601 interventions trouvées.
Ma question s'adresse au ministre des armées. Hier, le Président de la République a déclaré : « Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer […] des troupes au sol [en Ukraine]. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu ». En cette période de tension extrême, chaque parole doit être soigneusement pesée, pour ne pas faire sombrer le continent entier dans la folie de la guerre. Les Ukrainiens, et l'Europe, méritent mieux qu'un président cherchant à faire parler de lui, et ne faisant qu'ajouter l'improvisation à l'inconséquence, en détournant au passage les regards des v...
Monsieur le ministre, quand la France mettra-t-elle tout en œuvre pour soutenir l'Ukraine – non pas seulement pour l'aider à résister, mais bien à obtenir victoire ? Quand arrêterons-nous d'importer du gaz naturel liquéfié russe ? Quand sortirons-nous de notre dépendance à l'uranium enrichi russe ? Quand fournirons-nous les munitions et les armes demandées par les Ukrainiens ? Enfin, le Gouvernement soutiendra-t-il la proposition de résolution que je défends, avec d'autres parlementa...
Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, depuis deux ans, les Ukrainiens se battent pour leur liberté et pour notre sécurité à tous, face à l'agression. Depuis dix ans – et la « révolution de la dignité » du Maïdan –, ils meurent, le drapeau européen au poing, pour un avenir meilleur. En attaquant l'Ukraine, c'est cette aspiration européenne que la Russie veut assassiner. Nous avons, collectivement, trop tardé à donner aux Ukrainiens les moyens de vaincre l'agresseur.
Rappelons-le : abandonner l'Ukraine serait désastreux pour notre sécurité, et encouragerait les guerres de demain, à un moment où les États-Unis se détournent de notre continent. Vladimir Poutine espère que nous nous lasserons, que nous nous diviserons, et que le temps jouera en faveur de la Russie. Hier, les Européens, sous l'égide du Président de la République, ont répondu : nous tiendrons. Monsieur le ministre, l'Ukraine a beso...
Monsieur le Premier ministre, le président Macron a évoqué la possibilité d'envoyer des troupes françaises en Ukraine : « en dynamique, rien ne doit être exclu ». Nous serions alors de fait en guerre avec la Russie. Deux puissances nucléaires qui s'affrontent sur le territoire d'un tiers, ce n'est pas une option : c'est une escalade incontrôlée, irresponsable et insensée qui menace gravement la paix.
La dissuasion doit servir à protéger les intérêts vitaux de la France ; la France n'a jamais cru en un parapluie nucléaire ! La semaine dernière, un accord de défense a été signé avec l'Ukraine, une nation en guerre : c'est inédit ! Quand le Parlement pourra-t-il ratifier cet accord ?
... À quelques jours de l'élection présidentielle, le régime du Kremlin intensifie la répression. C'est pourquoi j'ai adressé aux députés de la Douma une lettre, cosignée par une centaine de collègues, que je remercie. Nous demandons la libération de tous les prisonniers politiques, rappelons notre attachement au principe démocratique de pluralisme et notre soutien sans faille à la souveraineté de l'Ukraine. À cet égard, l'ambiguïté du Rassemblement national ne peut plus être dissimulée. Alors que ses députés européens ont voté contre une résolution condamnant l'arrestation de Navalny, ils s'émeuvent maintenant de sa disparition tout en continuant à s'opposer à l'envoi d'armement à l'Ukraine. Il n'est plus possible de rester aveugle face au durcissement de la posture russe, aux manœuvres de déstab...
Hier, le chef de l'État, lors d'une conférence de soutien à l'Ukraine organisée dans l'urgence, a annoncé au débotté que l'envoi de troupes en Ukraine n'était pas exclu et qu'il serait mis en place une « coalition de missiles à longue portée » visant à « frapper la Russie dans la profondeur ». Cette déclaration improvisée, prononcée avec légèreté, comme si son auteur n'en mesurait pas toute la portée, sonne comme une fuite en avant militariste totalement irrespons...
Après certaines déclarations britanniques et allemandes qui nous demandent de nous préparer à une guerre européenne à brève échéance et la signature d'un accord militaire entre la France et l'Ukraine lourd de conséquences, cette déclaration belliciste du président, qui nous entraîne dans une escalade guerrière dangereuse pour tout le continent, ne peut que nous inquiéter.
Vous péchez à nouveau par excès d'optimisme, avec une prévision à 1 %, alors que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) vient de réviser la sienne à 0,6 %. S'y ajoutent des engagements de dépenses nouvelles – 3 milliards pour l'Ukraine, 500 millions pour les hôpitaux et 400 millions en réponse à la crise agricole –, dont on ignore le financement. Ma première question est donc simple : quand allez-vous présenter un budget rectificatif pour corriger ces erreurs et cesser de contourner le Parlement ? Ma seconde question est subsidiaire : lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, le groupe LIOT avait proposé des me...
...ant une commission inquiète et désireuse de contribuer, par la démocratie parlementaire, par une relation étroite avec le Gouvernement de la République, par un contrôle vigilant sans être tatillon, et par des délibérations budgétaires favorables, au maintien et au développement de l'outil dont vous avez aujourd'hui la responsabilité. La situation géopolitique créée en Europe par l'agression de l'Ukraine par la Russie figure naturellement au premier rang de nos préoccupations. Alors que les Ukrainiens semblent éprouver des difficultés à faire face aux nouveaux développements de la guerre, le Conseil européen a donné en décembre dernier l'impression d'une fuite en avant. Bien que globalement favorables à l'adhésion future de l'Ukraine à l'Union européenne (UE), nous estimons en effet que la décis...
