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Interventions sur "militaire"

353 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

Le ministère des armées fait face à des difficultés structurelles en ce qui concerne son schéma d'emploi. Si les cibles de recrutement prévues par la loi de programmation militaire pour les années 2019-2025 ont globalement été atteintes, les départs ont été trop nombreux pour permettre la croissance attendue des effectifs. En effet, les rémunérations offertes par le secteur privé attirent les informaticiens les plus qualifiés, dont les compétences sont pourtant essentielles au développement d'une cyberdéfense de premier plan. Cet amendement vise donc à obtenir des précision...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...idan, propose un BTS – brevet de technicien supérieur – en cyberdéfense. En effet, comme vous le dites vous-même dans l'exposé sommaire de l'amendement, ce domaine ne nécessite pas que des personnels avec un niveau d'ingénieur : il requiert aussi des opérateurs dont la qualification est certes de qualité, mais moins longue. En interne, l'objectif est donc de capter de jeunes sous-officiers ou des militaires du rang qui souhaiteraient rejoindre ce champ d'action. En définitive, le domaine cyber fait donc l'objet d'une formation externe avec le BTS que j'ai mentionné, et bénéficie également de passerelles internes. C'est pourquoi je nourris l'espoir que vous acceptiez de retirer cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Vous le savez, les militaires n'ont pas le droit de se syndiquer. Pour s'exprimer sur leurs conditions d'exercice et de vie, ils ne peuvent s'adresser qu'aux représentants de grades et aux différents organismes placés auprès de l'exécutif, qui informent le Parlement à sa demande. Nous considérons que c'est insuffisant et nous avons observé ce qui se passe dans de très nombreux autres pays européens mais aussi en Amérique du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

... peut arriver, c'est vrai, que des difficultés surviennent. Le cas échéant, il existe dans chaque unité des représentants de catégories : ce sont des sas, en quelque sorte, dans lesquels des soldats du même grade peuvent consulter des professionnels dont la fonction est reconnue, ce qui permet, en général, de faire remonter d'éventuelles difficultés. S'y ajoute le Conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM) ainsi que le Haut Comité d'évaluation de la condition militaire (HCECM), soit tout un dispositif qui permet aux soldats de s'exprimer. Il est ainsi possible de repérer tout ce qui pourrait dysfonctionner dans les conditions d'exercice du militaire, que ce soit à l'échelle de l'unité ou de façon plus générale à l'échelle d'une armée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Tout ce que nous dit le rapporteur est parfaitement exact et le dispositif en vigueur est tout à fait utile. Il n'empêche que tous ces éléments dépendent de l'exécutif ; selon moi, il serait nécessaire que le législatif soit également une voie de recours pour les militaires. Ce n'est vraiment pas révolutionnaire ! Cela se fait dans quasiment tous les pays qui sont nos alliés, membres de l'Otan. Je ne vois donc pas pourquoi ce qui serait bon pour les autres ne le serait pas pour nous, d'autant que la plupart du temps, vous êtes les premiers à chercher l'inspiration du côté de nos alliés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

…quand la réforme qui a cassé le corps diplomatique a été adoptée, et je pense que votre ministère en est directement affecté. En effet, quand il y a moins de diplomates et moins d'attachés culturels, moins de soft power, ce sont les militaires qui se retrouvent en première ligne. C'est exactement ce qui se passe en Afrique dans des régimes qui ont été travaillés au corps par des pays comme la Russie et la Turquie, et qui deviennent hostiles. C'est ainsi que nous avons dû partir du Mali, par exemple. Je me permets de revenir sur ce sujet parce qu'il est essentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Nous avons beaucoup parlé des coopérations qui ne fonctionnent pas, mais nous n'avons pas parlé de celles qui fonctionnent ! Je pense en particulier à la coopération militaire franco-britannique. Ce n'est pas complètement un hasard si elle fonctionne mieux que la moyenne. D'abord, nous sommes des puissances militaires assez comparables : nous sommes en effet dotés de l'arme nucléaire et possédons les deux seules véritables armées complètes d'Europe. Par ailleurs, nous avons signé les accords de Lancaster House, qui s'avèrent plutôt fructueux, notamment en matière nuclé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Lorsque les coopérations fonctionnent avec des pays amis, nous sommes pour. Mais étrangement, elles n'apparaissent pas dans le rapport annexé. Ainsi, nous souhaiterions insérer, après l'alinéa 62, un alinéa sur la coopération militaire franco-britannique, qui s'effectue notamment grâce au centre hydrographique et radiographique Epure, dédié aux programmes nucléaires. Cette coopération fonctionne bien : aussi pourrions-nous l'étendre au spatial et au cyber. Encore une fois, la doctrine du Rassemblement national est claire : quand ça marche et que c'est bon pour la France, c'est oui ; quand ça ne marche pas et que ça nous ralent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Je comprends votre volonté de renforcer la réserve, cher collègue, mais votre amendement l'amoindrit et ne va pas dans le sens de ce qu'attendent les réservistes. Ils veulent être reconnus, c'est ce qui ressort des auditions, et la reconnaissance passe par l'absence de distinction entre actifs et réservistes lorsque ceux-ci sont en unité ou en fonction. Ils veulent être reconnus comme militaires et intégrés à un commandement avec leurs camarades actifs. Bien sûr, les membres d'une même unité savent qui est réserviste, mais les réservistes ne veulent surtout pas que le grand public le sache. C'est ce risque que prend votre amendement. Je voterai donc contre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...éfinitive, nous ne sommes pas loin d'être d'accord ; d'autres amendements seront sûrement encore défendus sur ce sujet-là. S'entêter sur un projet en particulier donne l'impression que c'est le pays d'origine qui est plus important que la réussite du projet. Là, nous ne comprenons plus ! Qu'en est-il du projet même, surtout quand il fonctionne ? Par exemple, nous avons de très bonnes coopérations militaires avec les Belges, dont nous n'avons pas parlé :…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

