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Cet amendement de ma collègue Christelle D'Intorni vise à souligner que se greffe bien entendu à l'enjeu des outre-mer celui des zones économiques exclusives – ZEE –, qui sont un des éléments majeurs de la puissance française. En effet, grâce aux ZEE, nous sommes la deuxième puissance maritime du monde. Par conséquent, après le mot « outre-mer », nous suggérons d'insérer les mots « , particulièrement nos zones économiques exclusives (ZEE) ». Cet amendement tend à souligner à quel point les ZEE sont un élément im...
...os armées. Ce territoire est essentiel pour notre activité économique, en raison de ses ressources naturelles énergétiques et halieutiques. Ainsi, cet amendement vise à inscrire dans la loi que la protection du territoire national ne doit pas faire l'impasse sur notre ZEE, tout particulièrement dans le contexte de la montée en puissance de la Chine et de la Russie. Nous proposons, après le mot « outre-mer », d'insérer les mots « et de nos zones économiques exclusives (ZEE) ».
Il vise également à insérer les mots « et de nos zones économiques exclusives (ZEE) », après le mot « outre-mer » dans le rapport annexé. Vous remarquerez que, sur ce sujet, les amendements du groupe RN, de la manière dont ils sont rédigés, s'intègrent plus facilement dans le rapport annexé que l'amendement du groupe LR – du reste, Mme D'Intorni brille par son absence. Nous sommes plusieurs à insister sur cette question ; tant mieux ! La France est grande : elle possède la deuxième plus importante ZEE du ...
Il vise également à insérer les mots « et de nos zones économiques exclusives (ZEE) », après les mots « ensuite, il s'agit d'améliorer notre contribution à la protection du territoire national, singulièrement de nos territoires d'outre-mer ». Les problèmes relatifs à la pêche et au développement durable ont été évoqués. Je souhaite insister sur la question des hydrocarbures, qui, demain, pourraient être source de conflits, notamment dans les îles Éparses. Leurs fonds regorgent de l'équivalent de 15 milliards de barils de pétrole et de 5 milliards d'euros de réserves de gaz naturel, ce qui représente 2 000 milliards d'euros potenti...
...n permanence, afin de dissuader les éventuelles revendications territoriales ou les pilleurs de ressources. La question des moyens affectés à ces missions est plus que jamais un enjeu stratégique. L'objet de cet amendement est donc d'inscrire explicitement, au sein du rapport annexé, l'objectif de renforcement de la protection de nos ZEE. Ainsi, à la première phrase de l'alinéa 8, après le mot « outre-mer », nous proposons d'insérer les mots « et de nos zones économiques exclusives (ZEE) ».
J'émets un avis favorable sur l'ensemble de ces amendements, sauf sur celui de Mme D'Intorni, qui vise à insérer les mots « plus particulièrement » devant « ZEE ». De mon point de vue, cette mention ne se justifie pas car il s'agit de préserver tout autant les territoires d'outre-mer.
Le principe de l'ajout de la mention relative aux ZEE ne pose pas de problème. Toutefois, il ne faut pas qu'on donne l'impression que les territoires dits d'outre-mer ne représenteraient, pour la France, qu'un bénéfice en termes de ZEE.
En effet, lorsqu'on écoute la majorité d'entre vous, il n'y a que cela qui importe. Or, je rappelle que, comme certains, ici, ont pu le dire, ces territoires souffrent d'un sous-développement chronique, d'une importante pauvreté et d'une très grande faiblesse économique. Il est bien beau d'évoquer les ZEE, mais qu'en est-il des moyens de développement ? Les territoires d'outre-mer ne peuvent pas être uniquement les béquilles vertes ou bleues de la France hexagonale.
…ou d'autres ressources naturelles que nous pourrions, comme l'expliquait à l'instant notre collègue Blanchet, exploiter demain, car il ne s'agit pas de les laisser en friche. Pour cela, il nous faut des navires. Si j'ai bien compris, le projet de loi de programmation militaire (LPM) prévoit trois patrouilleurs outre-mer. Sera-ce suffisant, monsieur le ministre ? Certes, ces navires ne sont pas les seuls à pouvoir intervenir, mais ceux-ci sont les mieux adaptés à ce type de mission. Au-delà de la pétition de principe, qui peut nous réunir, je souhaiterais savoir si nous disposerons des moyens adéquats pour contrôler ces territoires gigantesques. Plusieurs l'ont déjà dit, notre zone économique exclusive est la de...
