Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "ukraine"

601 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...n. Face aux protestations paysannes, Staline décide d'accentuer le rythme des réquisitions – avec les méthodes que l'on connaît –, préférant la balance commerciale à la survie de millions de personnes. Ce qui nous fait dire aujourd'hui que cette répression est un génocide, c'est qu'elle était guidée par la volonté de détruire tout sentiment national dans les républiques soviétiques, notamment en Ukraine. Staline n'a pas seulement décrété la famine, il a stigmatisé toute une frange de la population de koulaks et l'a empêchée de se déplacer dans les villes et dans les autres républiques pour survivre. Entre 3,5 et 5 millions de personnes sont mortes à cause de cette folie, de cette politique d'extermination par la faim. Il s'agit aujourd'hui de reconnaître le caractère génocidaire de l'Holodomor....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

La famine comme arme de guerre, comme solution finale. Le grenier à blé de l'URSS transformé en cimetière des affamés. La famine impitoyable de 1932-1933 a été orchestrée, organisée et planifiée par un pouvoir soviétique cruel, vorace et assassin qui voulait piller et asservir l'Ukraine. Quatre millions d'Ukrainiens – certains avancent un chiffre encore plus important –, principalement des paysans, furent alors condamnés à la famine et à la mort. Dissimulée aux yeux du monde, cette tragédie est restée désespérément taboue pendant des décennies. À l'heure où des millions de paysans périssaient, condamnés à mort par un régime qui voulait briser leur résistance, le journal L'Hum...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

…en Ukraine – on vient de le voir –, mais aussi en URSS et dans les pays d'Europe de l'Est qui étaient sous sa coupe, et qui continue aujourd'hui en Chine, à Cuba ou en Corée du Nord. Il nous faut un Nuremberg du communisme qui nous permette de faire la lumière sur toutes ces atrocités, de tenter de comprendre pourquoi tant de nos intellectuels ont cautionné ces crimes – pourquoi, en 1989 encore, Georges Mar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...si confirmer aux Français, aux Européens et au monde que lorsque les valeurs essentielles et universelles sont en jeu, il n'y a plus ni majorité, ni minorité, ni centre, ni droite, ni gauche, mais une Assemblée nationale composée de femmes et d'hommes qui représentent la nation tout entière et qui, réunis dans un même élan d'humanité, votent en conscience. Alors ne regardons plus ailleurs. Vive l'Ukraine libre ! » Adoptons la proposition de résolution !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Nous savons qu'il y a plusieurs décennies, nos opinions publiques, nos pays ont fait preuve d'une incroyable complaisance à l'égard de ces crimes. Rappelez-vous : lorsqu'on traversait l'Ukraine, on baissait les stores pour ne pas les voir car les Soviétiques ne voulaient pas que l'on sache ce qui se passe. On a toléré tout cela !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Aujourd'hui, nous ne le tolérons pas, car nous ne voulons pas que cela recommence et que les intentions génocidaires qui sont à l'œuvre dans l'Ukraine actuelle puissent se prévaloir de notre silence ou de notre complaisance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Martin :

...mps limité, je me concentrerai sur votre système de conscription obligatoire. Tous les jeunes hommes grecs sont obligés de servir la patrie pendant neuf mois. Cette obligation ne concerne pas les femmes. Ce modèle existe depuis 1830 et il a peu changé, tandis que la majorité des pays européens ont intégralement professionnalisé leurs troupes. Quels sont les effets éventuels de la guerre menée en Ukraine par la Russie depuis un an ? Le gouvernement grec est-il poussé à reconsidérer son modèle d'armée fondé sur la conscription, au profit d'une armée plus professionnalisée ? Au contraire, la conscription lui apparaît-elle plus nécessaire que jamais ? Le service militaire obligatoire étant réservé aux hommes, le taux de femmes dans le personnel militaire grec n'est que de 4,2 %, contre 12,7 % en mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

...e de la préparation de la future loi de programmation militaire (LPM). Chacun connaît ici les liens très forts qui unissent la France et la Roumanie. Ces liens sont historiques mais aussi stratégiques, comme en a témoigné le déploiement très rapide, sur le sol roumain, d'un bataillon « fer de lance » de 500 militaires français et d'un système de défense sol-air Mamba, après l'invasion russe de l'Ukraine. Des membres de notre commission se sont déplacés en Roumanie. J'y suis allé dès le mois de juillet, avec Jean-Louis Thiériot et Isabelle Santiago, pour rencontrer nos forces mais aussi les autorités roumaines. Puis, il y a quelques semaines, François Cormier-Bouligeon et Bastien Lachaud s'y sont rendus, afin de contrôler les conditions de déploiement de notre détachement à Cincu. Lors de notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Monsieur le ministre, je vous remercie d'avoir accepté notre invitation pour parler de l'aide militaire de la France à l'Ukraine. Ce sujet important fait l'objet d'une forte couverture médiatique. Il est nécessaire de ne pas laisser libre cours aux nombreuses contre-vérités que nous avons pu lire dans la presse. C'est la raison pour laquelle notre commission a lancé une mission flash sur le soutien militaire à l'Ukraine, dont les rapporteurs seront MM. Lionel Royer-Perreaut et Christophe Naegelen. Une délégation de notre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