Vous m'avez ôté le mot de la bouche : il faut de la cohérence. Tant mieux si les forces sont équipées en hélicoptères NH90, mais encore faut-il que ceux-ci soient opérationnels. Le présent projet de loi de programmation militaire prévoit donc une augmentation de 40 % du budget de maintien en condition opérationnelle (MCO), pour le porter à 49 milliards d'euros. S'y ajouteront les sommes consacrées à la consolidation des différents soutiens, question liée. En effet, être cohérent, c'est assurer le maintien en condition opérationnelle du matériel, mais aussi soutenir les femmes et les hommes qui l'utilisent, les former, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

S'agissant du Scaf et du MGCS, si j'étais taquin à mon tour, je dirais que, comme nos partenaires et nous n'avions pas, sur le papier, les mêmes besoins ni la même stratégie, on pouvait imaginer que les choses n'iraient pas très loin. Néanmoins, comme l'a dit M. Belhamiti, « donnons sa chance au produit » – même si le matériel militaire n'est pas un produit qui se vend au supermarché !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il vise à fixer l'objectif de garantir les intérêts de la France dans le cadre de coopérations militaires industrielles européennes dont notre pays prendrait l'initiative, mais également celui de permettre aux nations européennes de se fournir en matériel européen. Nombre de pays européens achètent du matériel américain alors qu'il existe des solutions alternatives européennes. Force est de constater que les nations européennes n'achètent pas l'avion A400M, pour ne citer que lui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...ne peut pas imposer une telle solution à nos industriels car ils sont libres de leurs choix et de leurs investissements. Je le répète, nous sommes d'accord. Ma rédaction offre la possibilité de ne s'approvisionner ailleurs qu'en l'absence de solution souveraine. C'est important car il ne faut jamais oublier les contrats opérationnels et l'importance de la réponse aux besoins opérationnels de nos militaires dans des délais raisonnables. Enfin, n'oublions pas le coût. Il ne s'agirait pas de développer une solution souveraine qui coûte cent fois plus cher – mais je n'ose l'imaginer. Votre demande étant satisfaite, mon avis sera défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

…considérant que ce sont les aléas normaux de la vie diplomatique et des partenariats industriels et militaires ! Mais si vous n'en disposez pas, si vous ne la fournissez pas, alors je vois bien que vous surjouez l'indignation. Soyez sérieux : nous n'avons pas de problème avec l'Allemagne et nous n'avons pas proposé d'envahir ou de vitrifier Berlin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Gonzalez :

...ratégique. Un accord de coopération en matière de défense a été signé en avril 2017, en vertu duquel la marine française effectue des exercices réguliers avec la marine chypriote, parfois conjointement avec d'autres marines européennes. La France fait aussi partie des principaux fournisseurs d'armement de Chypre. En conséquence, Chypre, de par sa situation géographique et compte tenu des accords militaires déjà entérinés, doit être considérée comme un partenaire privilégié de la France en Europe et intégrer la liste préconstruite par le Gouvernement à l'alinéa 63 de cette LPM.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Avant d'aborder le fond de l'amendement, je voudrais profiter du fait que nous avons longuement évoqué les munitions pour rendre hommage aux travailleurs de ce secteur d'activité très particulier. Des accidents y surviennent en effet, et l'un de ces travailleurs a perdu la vie au mois de mars dernier. Nous avons rendu hommage aux militaires – à bon droit, évidemment – mais n'oublions pas les ouvriers qui s'engagent également pour la défense de leur pays en s'exposant à des risques graves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Colombier :

...n matière de défense, cela doit se traduire en particulier par l'achat réciproque de matériel. Nous avons trop vu certains de nos partenaires – je ne les citerai pas de nouveau, car nous en avons parlé à plusieurs reprises – privilégier du matériel américain alors que la France proposait des offres équivalentes. À offre égale, un partenaire doit privilégier la France pour l'achat de son matériel militaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

...à un rapport annuel qui donnera lieu à un débat en séance publique à l'Assemblée nationale. Il paraît essentiel de contrôler, au moins a posteriori, l'exportation d'armements, à l'image de ce que l'on devrait faire pour les opérations extérieures (Opex). C'est d'autant plus nécessaire au regard de partenariats stratégiques qui ne respectent pas le droit international, comme la coopération militaire avec l'Arabie Saoudite, à l'origine d'une crise humanitaire au Yémen. Le Gouvernement a également choisi de poursuivre ses coopérations avec l'Égypte du président al-Sissi, qui utilise des armes livrées par la France pour réprimer le peuple égyptien. Si vous refusez de subordonner l'exportation des armements au respect des principes du droit international et des valeurs démocratiques défendues p...