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Trois euros trente : c'est actuellement le tarif social d'un repas au restaurant universitaire. Ce tarif, qui avait augmenté de 7 % en seulement deux ans, durant le quinquennat Hollande – faites ce que je dis, non ce que je fais – est gelé depuis la dernière législature, grâce au soutien de l'État et à un gros travail des Crous pour faire face à l'inflation des denrées alimentaires et pour respecter les objectifs de la loi Egalim – loi du 30 oc...
Quel sens y aurait-il à étendre ce tarif à tous les étudiants ? J'ai un enfant qui entrera à l'université à la prochaine rentrée ; il est rattaché à mon foyer fiscal et bénéficie de mon soutien.
Grâce à cette proposition de loi, nous pourrions nous honorer d'inscrire dans le marbre de la loi que les étudiants bénéficient d'une tarification sociale. Ce serait une avancée extraordinaire et la marque de notre attention pour ceux qui sont en grande précarité. Nous pourrions également nous honorer de prendre en compte ceux qui connaissent des difficultés passagères. Le débat est intéressant car il oppose deux notions, celle d'égalité – consistant à offrir les mêmes aides à tous – et celle d'équité – consistant à offrir l'aide la...
Oui, si la possibilité d'inscrire dans la loi une tarification sociale des repas constitue un rendez-vous historique, je ne suis pas favorable à ce que l'on y précise le coût du repas lui-même. Que représentera 1 euro dans cinq, dix ou quinze ans ?
C'est le principe de la tarification sociale qui doit être inscrit. Ce texte impose un débat digne, apaisé, sans insultes, car il pourrait être historique.
Sur le papier, cette proposition de loi semble reposer sur une bonne idée, mais ce n'est qu'une apparence. En effet, la solution, même si elle est facile, n'est pas juste, alors que les Français attendent de nous que nous adoptions des textes pour répondre à leurs besoins. Le groupe Horizons et apparentés votera donc contre la généralisation du tarif à 1 euro à l'ensemble des étudiants.
Le présent amendement vise à réécrire l'article 1er afin que le tarif d'un repas distribué par un Crous ne puisse être supérieur à 2 euros, et à 1 euro pour les étudiants boursiers ou en situation de précarité identifiés par le réseau des œuvres universitaires. Il est fondamental de soutenir notre jeunesse qui fait face, dans une proportion importante, à une précarité alimentaire réelle. À juste titre, cette proposition de loi rappelle qu'en 2020, 43 % des étudian...
Trouvez-vous juste que l'enfant d'un député bénéficie du même tarif qu'un étudiant étranger qui arrive en France et n'a pas le droit aux bourses ?
Le tarif social s'applique à la majorité des étudiants et le tarif très social est réservé aux boursiers et précaires. C'est cela la justice sociale, ce sont des tarifs différenciés !
Enfin, s'agissant de l'amendement n° 14, le montant des tarifs ne relève pas de la loi, mais il est fixé chaque année.
Notre amendement vise à diminuer de 1 euro le prix du repas pris au Crous pour tous les étudiants, en maintenant le tarif à 1 euro pour les étudiants boursiers et non-boursiers en situation de précarité extrême. Sur l'année universitaire, cela constituerait une économie non négligeable pour les étudiants. Comment prétendre être l'une des plus grandes puissances mondiales si nous ne donnons pas les moyens à nos enfants d'étudier correctement, sans le stress des fins de mois qui touche, hélas, de trop nombreux França...
Les députés du groupe Renaissance veulent inscrire dans la loi l'instauration du tarif social minoré déjà en vigueur ; surtout, nous voulons assurer la bonne information de tous les étudiants qui peuvent y prétendre. Le présent amendement prévoit donc une obligation d'informer tous les étudiants de l'existence du tarif social minoré. En effet, au-delà de l'inscription de droits dans la loi, nous voulons que tous ceux qui sont éligibles y accèdent. L'information serait donnée aux ...
…malgré les tentatives de ne pas l'appeler en discussion. La vérité, c'est que vous ne voulez pas assumer vos votes car vous refusez cet article sur les tarifs réglementés !
…et je vais vous dire pourquoi ! Votre bouclier tarifaire ne fonctionne pas. Il ne fonctionne pas parce que les plus modestes vont voir leurs factures augmenter, tandis que les plus riches pourront continuer à surconsommer ,
Dans ma circonscription, aucun maire n'est aidé ; ils supportent seuls l'augmentation des tarifs de l'énergie. Ce qui est en jeu, c'est le fonctionnement des cantines et des gymnases, c'est la manière de vivre de nos concitoyens. C'est toujours la même chose : ce sont les petits artisans et les commerçants qui sont pris à la gorge par l'augmentation des prix de l'énergie !
Voilà la réalité ! Vous vous cachez derrière un argument réglementaire alors qu'en fait, la vérité est politique. Allons jusqu'au vote : assumez vos votes, devant les Français, et rétablissez les tarifs réglementés !
Vous n'avez pas voté le bouclier tarifaire !
C'est un amendement de cohérence défendant la mesure que j'ai exposée tout à l'heure : proposer un engagement de deux heures au service d'une collectivité locale aux étudiants qui bénéficieraient de la tarification à 1 euro. Il s'agit d'une mesure de bon sens relative à l'équilibre des droits et des devoirs. Elle permettrait également de rappeler que la solidarité nationale a une valeur et un coût ; on ne peut pas faire croire aux gens qu'il existe de l'argent magique.
...'est ainsi. Je ne ferai pas la liste de ces commerçants et artisans qui voient leur facture exploser. Même à 280 euros hors taxes le mégawattheure, le prix est multiplié par deux ou par trois. Toutes les rodomontades n'y changeront rien : le bouclier ne marche pas, tout simplement. La seule solution – nous disons d'habitude que c'est la révolution, mais pas cette fois –, c'est l'application d'un tarif réglementé pour tous dans le cadre d'un service public sous la forme d'un Epic – un établissement public industriel et commercial –, c'est-à-dire un service public de l'électricité intégré et rénové. On peut se cacher derrière des arguties pour échapper au débat politique,…