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Le plan logement outre-mer 2019-2022 (dit PLOM 2) va bientôt se terminer. Son bilan va être réalisé afin de préparer le PLOM 3. C'est le bon cadre de travail. Je suis d'accord avec la remarque de Perrine Goulet : nous pouvons utiliser nos prérogatives.
Le groupe Renaissance s'abstiendra. J'avais rédigé un rapport sur l'habitat indigne lors de la précédente législature, et je crains malheureusement que les 13 % d'habitat indigne qui ont été évoqués par la rapporteure soient en deçà de la réalité. L'outre-mer fait face à des situations extrêmes, avec des logements parfois sans eau ni électricité. Les difficultés ne sont pas seulement d'ordre financier : les problèmes de maîtrise du foncier se cumulent avec les difficultés techniques. Un travail considérable reste à faire.
Lorsqu'on parle de culture et d'identité, on touche à des choses essentielles. Ceux qui, dans les outre-mer, postulent à une validation des acquis de l'expérience dans le domaine des arts traditionnels et de la culture sont obligés de s'adresser à l'université de Poitiers. Ce sont des personnes qui ne maîtrisent pas les fondamentaux de notre culture qui jugent nos artistes : c'est un comble ! Nous demandons au Gouvernement un rapport sur le dispositif de validation des acquis de l'expérience pour le s...
Avec votre autorisation, je défendrai également l'amendement n° 1317 dont je suis cosignataire. Ces trois amendements visent à appeler la vigilance du Gouvernement sur la fin programmée du mécanisme de défiscalisation en outre-mer prévu par le code général des impôts avec des dates, pour certaines, très proches : 2023 pour les réhabilitations de logements et 2025 pour l'investissement productif et le logement social. Nous avons déjà un peu abordé le sujet hier soir. Je ne doute pas que personne ici ne songe à mettre un terme à ce mécanisme, mais le fait est que cette échéance proche pose des problèmes aux porteurs de proj...
Mes chers collègues, vous avez sans doute remarqué un élément frappant dans la discussion du budget des outre-mer : souvent, les crédits ne sont pas totalement consommés, qu'il s'agisse de ceux de la mission "Outre-mer " à proprement parler ou des crédits destinés aux outre-mer mais relevant d'autres ministères. On l'explique généralement par une faiblesse de l'ingénierie. Il faut des années pour mettre en place un projet, et parfois trois ou quatre ans avant de le voir aboutir. C'est la raison pour laquell...
Nous sommes unanimement d'accord, je crois, pour soutenir l'investissement dans les territoires d'outre-mer. Cinq dispositifs cohabitent actuellement : l'un n'est pas borné dans le temps, ce qui pose d'ailleurs un petit problème ; trois sont valables jusqu'en décembre 2025 ; le dernier est valable jusqu'en décembre 2023. Pour rester fidèle à la doctrine que défend la commission des finances depuis un certain temps, il me paraît très important de ne proroger un dispositif que pour une période déterminé...
Inutile de vous dire que je ne suis pas d'accord avec M. le ministre. Il nous dit que ce n'est pas l'usage. Mais l'usage, nous le fondons nous-mêmes en prenant les décisions nécessaires. Vous savez que les investisseurs ont besoin de visibilité, surtout en outre-mer. Des dispositifs arrivent à terme l'année prochaine, et vous comprendrez très bien que cela crée une certaine frilosité. Or nous avons besoin d'investissements pour créer des emplois et de l'activité dans les outre-mer. Monsieur le ministre, c'est vous-même qui l'avez répété à l'envi : ce sont les activités qui créent des emplois. Je le dis souvent, et cela fait parfois rire certains collègues :...
Il s'agit de proroger de deux ans le dispositif de défiscalisation pour la rénovation des logements libres en outre-mer. Son extinction est programmée fin 2023 et nous demandons donc sa prolongation jusqu'à la fin de l'année 2025.
Nous venons de voter sur tous les bancs des amendements en faveur de l'investissement en outre-mer. Je vous propose un bémol, puisque mon amendement vise à exclure de la défiscalisation les investissements néfastes au climat ou à la biodiversité. C'est 184 millions de défiscalisation pour un projet de centrale au charbon en Nouvelle-Calédonie, ou encore 227 millions pour le projet de mine d'or en Guyane. Pour lutter contre le réchauffement climatique, je vous invite donc à voter cet amendement...
Merci, cher Charles de Courson. Les outre-mer basent en grande partie leur développement sur le tourisme. L'amendement prévoit d'intégrer l'assiette foncière dans la base éligible pour les travaux de rénovation et de réhabilitation des friches hôtelières. En l'état actuel de la doctrine fiscale et des textes en vigueur, un exploitant qui fait l'acquisition d'une friche hôtelière en outre-mer aux fins de rénovation et de réhabilitation ne peu...
