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La période appelle à la décence : les horreurs de la guerre ne sauraient représenter une chance économique. Nous souhaitons donc qu'un débat soit organisé concernant les modalités de l'aide française et européenne à la reconstruction de l'Ukraine, afin que le Parlement soit associé à ce processus.
...e ukrainien que nous voulons honorer cet après-midi. Jour après jour, les Ukrainiens forcent l'admiration du monde. Pour nous, il n'y a aucun doute : oui, la Russie a violé la souveraineté ukrainienne et porte seule la responsabilité du retour de la guerre en Europe, avec son cortège insensé de crimes contre l'humanité, de Boutcha à Kharkiv. Madame la Première ministre, si la France doit aider l'Ukraine – et notre pays n'a cessé d'étendre son soutien militaire, humanitaire et financier –, le conflit, figé depuis l'automne, connaît depuis plusieurs semaines des mouvements inquiétants, laissant entrevoir la perspective d'une offensive de grande ampleur de la Russie, qui pourrait aligner jusqu'à un demi-million de nouveaux conscrits. Le président Poutine, habité par les idées de destruction et de ...
Madame la Première ministre, vous devez vous appuyer sur le Parlement pour construire la position française. Vous devez partager avec nous un état des lieux réaliste de nos capacités en matière de soutien militaire, et nous présenter les scénarios de désescalade et de paix pour l'Ukraine qui guident le Gouvernement. La solidarité de la France envers le peuple ukrainien sera d'autant plus solide qu'elle sera éclairée et partagée : êtes-vous prête à organiser un débat au Parlement sur ce sujet ?
À l'instar de toutes les assemblées démocratiques, la Rada d'Ukraine est sœur de notre Assemblée nationale, et votre présence aujourd'hui, monsieur le président de la Rada, est d'autant plus symbolique que cela fera bientôt un an que la Russie a déclenché ce qu'elle refuse, encore et toujours, d'appeler une invasion, malgré des dizaines de milliers de morts, malgré les bombes lancées sur Kyïv, Kharkiv, Kherson ou encore Odessa, malgré les milliers de crimes de gue...
En accueillant des millions d'Ukrainiens fuyant les combats, nous avons rappelé que la fraternité n'était pas un vain mot ; en fournissant un soutien à la fois humanitaire et militaire à l'Ukraine, nous avons prouvé que les intimidations ne nous empêcheront jamais de venir en aide à un État souverain et à un peuple libre.
Merci, monsieur le président de la Rada, de vos mots pour notre pays et nos concitoyens. Dans toutes ses actions, la France a fait honneur à ses principes : dans le cadre de sa présidence de l'Union européenne, elle a ainsi organisé, en décembre, un sommet qui a permis de récolter des millions d'euros pour l'aide d'urgence et la reconstruction de l'Ukraine. En début d'année encore, la France était la première à annoncer, par la voix de son président, l'envoi de chars de combat aux forces ukrainiennes.
À ceux qui demandent jusqu'à quand nous soutiendrons l'Ukraine, nous n'apportons qu'une seule réponse : jusqu'à sa victoire.
Tant que l'Ukraine n'aura pas recouvré sa pleine souveraineté et les Ukrainiens leur liberté, nous serons à vos côtés, comme nous le serons, demain, pour célébrer votre appartenance à l'Union européenne.
Madame la Première ministre, monsieur le président de la Rada, chers collègues, nous sommes profondément touchés par le drame que subit le peuple ukrainien. C'est pourquoi nous avons toujours condamné l'invasion du territoire souverain de l'Ukraine et appelé au rétablissement des principes du droit international, piétinés depuis bien trop d'années par ceux qui devraient les défendre. Cette guerre européenne fratricide a vu naître une remarquable mobilisation, qui cherche à atténuer la souffrance de ceux qui subissent le conflit. Elle est le témoignage de notre identité, car elle n'est pas née uniquement de l'action des nations, mais égalem...
...ser définitivement l'équilibre du monde : la victoire militaire de la Russie lancerait un signal dramatique à ceux qui pensent pouvoir, demain, régler leurs conflits territoriaux par la force ; la livraison au compte-gouttes d'armements offensifs signerait probablement une guerre de Cent Ans ; et un engagement total de l'Otan, seule hypothèse permettant véritablement d'envisager une victoire de l'Ukraine, conduirait à une troisième guerre mondiale. Si le conflit n'est pas résolu par la voie diplomatique, les pays qui siègent au Conseil de sécurité des Nations unies auront échoué à défendre la paix. Ils seront retournés à l'application de la loi du plus fort, annihilant ainsi la souveraineté des peuples et l'espoir d'une justice internationale. C'est pourquoi nous soutenons les actions diplomatiqu...
Monsieur le président de la Rada, je vous remercie pour votre intervention. Votre présence ici nous engage : j'avais déjà eu l'occasion de le faire chez vous, à Kyïv, en décembre, mais au nom du groupe Horizons et apparentés, que je préside, je veux vous assurer à nouveau de tout notre soutien. Près d'un an après le début de la guerre en Ukraine, et quatre-vingt-dix ans après la plus grande famine que le pays ait connue, voilà que resurgit le spectre de l'Holodomor – M. le président l'a évoqué. La Russie menace une nouvelle fois la sécurité alimentaire des peuples, c'est donc nécessairement l'affaire de tous. Rappelons qu'avant l'invasion russe, l'Ukraine était le quatrième exportateur mondial de maïs et de blé. Mais avec la guerre, la R...