Le 23 février 2022, la Russie envahissait le territoire ukrainien et, si la menace russe pesait sur l'Ukraine depuis plusieurs années déjà, cette invasion revêt une dimension singulière : elle symbolise la fin de la paix sur notre continent, une paix durement acquise et jusqu'alors préservée. La guerre touche l'Ukraine et son peuple mais produit aussi des conséquences pour l'ensemble des pays européens. Outre les conséquences économiques et humanitaires directement liées à la crise, l'Europe entière est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

Un an après le début de la guerre en Ukraine, l'aide internationale est largement disséquée. Tel pays se montrerait particulièrement généreux. L'aide des États-Unis, qui disposent de la première armée du monde, s'élèverait à plus de 44 milliards de dollars. A contrario, tel autre pays ne ferait guère preuve de volontarisme. C'est ce qui est régulièrement reproché à notre pays par les médias et certains think tanks. Le classement de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Rancoule :

...oyés dans le cadre de la mission Aigle, aux côtés des forces roumaines. Ils font preuve d'un engagement remarquable, au service de la France et de ses alliés. Consacrant 2,5 % de son PIB à la défense, la Roumanie est l'un des pays de l'UE à dépenser le plus pour ses armées en proportion de son poids économique. En 2020, ce chiffre atteignait déjà 2,3 %, avant même le début de l'invasion russe en Ukraine. Aujourd'hui, le gouvernement roumain consacre plus de 20 % du budget de la défense à l'achat d'équipements et de matériel militaire. Que pensez-vous du retour de la haute intensité sur notre continent ? Quelles conclusions en tirez-vous pour les armées roumaines ? La Roumanie a fait part de son ambition de perfectionner sa marine en acquérant des corvettes et un sous-marin ; s'agit-il de votre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Je vous remercie d'avoir précisé que l'aide militaire à l'Ukraine ne sera pas comprise dans la LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

Depuis le début du conflit, l'Ukraine et la Russie subissent des pertes matérielles et humaines extrêmement élevées. Selon le site Oryx, qui étudie les renseignements disponibles en sources ouvertes, la Russie a perdu plus de 9 628 véhicules et l'Ukraine environ 3 077. Parmi les matériels détruits, on compte de nombreux chars d'assaut modernes, des pièces d'artillerie, des radars, des avions de chasse et même un croiseur. Ces chiffr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

La politique roumaine est imprégnée d'une donnée difficilement perceptible pour les Européens de l'Ouest que nous sommes : vous vous trouvez aux frontières de l'Ukraine et de la guerre qui sévit sur son territoire. Cette donnée géographique est essentielle pour comprendre la manière dont votre pays veut se présenter comme une base de l'Otan à l'est de l'Europe, en accueillant des sites militaires mais aussi des centres de formation et de nombreuses opérations communes comme la mission Aigle. À quel point l'évolution de la situation en Ukraine a-t-elle changé le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...de citer, et un pays en état de légitime défense, auquel nous devons apporter tout notre soutien. Il sera toujours temps de s'interroger sur le rôle et la responsabilité de l'Otan, des États-Unis et de ceux qui ont poussé leurs bases militaires jusqu'aux frontières de la Russie et provoqué le pouvoir russe, mais la réalité est connue : la Russie a violé l'intégrité territoriale d'un autre pays, l'Ukraine. Nous devons aider cette dernière à se défendre, à protéger ses civils, à empêcher les bombes russes de tomber sur les maternités, les écoles et les hôpitaux. Mais avant tout, nous devons tout faire pour mettre fin à cette guerre au plus vite et ne pas nous inscrire dans un conflit long, en empruntant la voie politique et diplomatique, celle de la négociation, dans l'objectif de faire respecter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Serre :

La crise en Ukraine est loin d'être terminée mais des enseignements peuvent déjà en être tirés, comme celui de la résilience de la population ukrainienne. Dans quel état d'esprit se trouvent les Roumains s'agissant de l'esprit de défense et des armées ? Des changements sont-ils envisagés ? Lesquels ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle D'Intorni :

Mes questions portent sur la fourniture d'avions de combat dans le cadre de l'aide française à l'Ukraine. Le 30 janvier, le Président de la République a annoncé que rien n'était exclu par définition, puis nous avons eu, le mois dernier, des échos de plus en plus importants au sujet d'une livraison de Mirage, mais la situation semble inchangée. L'Ukraine a perdu près de 57 aéronefs depuis le début du conflit, et vous avez vous-même indiqué, Monsieur le ministre, qu'il n'y avait pas de tabou. Tout por...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

Le soutien à l'Ukraine est un enjeu majeur qui prend de plus en plus d'importance à mesure que la guerre s'inscrit dans la durée. Alors que les forces ukrainiennes consomment actuellement plus de munitions que l'industrie de défense européenne n'est capable d'en produire, Bruxelles a incité les États membres à passer davantage de commandes communes. Loin des armements très sophistiqués dans lesquels les entreprises fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...les Abrams du côté américain. Ma première question porte sur le niveau d'ambition que nous nous fixons en matière d'aviation, c'est-à-dire nos objectifs concernant les Mirage que nous pourrions éventuellement céder, l'entraînement des pilotes et les délais envisagés. S'agissant des questions cyber, souvent évoquées par nos homologues ukrainiens, on pourrait notamment s'appuyer sur la plateforme Ukraine-Otan qui existe déjà, afin d'arrimer encore davantage l'Ukraine à l'Otan et d'aller plus loin dans la coopération en matière de cybersécurité et de cyber-renseignement.