...ter sur un point sans exclure les autres – c'est le sens de cet adverbe. J'aurais souhaité que cet amendement soit adopté, car il convient de veiller à ce que, au-delà des pétitions de principe qui nous rassemblent, nous ayons les moyens adéquats pour exercer ces missions. Mais nous aurons ce débat ultérieurement. Je retire donc l'amendement, en m'excusant auprès de mon excellent collègue de nos outre-mer.
Nous souhaitons insister sur l'importance de coordonner l'ensemble des stratégies, notamment la stratégie indo-pacifique, avec les collectivités locales et les députés de l'ensemble des territoires d'outre-mer. En effet, ces stratégies ne doivent pas être élaborées sans ces territoires. Nous ne voulons pas être uniquement des porte-avions ou des ponts pour la France hexagonale ; nous voulons que ces stratégies servent d'abord le rayonnement des outre-mer, puis, par ruissellement, la France hexagonale. Mauruuru !
Nous aimons trop nos territoires d'outre-mer pour que je vous laisse dire que la France les considère uniquement comme des porte-avions.
J'aimerais, monsieur le ministre, que vous me donniez les raisons pour lesquelles votre avis est défavorable. J'ai compris que nous discuterions des outre-mer plus tard. Ce n'est pas moi qui ai choisi que mon amendement soit examiné à ce moment-là…
Cependant, je veux bien faire l'effort de le retirer si, plus tard, monsieur le ministre, vous acceptez d'évoquer les outre-mer.
Monsieur le ministre, à la lecture du projet de LPM, on voit que vous n'avez pas oublié vos premières amours, les outre-mer : vous leur dédiez 13 milliards d'euros, 800 millions d'euros pour la modernisation des infrastructures, et 800 militaires supplémentaires – merci pour ces moyens. L'objet de cet amendement est de préciser davantage la stratégie de la nation concernant les outre-mer. On parle souvent de les protéger, de garantir leur souveraineté ou de les défendre contre la pêche illicite, mais ces territoires ...
Nous soutiendrons sans problème cet amendement. Je souhaite simplement ajouter que, lorsqu'il y a des échanges diplomatiques avec des pays voisins de nos territoires, nos élus, parlementaires ou élus locaux, ne font pas partie des délégations, ce qui est très dommage. On est donc loin aujourd'hui de s'appuyer sur les outre-mer comme le demande M. Metzdorf.
Nous n'avons pas non plus de problème de principe avec cet amendement, d'autant que les territoires d'outre-mer sont partie intégrante de la République – j'ai d'ailleurs été choqué par l'emploi qu'a fait tout à l'heure du verbe « enraciner » l'un de nos collègues du groupe LIOT, qui semblait perdre de vue, en les distinguant, que les outre-mer, c'est la République, et que la République, ce sont les outre-mer. Cela me gêne ; me gêne encore plus le fait que l'amendement laisse penser qu'il s'agirait de s'ap...
Il vise à compléter l'alinéa 8, afin de consolider notre lutte contre les ingérences. En effet, la multiplication des conflits et des compétitions mondiales induit un renforcement de ces compétitions et des ingérences, aussi bien dans l'Hexagone qu'outre-mer, vis-à-vis de notre ZEE – nous avons eu l'occasion d'en débattre lors de l'examen d'amendements précédents. L'ouverture de nouvelles voies dans l'Arctique en raison du réchauffement climatique crée de nouvelles possibilités économiques et fait de l'océan Atlantique le théâtre d'influences elles aussi nouvelles. Près de nos côtes, comme au large de la mer d'Iroise, il n'est ainsi pas rare d'obser...
Ces amendements sont très importants, et nos collègues ont bien résumé la situation. S'agissant des territoires d'outre-mer, du moins de la Guyane – mais je parlais de ce sujet avec mon collègue Le Gayic, élu de Polynésie –, le câble nous connectant à internet vient des États-Unis. S'il est coupé, nous ne perdrons donc pas 80 %, mais bien 100 % de nos données. Il n'y aura plus rien ! Comble de l'ironie : alors que la Guyane accueille le premier lanceur européen envoyant des satellites en orbite dans le monde entier, ...
Il faut en finir avec l'opération Sentinelle, ce qui ne signifie pas qu'il faut en finir avec la protection du pays : elle doit être transférée vers les policiers du ministère de l'intérieur et des outre-mer, pour lesquels nous demandons d'importants renforts.