Au-delà du football, la coopération est une affaire importante. Les coopérations techniques que j'ai réussi à faire engager lors de la précédente législature montrent combien il importe d'échanger bonnes pratiques, expertises et savoir-faire. Le présent accord est aussi l'occasion de souligner l'excellence de la police française, à l'heure où elle est violemment décriée par certains d'entre nous. Les Français aiment leur police et ils peuvent être fiers qu'elle rayonne à l'international et fasse profiter d'autres pays de son savoir-faire et de son expertise. L'accord s'inscrit dans une longue tradition de coopération avec le Qatar, qui a permis ...
« Il n'y a pas d'endroit dans le monde où l'homme est plus heureux que dans un stade de football. » Ce n'est pas moi qui le dis, mais Albert Camus. Si nous adhérons à cette équation où football est synonyme de bonheur, nous avons un devoir : celui d'être au rendez-vous de la Coupe du monde de 2022 en mobilisant toutes nos expertises pour que la fête du sport soit la plus réussie possible. Car en ces temps troublés, c'est un moment idéal de communion fraternelle,…
…mais aussi un moment de compétition pacifique, ce qui fait même penser à certains que le football est la poursuite de la guerre par d'autres moyens – le mantra serait : « Faites du foot, pas la guerre. » Voilà des perspectives de bonheur sportif singulièrement bienvenues.
Tel est l'objet des accords de coopération technique internationale en ce domaine, comme celui que nous examinons aujourd'hui. Je voudrais d'emblée, non pas pour les évacuer, loin de là, mais pour les retenir comme autant d'axes de progrès, évoquer toutes les préventions que nous pouvons nourrir à l'égard du pays d'accueil, qu'il s'agisse des normes sociétales, des conditions de travail et plus particulièrement du sort réservé aux migrants africains dans les chantiers, du bilan carbone ou bien encore du choix de la FIFA. Amélia Lakrafi, dont je tiens ici à saluer la qualité du rapport, nous a apporté hier en commission toutes les réponses utiles à cet ...
Défendre les droits de l'homme ne signifie pas à mon sens que l'on ne doit plus parler avec tous ceux qui n'ont pas les mêmes standards que nous en matière d'exigence démocratique et sociétale car nous nous priverions dès lors d'un levier utile pour faire progresser nos valeurs dans le monde. La stratégie de la fermeture bâillonne alors qu'il faut discuter, échanger, créer des ponts, encore et toujours, inlassablement ! Kofi Annan avait bien raison quand il déclarait : « La seule voie qui offre quelque espoir d'un avenir meilleur pour toute l'humanité est celle de la coopération et du partenariat. » Voilà l'objectif que nous recherchons ici en visant à la ...
C'est la raison pour laquelle, conscient des exigences que nous impose notre vocation universaliste relativement aux droits humains, fort de l'expérience policière que nous sommes capables d'exporter, le groupe Renaissance apporte son soutien à ce texte. Appelons-en une fois encore à Camus, qui déclarait : « Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c'est au football que je le dois. » Gageons que cet accord nous oblige tous et qu'il sera un pas de plus vers un avenir meilleur pour l'humanité !
Soutenir les droits humains, ce n'est pas opposer les droits dans des plaidoyers improbables, c'est les défendre partout, en France et dans le monde !
Après avoir rapporté pour avis pendant cinq années sur le budget de l'action extérieure de l'État et après avoir déploré la lente érosion de ses moyens – tout en saluant l'action de votre prédécesseur pour atténuer et inverser la tendance – je ne peux qu'être heureux aujourd'hui de voir une rupture fondamentale. J'espère qu'elle se maintiendra tout au long de la législature qui commence. Trois axes principaux sous-tendent votre action dans le monde. D'abord une vision réaliste des relations internationales car la violence et la force sont bien souvent nichées au cœur des stratégies d'influence. Votre prédécesseur avait l'habitude de dire que ...
L'action du ministère de l'intérieur s'inscrit dans un monde en mouvement, marqué par des crises dont les enjeux migratoires sont rarement absents. D'où l'importance de cette mission budgétaire qui se décline en trois objectifs : la maîtrise des flux migratoires, la garantie de l'exercice du droit d'asile et le renforcement de l'intégration des étrangers en situation régulière. La situation internationale, complexe et dangereuse, affecte l'exécution de cette mission. Ce budget, sincère, tient compte de l'amélioration des délais de l'OFPRA et de son impact sur l'allocation pour demandeur d'asile (ADA). On peut saluer les principales évolutions des crédits ...
Ah si !
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Sur 1,8 million d'animaux qui ont été sacrifiés en 2021 pour l'expérimentation, seuls 360 000 ont échappé à la mort, mais souvent avec des séquelles graves. Notre devoir moral, c'est de tout faire pour réduire ce nombre, voire pour supprimer toute expérimentation animale. En attendant, nous nous donnons bonne conscience en nous disant qu'ils sont utilisés pour la bonne cause, celle impérieuse et irréfragable de la science, et que nous ne pouvons pas assurer la santé des humains et faire progresser la science sans le sacrifice d'animaux vivants. Heureusement, la conscience et les opinions publiques ont évolué depuis le XIXe siècle, quand Claude Bernard ...