...rencontré le Premier ministre ukrainien, M. Chmygal, dans l'enceinte du Palais-Bourbon, je tiens à remercier le président de la Rada pour l'honneur qu'il fait à la représentation nationale française et à vous renouveler en sa présence, madame la Première ministre, l'expression du soutien indéfectible des députés du groupe Socialistes et apparentés à l'action française et européenne en faveur de l'Ukraine
depuis ce funeste 24 février, ainsi qu'aux sanctions prises contre la Russie de Vladimir Poutine et ses dirigeants. Les occasions ne nous ont d'ailleurs pas manqué de manifester ce soutien par le dépôt ou le vote de résolutions, mais aussi, de manière plus directe, par la voix de Valérie Rabault lorsque celle-ci vous a accompagnée, madame la présidente, ainsi qu'une délégation de députés, en Ukraine. Nous sommes désormais nombreux à nourrir l'espoir, j'oserai même dire la conviction, que la victoire sur l'obscurantisme du régime de Poutine est non seulement possible mais, pour nous tous, nécessaire.
Cette victoire ne sera complète que lorsque l'Ukraine aura recouvré sa pleine et entière souveraineté, c'est-à-dire ses frontières internationalement reconnues, celles de 1991 ;
elle suppose également la création d'un tribunal spécial visant à établir les responsabilités et juger les auteurs des crimes commis lors de la guerre, le versement d'indemnités, la libération de tous les Ukrainiens déportés en Russie. Cependant, je voudrais à présent, madame la Première ministre, vous interroger au sujet d'une autre aide que nous devons à l'Ukraine. Après un tel conflit, gagner la paix, une paix civile durable, constitue un défi non moins vertigineux que de gagner la guerre. Si l'unité des Ukrainiens force aujourd'hui l'admiration, ils retrouveront dans la victoire les divisions politiques et culturelles qui, comme dans tout autre État, existaient avant la guerre ; s'y superposeront les cicatrices et traumatismes du conflit, l'expérience de...
Au-delà de la guerre, au-delà du devoir de solidarité collective, durable, sans faille, qui est le nôtre jusqu'à la libération du peuple ukrainien et au rétablissement de sa souveraineté dans les limites internationalement reconnues de son territoire, je souhaiterais aborder une question proche de l'impératif catégorique : celle du sens profond que revêt la promesse d'une adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. Porte-parole d'un groupe passionnément attaché à la construction de l'Europe, je vous invite, madame la Première ministre, à tordre le cou à l'idée perverse selon laquelle cette adhésion sonnerait le glas de l'aventure communautaire, telle qu'à l'appel des Français et des Allemands, nous l'avons conçue et menée à partir du 9 mai 1950.
Nous, au MODEM, faisons le pari inverse : nous attendons de ce grand rendez-vous un double enrichissement de notre projet commun. Par son courage, par son héroïsme, l'Ukraine nous enseigne que le droit n'est rien quand la force n'est pas, que l'exemplarité est vaine quand l'esprit de résistance fait défaut ,
que l'Union ne sera qu'une apparence si elle ne se donne pas les moyens d'armer ses valeurs. Grâce à vous, chers amis d'Ukraine, nous faisons enfin nôtres les paroles que Thucydide prête à Périclès : « Il n'y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans vaillance ». Si l'Ukraine nous rappelle au devoir de vaillance nous lui ouvrons un monde dont l'accès lui avait jusque-là toujours été refusé : un monde où la force n'exclut pas le droit, où l'on sait que l'on ne défend vraiment ses intérêts légitimes qu'à la conditi...
À travers vous, monsieur le président de la Rada, vous qui combattez avec courage, avec force, avec détermination l'invasion russe, c'est le peuple ukrainien que je souhaite saluer : face à vous, le mythe de la puissance russe s'est étiolé. Au nom du groupe écologiste, je tiens à vous assurer de notre soutien et de notre solidarité. Dans ce combat, l'Ukraine défend des valeurs que nous partageons : liberté et démocratie. Par conséquent, c'est l'honneur de la France que d'avoir accueilli les Ukrainiens arrachés à leur maison, à leur famille, à leurs amis. La Russie de Vladimir Poutine espérait isoler l'Ukraine de l'Europe : elle nous a rapprochés. Nos peuples n'ont jamais été aussi liés ; demain, une Ukraine rétablie dans son intégrité territoriale i...
... ont montré au monde entier ce que signifie l'engagement d'un peuple résolu à défendre son territoire. Depuis février dernier, la Russie a fait le choix de la guerre, de l'escalade ; la France reste aux côtés du droit, en ce sens que, comme il est normal, elle prend toute sa part de l'aide fournie à un État voisin et ami en détresse. De manière régulière, appuyée, suivie, nous apportons ainsi à l'Ukraine un soutien diplomatique et matériel, et nous affirmons notre sincère solidarité avec le peuple ukrainien. Cette aide n'est pas uniquement nationale, du ressort de l'État : elle provient de toutes les strates territoriales – communes, départements, régions, comme le Grand Est en offre un parfait exemple. En plus de la diplomatie, de l'humanitaire, de l'armement, nombreux sont les domaines dans le...