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Interventions sur "industriel"

875 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...rais également revenir sur la notion d'économie de guerre. J'ai quelque peu du mal à comprendre comment une économie de guerre peut fonctionner en période de paix, étant entendu que l'économie de guerre induit d'y dédier l'ensemble des ressources du pays lorsque celui-ci est en guerre, qu'il s'agisse des matières premières ou des ressources humaines. En période de paix, je ne vois pas comment des industriels pourraient mettre en place une économie de guerre. De fait, l'aspiration à l'économie de guerre exprimée dans cette LPM et plus largement par l'exécutif ne sert-elle pas plutôt à masquer l'absence de prévisibilité pour les commandes étatiques, avec la volonté de demander aux industriels de prendre des risques ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Etienne :

... En premier lieu, je m'adresse à M. Pierre Éric Pommellet. Les précédentes LPM montrent le risque chronique de l'accroissement du report de charges sur le décalage de programmes consacrés en programmation. Dans ce cadre, le rapport annexé au PLPM ne contient aucune trajectoire de réduction de report de charges, contrairement à la loi en cours. Comment Naval Group appréhende-t-il la planification industrielle et financière du porte-avions de nouvelle génération ? La trésorerie de votre groupe sera-t-elle capable d'absorber les reports de charges et possibles retards de paiement massifs de cet équipement stratégique pour nos armées ? Ma question suivante s'adresse à M. Emmanuel Levacher. Il apparaît que les cibles Griffon – amputées de 28 % d'ici 2030 –, Jaguar – réévaluées à la baisse de 30 % – et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle D'Intorni :

... clés que sont le système de drone et le vecteur. Cette approximation fausserait toutes les annonces et perspectives capacitaires de notre armée en la matière. Ainsi, tel qu'annoncé, l'armée de Terre devrait bénéficier d'une cible passant de 5 systèmes à fin 2023 à 17 systèmes dont les vecteurs seront armés à fin 2030. S'agit-il de systèmes ou de vecteurs ? Un certain flou persiste, car en termes industriels et en matière de défense, cela change tout. En tant que président de ce grand groupe industriel faisant la fierté de notre pays et équipementier en la matière, pouvez-vous nous éclairer sur la réalité des équipements prévus dans cette nouvelle LPM ? Plus globalement, de par votre positionnement stratégique, comment jugez-vous la place des drones dans cette loi ? Enfin, en tant qu'industriel fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

... armes de la France sont aussi ceux qui participent à la défense de la France ; c'est toujours l'occasion de le redire et de le redire à vos équipes. Cette LPM prévoit qu'un certain nombre de programmes seront différés dans le temps. Quelles en sont les conséquences concrètes sur vos chaînes de production ? Dans quelle mesure êtes-vous capables d'étaler ces reports sans remettre en cause l'outil industriel ? Par ailleurs, dans la mesure où les succès à l'export sont essentiels à l'absorption de ces reports, pensez-vous que les perspectives à l'export vous permettent de les compenser ? Que peut faire l'État pour aider ces exportations ? M. Chamussy a ouvert une piste avec les contrats d'État à État, mais je souhaiterais en entendre davantage, notamment sur ce qui peut et doit être mis en œuvre. Ma ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Devant le Parlement, le ministre des armées a indiqué que les marchés budgétaires prévus pour cette LPM étaient parfois limités par les capacités de production des industriels. J'entends que vous vous inscrivez en faux par rapport à cette justification donnée à la trajectoire budgétaire qui vous est proposée dans le texte. Aussi, je souhaiterais vous interroger respectivement sur vos périmètres et sur vos capacités à produire plus rapidement au titre de l'économie de guerre. Avez-vous des exemples concrets et récents de montées en cadences réussies à nous donner ? Pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

La trajectoire fixée par le projet de LPM dépend grandement de notre industrie et de sa réactivité. Ce partenariat entre l'État et les grands industriels de défense sera la clé de la réussite de notre politique de défense. Le bilan de la précédente LPM a déjà démontré que notre BITD est suffisamment solide pour évoluer au rythme de nos armées. Cependant, les défis sont encore nombreux pour les entreprises si nous souhaitons véritablement passer à l'économie de guerre. Dans cette logique d'économie de guerre, l'article 24 de la LPM met en place un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

