour insister sur l'idée de souveraineté, qui m'est chère. L'enjeu de souveraineté industrielle concerne non seulement les drones, qui sont l'objet des amendements, mais aussi les installations techniques liées aux câbles.
Qu'il me soit permis de dire à quel point ces capacités sont importantes pour les outre-mer, notamment pour Mayotte, qui fera l'objet d'une attention particulière dans nos débats aujourd'hui. En commission, nous avons discuté de la capacité idéale pour les outre-mer, notamment de l'utilité des BSAOM pour mener à bien des missions civiles et militaires. Peut-être pourrez-vous revenir, monsieur le ministre, sur votre choix de quatre unités de type ?