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J'entends un amalgame entre le premier et le second degré. Bien que 1 117 postes soient supprimés dans le premier degré, le taux d'encadrement s'améliore. Pour le second degré, l'ajustement porte sur moins de 500 postes. Quant aux tensions de recrutement, elles ne concernent que des disciplines très spécifiques comme la technologie ou la musique. Les besoins sont en revanche globalement satisfaits pour les disciplines relatives aux savoirs fondamentaux. Avis défavorable.
... démontré l'importance du rôle de l'ONF en matière de prévention. Or ses effectifs ont diminué de façon significative au cours des dernières années. Plusieurs amendements visent à les réaugmenter, de 95 à 4 000 équivalents temps plein (ETP) : nous avons le choix du niveau de notre réponse ! Mais les risques augmentent, les épisodes de sécheresse aussi, dans le temps et dans l'espace. Le nombre de postes doit être à la hauteur de l'enjeu.
Lors de la précédente législature, j'étais rapporteur spécial pour cette mission. Les opérateurs du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires ont subi d'énormes suppressions de postes au cours des dernières années, dont la dangerosité est mise en lumière par les situations de crise que nous connaissons. Depuis cinq ans, et plus encore depuis l'été que nous venons de vivre, j'espère que nous parviendrons à réunir une majorité pour adopter l'un des amendements visant à renforcer ces opérateurs, notamment l'ONF. Aux yeux de quiconque a observé la propagation des feux de forêt d...
Selon les chiffres du ministère de l'Éducation nationale, plus de 4 000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus à l'issue des concours de recrutement cette année. Cet amendement expose l'une des solutions que nous proposons au manque de candidats au concours. En effet, nous souhaiterions mettre en place un plan de prérecrutement en créant une nouvelle voie de recrutement des personnels de l'éducation, afin de favoriser l'accès des jeunes issus de tous les milieux sociau...
Ces cinq dernières années, le précédent Gouvernement a détruit 7 900 postes dans le second degré, soit l'équivalent de 175 collèges. Cela a des conséquences éducatives importantes, notamment une augmentation du nombre moyen d'élèves par classe : entre 2017 et 2022, le nombre de classes de plus de 30 élèves au lycée a crû de 5 % et le nombre d'heures de cours non remplacées a été multiplié par deux, alors que le nombre d'élèves a augmenté de 96 000. Nous proposons donc d...
Le Gouvernement, après avoir supprimé près de 8 000 postes sous le précédent mandat, envisage d'en supprimer encore 481 dans le second degré à la rentrée 2023. Au lycée comme au collège, on dépasse bien souvent les 30 élèves par classe et il manque au moins un enseignant dans les deux tiers des établissements. Le PLF poursuit cette folie destructrice, qui va encore dégrader le taux d'encadrement et les conditions de travail. Il est donc proposé de rétab...
...sont des amendements de repli. L'impact du changement climatique, en France, est pire que ce qui a été modélisé précédemment, à hauteur de 50 %. Le réchauffement est d'ores et déjà de 1,7 degré, ce qui fait peser un risque colossal sur nos forêts. Nous ne pouvons pas nous contenter de stabiliser les effectifs, il faut les augmenter de façon significative. L'amendement II-CF1099 vise à créer 4 000 postes, ce qui nous ferait revenir au niveau de 1999 ; le II-CF1100 propose d'en créer 2 000.
Avis favorable. Il s'agirait de postes d'ouvriers forestiers et de fonctionnaires, directement affectés aux forêts. Un tel recrutement enverrait un signal positif aux agents de l'ONF, qui ont particulièrement souffert au cours des dernières années.
Les agences de l'eau ont subi de nombreuses suppressions de postes, dont 171 entre 2017 et 2022. Pour 2023, aucune création de postes n'est envisagée. Nous souhaitons en créer 256. Je reprends ma litanie de corbeau de mauvais augure : parmi les problèmes majeurs auxquels la France sera confrontée en raison d'un réchauffement climatique plus sévère qu'attendu se pose celui de la ressource en eau – son abondance, son partage, sa pollution. Compte tenu de son imp...
Je souhaite que la politique ambitieuse d'attractivité du métier d'enseignant engagée par le Gouvernement porte ses fruits et permette de pallier les éventuelles carences. En effet, derrière chaque poste ouvert, il n'y a pas forcément un enseignant. De plus, la géographie de l'offre d'enseignement ne correspond pas toujours à la géographie de la demande. Si le ministère a entamé un travail pour recruter des enseignants dans toutes les disciplines, partout sur le territoire, il n'y a toutefois pas de besoin particulier d'augmentation du nombre de postes.