Il souligne une petite bizarrerie du dispositif de défiscalisation outre-mer. Depuis 2010, la production d'énergie renouvelable à partir de l'énergie solaire est exclue du mécanisme de soutien à l'investissement productif. Cette exclusion était motivée par le fait que le mécanisme de la contribution au service public d'électricité (CSPE) permet de soutenir le prix de rachat de l'électricité renouvelable. Le tarif réglementé bénéficie à tous les Français de métropole et d'...
Nous partageons tous la volonté de développer la production d'énergie solaire dans les territoires d'outre-mer, où elle est particulièrement adaptée. Nous allons examiner bientôt des amendements qui demandent des crédits supplémentaires pour de nouvelles réductions d'impôt au bénéfice des énergies renouvelables. Sans doute des mécanismes qui étaient très utiles il y a un an le sont-ils un peu moins aujourd'hui du fait de l'augmentation des prix de l'énergie. Notre soutien aux énergies renouvelables doit d...
Monsieur le ministre délégué, vous avez raison, la défiscalisation outre-mer avait bien entraîné la création d'une bulle spéculative dans nos collectivités. Le prix généré par les porteurs de projet était alors bien supérieur au prix constaté par le producteur. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et la démarche engagée, d'ici à 2023, nous permettra d'examiner l'intérêt de la défiscalisation dans différents secteurs, en particulier dans celui des énergies renouvelables. Nous ...
Issu d'un travail commun avec la Fédération des entreprises des outre-mer (Fedom), cet amendement propose que les investissements en matière de transition énergétique réalisés dans le cadre de projets de construction ou de rénovation soient éligibles à l'aide fiscale, quel que soit le secteur d'activité. Les acteurs économiques ultramarins seraient ainsi incités à intégrer des équipements de transition énergétique dans leurs nouveaux programmes d'investissement ou de r...
Nous nous rangeons donc à cette position de travail et de sagesse. Nous venons d'entamer le dialogue avec le nouveau ministre chargé des outre-mer, M. Carenco. Nous le connaissons bien car il parcourt régulièrement les outre-mer et participe souvent à des réunions avec les élus de ces territoires. Il manifeste à notre égard une écoute à laquelle nous n'étions pas habitués et a répondu à nos appels avec un sens parfait du dialogue. Je retire l'amendement.
Je ne suis pas ici pour demander plus, mais j'ai du mal à accepter moins ! Ces deux amendements ont un objectif commun : corriger l'injustice qui existe actuellement dans l'application des incitations fiscales dans les territoires d'outre-mer. L'amendement n° 2371 vise à permettre au secteur productif de l'île de Saint-Martin – une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 de la Constitution, ancienne commune de la Guadeloupe – de bénéficier d'un taux de réduction d'impôt sur le revenu de 45,9 %, comme les collectivités de Guyane et de Mayotte, au lieu du taux de 38,25 % actuellement appliqué. C'est d'autant plus injuste que l...
...n connais pas l'histoire ni l'origine. Peut-être peut-il s'expliquer par une différence en matière d'attractivité touristique : votre territoire, étant encore plus touristique que les autres, a peut-être moins besoin d'aide ? Je ne suis pas en mesure de l'expliquer. Je suis désolé de vous demander le retrait de votre amendement, au profit de la réflexion globale que le ministre délégué chargé des outre-mer s'est engagé à mener avec vous, afin de remettre à plat l'ensemble de ces sujets.
Il vise à augmenter le plafond de la base éligible à l'aide fiscale dans le cadre des travaux effectués par les organismes de logements sociaux (OLS) ultramarins dans leur parc existant, en le faisant passer de 50 000 à 150 000 euros par logement, afin de leur permettre de procéder véritablement à la réhabilitation et à la rénovation de leur parc de logements, dans les collectivités d'outre-mer et en Nouvelle-Calédonie. Vous savez qu'aucune limite n'est fixée en ce qui concerne les logements neufs ou ceux acquis par les OLS auprès de tiers ; s'agissant des logements déjà présents dans leur parc immobilier, en revanche, l'aide est plafonnée à 50 000 euros, alors que rien ne le justifie.
Nous proposons nous aussi que le plafond passe de 50 000 à 150 000 euros. Je veux attirer votre attention sur l'importance du présent amendement, compte tenu du vieillissement du parc de logements en outre-mer. En effet, sur les 160 000 logements sociaux que comptent les territoires d'outre-mer, 40 % ont plus de vingt ans. Il faut aussi mentionner les risques spécifiques auxquels sont exposés ces logements sur nos territoires, en particulier les cyclones, d'où la nécessité non seulement de les rénover mais aussi de les adapter aux conditions de plus en plus difficiles qu'ils subissent, en lien avec les...
... contribuables paient aujourd'hui assez d'impôts pour pouvoir bénéficier d'une telle réduction ? Franchement, cette hausse du plafond me paraît tout à fait excessive, et je vous propose à nouveau de faire preuve de sagesse en intégrant cette question, qu'il est légitime de poser – la rénovation des bâtiments est absolument nécessaire –, dans la réflexion globale que le ministre délégué chargé des outre-mer s'est engagé à mener l'année prochaine. Demande de retrait.