Je suis heureux de constater que le Gouvernement prend en charge ce sujet extrêmement important pour l'opinion publique, qui s'en préoccupe depuis de très nombreuses années. En outre, cela va dans le sens d'un progrès humaniste. Je serai heureux de travailler avec le cabinet de M. le ministre à la concrétisation de ma proposition de résolution, qui vise simplement à une accélération du processus, encore un peu long et coûteux. L'attente est forte et j'observe donc, je le répète, avec beaucoup de bonheur que le Gouvernement a pris cette question à bras-le-corps.
Les socialistes ont toujours un problème avec le travail !
C'est insupportable !
Le groupe Renaissance ne votera pas l'amendement.
Je n'ai pas cessé de dire, lorsque j'étais rapporteur spécial de la commission des finances sur ces questions, que l'outil diplomatique était à l'os. Désormais, nous sommes plutôt dans une phase ascendante, avec des investissements dans tous les domaines : ressources humaines, immobilier, contributions internationales, plans d'urgence, etc. L'enjeu a été défini par le président de la République : il ne s'agit pas de rebâtir ou d'être « au service d'une nostalgie », mais de se donner les moyens d'une action nouvelle, ce qui implique une adaptation de l'outil diplomatique. La réforme du corps diplomatique, qui faisait un peu figure d'épouvantail il y a ...
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Notre perception des partenariats entre la France et l'Afrique ne doit pas être surdéterminée par l'agitation de putschistes du Sahel et d'influenceurs prorusses ou salafistes. Deux exemples me paraissent révélateurs. Dans une de ces polémiques franco-françaises dont nous avons le secret, on nous affirmait, il y a quelques semaines, qu'à la suite du coup d'État au Niger, la France avait rompu tout lien de coopération culturelle avec les artistes du Sahel. Sur certains bancs de cet hémicycle, on faisait ressurgir le spectre de la morgue et du néocolonialisme français. Mais, évidemment, il n'en était rien. Les artistes maliens, nigériens ou burkinabés ...
Vendredi dernier, Sidiki Diabaté, le prince de la kora, a enflammé l'Arena de Paris-Bercy : les réseaux sociaux en ont relayé les images à Bamako, suscitant des milliers de témoignages de fierté devant la capacité de cet artiste malien à remplir une grande salle française. Autre exemple concret : dans la commune VI de Bamako, l'espace culturel Urgol Café, une initiative privée de l'universitaire Tiefing Sissoko, met à profit les expertises scientifiques, universitaires et professionnelles de la diaspora malienne pour promouvoir l'autonomisation des jeunes, en confrontant les acteurs du monde économique et du monde de l'éducation. L'ambassade de France a aidé ...
…complaisamment relayé sur les réseaux sociaux, qui croit trouver la cause de tous les maux de l'Afrique dans notre pays, ou dans l'Europe, et pourquoi pas dans le Président de la République !
Cette posture est non seulement dangereuse et funeste, mais aussi préjudiciable à nos partenaires africains eux-mêmes, qui veulent construire et non détruire.
Nous devons donc partir des besoins réels en Afrique, en considérant de façon lucide tant les possibilités considérables du continent que les risques qu'elles recèlent. Le problème de bon nombre de pays africains, c'est d'abord la pauvreté et un déficit énorme en infrastructures de base – routes, ponts, énergie –, pour lesquelles nous sommes encore très loin du compte. Comme me le confiait un ami très qualifié issu de la diaspora sénégalaise en France, dans sa ville d'origine, les jeunes, privés de toute perspective économique, partent en Mauritanie en pirogues, puis tentent l'aventure vers la Libye ou le Maroc à destination de l'Europe, ou vers le ...
…la France a clairement fait, ces dernières années, le choix du soutien à l'entrepreneuriat africain, de plus en plus souvent en lien avec les projets issus des diasporas – c'est une bonne chose. Il faut désormais démultiplier cette approche avec des projets à taille humaine, relatifs aux biens de première nécessité : agriculture, équipement urbain, éducation, formation. Le Président de la République l'a clairement dit dans son discours du 27 février : toutes les forces de la société française – les entreprises comme les universités et les collectivités territoriales – doivent être embarquées dans une diplomatie partenariale. Cette mise en ...
Ma question fait suite au rapport que j'ai remis récemment au Gouvernement sur le phénomène de retrait gonflement des argiles (RGA), qui est un impensé des politiques publiques relatives aux catastrophes naturelles. Pourtant, les RGA provoquent un véritable désastre affectant la France des petits propriétaires qui subissent de plein fouet ce que j'ai qualifié de krach climatique : toutes les catastrophes climatiques sont aussi des catastrophes humaines. Intégrés il y a trente-quatre ans au régime « Cat nat », modèle alliant mutualisation des risques et solidarité entre assurés dont il faut rappeler le caractère unique en Europe, les RGA n'ont pourtant jamais ...
Je vous remercie pour ces propos qui vont effectivement dans le sens du rapport, lequel vise à proposer des solutions au plus proche des sinistrés. Les sinistrés, qui auront le statut de victimes, apprécieront le travail accompli et les avancées qui seront réalisées par le Gouvernement en la matière.
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