L'amendement II-CF664, plus raisonnable que le précédent, prévoit 171 créations de postes dans les agences de l'eau, soit l'équivalent des suppressions de postes du premier mandat Macron. Les agences de l'eau connaissent de réelles difficultés de fonctionnement, alors même que la ressource en eau est décisive pour les décennies à venir.
...tive) pour 2023. Si l'expérimentation de deux heures supplémentaires d'EPS au collège va dans le bon sens, les moyens ne sont pas donnés à l'éducation nationale pour promouvoir la pratique physique et sportive des élèves. Dans de nombreux établissements du second degré, il manque des professeurs pour assurer les horaires obligatoires, ce qui ne permet pas une pratique de qualité. La baisse de 170 postes au Capeps en 2018 n'a pas été enrayée.
L'EPS n'est pas une discipline en tension, les volumes de recrutement étant suffisamment élevés pour couvrir les besoins exprimés par les académies. Cela permet d'ailleurs un recours plus limité que dans d'autres disciplines aux contractuels. De plus, en raison de l'accroissement des départs à la retraite prévus dans les prochaines années, le volume global de postes offerts au concours a augmenté de 4 % à la session 2019 et de 2 % à la session 2020. Enfin, en raison de la création d'un enseignement de spécialité d'EPS en lycée d'enseignement général et technologique et d'un bac professionnel « métiers du sport », il est envisagé une augmentation de 20 postes en 2022, ainsi qu'une diversification du vivier avec un troisième concours. Avis défavorable.
L'amendement II-CF662 augmente lui aussi les crédits alloués à l'OFB mais dans une proportion plus raisonnable, pour revenir aux effectifs de 2017, soit treize postes supplémentaires. D'après un rapport publié il y a quelques jours par le WWF, 70 % des poissons, des mammifères et des oiseaux ont disparu au cours des cinquante dernières années. Il est temps de se montrer à la hauteur de l'urgence.
...s, violents orages, incendies dévastateurs. Depuis l'été dernier, les Français perçoivent clairement le fait que nous sommes entrés dans un nouveau régime climatique. Pourtant, les opérateurs publics en mesure de fournir une expertise en matière de prévision et d'adaptation au changement climatique souffrent d'une gestion comptable qui les prive de moyens. De 2014 à 2021, Météo-France a perdu 602 postes, l'IGN 254 et le Cerema 633. Il faut mettre un terme à cette logique. Nous devons disposer d'une expertise publique opérationnelle, à l'heure où le changement climatique devient un enjeu de sûreté nationale. Nous proposons de rendre à ces trois organismes les moyens publics dont ils disposaient en 2014.
Au cours des dernières années ont eu lieu des « restructurations », selon le terme couramment employé. Compte tenu des enjeux, la création des postes nécessaires pour assurer de nouvelles missions, telles que la manipulation d'un supercalculateur, est absolument indispensable. Avis favorable.
Météo-France est un opérateur très précieux pour prévoir et anticiper les phénomènes climatiques. L'amendement II-CF661 vise à augmenter ses crédits à hauteur de 21 millions d'euros, pour compenser la baisse de 439 ETP constatée depuis 2017. Le projet de loi de finances (PLF) prévoit 6 créations de postes, ce qui est loin du compte. Nous en proposons 423, pour revenir au niveau de 2017.
Si les professeurs font peu appel à la formation, c'est parce qu'ils travaillent déjà dans des conditions dégradées : ils n'ont pas le temps et, s'ils partent en formation, ils vont devoir rattraper le retard. Il faut donc augmenter le nombre de postes pour que les enseignants soient en mesure de suivre des formations.
... situations comme celle qu'a connue la Corse cet été surviennent : plus personne n'est capable de lancer l'alerte sur l'inadéquation entre les modèles et une situation nouvelle due au changement climatique. Il faut savoir ce que l'on veut. Si l'on considère que la France a toujours besoin de l'un des meilleurs opérateurs météo au monde, il faut lui donner des moyens, quitte à financer tel ou tel poste de prévisionniste qui n'est pas rentable. Cela permet d'anticiper des situations semblables à celle de cet été – et il y en aura d'autres. Dans ces cas-là, on le regrette, le prévisionniste de terrain qui aurait pu donner l'alerte ! Je ne sais pas quel amendement il faut adopter, mais nous devons envoyer un message clair pour le renforcement des effectifs de Météo-France. Cet été il y a eu quelq...
...années » : cette phrase n'est pas extraite du programme de La France insoumise, mais d'un rapport rédigé par le sénateur Les Républicains Gérard Longuet. En 1980, le traitement d'un enseignant équivalait à 2,3 SMIC ; aujourd'hui, il est de 1,2 SMIC. Cette dévaluation du traitement des enseignants est allée de pair avec la dévalorisation de leur métier. Aux derniers concours de recrutement, 4 000 postes n'ont pas été pourvus.