Merci d'avoir tracé ce cadre. Bien des questions pressantes sont devant nous. Je pense à l'Ukraine – Quelle est notre stratégie pour soutenir ce pays ? Comment l'aide que nous lui apportons se compare-t-elle à celle de nos partenaires ? – mais aussi à l'Afrique, que j'ai eu tort de ne pas citer dans mon introduction, et notamment au Sénégal. En ce qui concerne le Proche-Orient, vous avez exposé des principes mais il faudra que nous précisions comment la solution à deux États pourrait prendre f...
Au nom du groupe Les Républicains, je vous souhaite une pleine réussite dans l'exercice de vos fonctions, monsieur le ministre. La période est marquée par un très net regain des tensions internationales, avec la remise en cause des principes sur lesquels était fondé l'ordre international depuis 1945, le retour de la guerre sur le sol européen en Ukraine, le conflit au Proche-Orient et la situation complexe observée en Indopacifique, avec la confrontation entre la Chine et les États-Unis. Pourriez-vous nous présenter plus concrètement vos priorités pour renforcer la place de la France et assurer la défense de ses intérêts sur la scène internationale ? En cette année électorale américaine, je me dois par ailleurs d'évoquer les récentes déclarati...
Merci pour ce tour d'horizon, en particulier s'agissant des négociations internationales sur le climat. Dans quelques jours, nous célébrerons le triste anniversaire des deux années de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Celle-ci a mis à mal le principe de l'intangibilité des frontières qui prévalait sur notre continent depuis plusieurs décennies. Nous n'avons pas attendu les propos de Donald Trump pour considérer que notre sécurité dépendait avant tout de nous. Le désengagement américain est en effet déjà ancien. Les Ukrainiens se battent pour nos libertés et nous devons bien évidemment être à leu...
...quipement militaire aux États-Unis et la politique de sécurité et de défense commune reste peu ambitieuse. Si votre volonté politique est indéniable, votre position semble isolée. À quoi cette « deuxième assurance vie » pourrait-elle ressembler ? Je salue les avancées proposées en matière de lutte contre la désinformation et l'allocation d'un fonds de soutien complémentaire en faveur de l'Ukraine, dont la résilience continue de nous impressionner. J'aimerais partager votre optimisme sur l'efficacité des sanctions infligées à la Russie mais j'ai le sentiment que l'économie et l'armée russes sont plus résistantes que nous ne l'avions imaginé. L'un des grands échecs révélés par ce conflit réside, selon moi, dans l'absence de soutien d'une majorité des pays du Sud à notre politique d'aide à l...
...t d'accusations à la marge et sans preuve formulées par Israël. Vous considérez que malgré les conclusions de la CIJ faisant état d'un risque génocidaire, accuser Israël de génocide serait immoral. Vous n'annoncez par ailleurs ni embargo sur les armes, ni sanctions économiques contre Israël. Comment réagirez-vous si la Chine envahit un jour Taïwan ou si la Russie décide de s'étendre davantage en Ukraine, en Géorgie ou dans un autre pays de l'Est ? Comment allez-vous garantir les droits des Arméniens face aux menaces de l'Azerbaïdjan si la France ne se prévaut du droit international que lorsque cela sert ses intérêts ?
...rope, qui nous rendra compte du Conseil européen des 14 et 15 décembre derniers, en présence d'une délégation de fonctionnaires parlementaires ukrainiens, que nous recevons dans le cadre d'un accord de coopération conclu entre l'Assemblée nationale et la Rada. Le dernier Conseil européen était directement lié à la situation ukrainienne. En approuvant l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, les chefs d'État et de gouvernement ont sans doute pris l'une des décisions les plus importantes des dernières décennies. C'est un message clair, envoyé à nos amis ukrainiens qui se battent avec courage, détermination et volonté pour recouvrer leur liberté, leur indépendance et leur souveraineté, ainsi qu'à la Russie qui mène une guerre injuste et brutale. En affichant cette volo...
Au nom du groupe Renaissance, je rappelle l'importance des décisions du dernier Conseil européen en matière d'élargissement. Ouvrir des négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie et accorder le statut de pays candidat à la Géorgie, sous réserve de l'application des recommandations de la Commission, envoie le signal politique, géopolitique et géostratégique que l'élargissement est la seule perspective crédible, sérieuse et valable à l'échelle du continent pour assurer la stabilité, la sécurité et la paix, à l'heure où la guerre d'agression menée par le régim...
Lors du Conseil européen des 14 et 15 décembre, les dirigeants des États membres ont abordé le sujet de l'élargissement de l'UE, qui concerne un nombre croissant d'États, parmi lesquels l'Ukraine et la Moldavie, davantage de pays des Balkans occidentaux, notamment la Bosnie, et la Géorgie. Selon une étude européenne d'octobre 2023, l'adhésion de l'Ukraine lui ferait bénéficier de plus de 186 milliards sur sept ans. Ce montant considérable augmenterait de fait la contribution des autres États membres de l'Union européenne, dont la France, qui est contributrice nette au budget de l'UE. Plu...