...armée. Or il n'y aura pas de LPM réussie sans un accompagnement de notre BITD également réussi. Dans cette perspective, la DGA a annoncé vouloir consolider et renforcer l'agilité de notre BITD au cours des six prochaines années, en prêtant notamment une attention particulière aux PME, aux chaînes d'approvisionnement et au soutien aux exportations. J'ai récemment eu l'occasion d'échanger avec des industriels de la défense à Issoire, dans ma circonscription. Il s'agit de fournisseurs de rang 1, qui m'ont fait part de plusieurs problématiques auxquelles ils sont confrontés. Par exemple, ils ont pointé la difficulté à trouver un équilibre entre leurs clients civils et militaires. La LPM 2024-2034 supposant une montée en charge des commandes militaires, il leur sera difficile de continuer à honorer les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Une partie de mes questions ont déjà trouvé réponse au fur et à mesure des prises de parole. Celles-ci concernaient notamment l'article 23, l'article 24, le décalage des frégates. J'adresserai donc la question de ma collègue qui a dû nous quitter en cours de séance. Un discours s'est développé sur les insuffisances des industriels pour expliquer les étalements de livraisons. Cette réponse nous est souvent apportée pour expliquer certaines situations, mais les auditions successives nous apportent des éclairages quelque peu différents. Qu'en est-il donc pour Naval Group et dans quelle mesure les exportations soutenues par l'État peuvent-elles permettre d'assurer la pérennité des chaînes de production, même si les commandes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ma première question concerne la frappe dans la profondeur et la relocalisation de la capacité de production des outils de type lance-roquettes unitaires (LRU). Quel est votre regard d'industriel, notamment sur la possibilité de transformer l'A2SM pour une capacité de frappe dans la profondeur ? Ma seconde question s'adresse plus particulièrement à l'amiral du Ché. La souveraineté spatiale étant absolument vitale, comment analysez-vous ce que l'on pourrait qualifier de "politique peu lisible" de l'Allemagne dans le spatial ? Dans quelle mesure cela peut-il nous mettre en difficulté ? Peu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Cormier-Bouligeon :

...tien Lecornu. Considérés comme une variable d'ajustement budgétaire depuis la fin de la guerre froide, les obus de gros calibre utilisés par les tirs d'artillerie sont devenus une denrée recherchée depuis le début du conflit en Ukraine. À Bourges, au cœur du Berry, Nexter et ses collaborateurs sont au centre de ce défi stratégique, en alliant la qualité du travail de précision avec une production industrielle à monter en puissance. En effet, en février 2022, avant le déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine, Nexter produisait sur son site berruyer environ 40 000 obus par an. Pour répondre à la reconstitution souveraine des stocks de munitions, Nexter travaille à augmenter de moitié ses capacités de production d'ici 2024, et à les doubler – vous me corrigerez si je me trompe – en 2025. Je souha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Je reviendrai sur la question des réserves, en abordant trois dimensions. M. Duhamel soulignait, en fin d'intervention, que les réserves industrielles, si elles existaient, induiraient de reformer les personnels n'étant plus à niveau. S'agit-il d'une fin de non-recevoir à cette volonté de créer des réserves industrielles ? Ou allez-vous vous mettre en ordre de marche afin de déterminer comment continuer à former ces personnels pour qu'ils puissent toujours être opérationnels, comme cela se pratique dans les réserves déjà existantes en France...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Messieurs, votre participation à la réflexion et à la préparation de cette LPM est la clé de sa réussite. M. Saudo a déjà répondu à une partie de mes interrogations sur la volumétrie des drones. Je me concentrerai donc sur deux autres éléments. Tout d'abord, quel regard portez-vous sur les transformations en cours à la DGA ? En particulier, la DGA souhaite muscler la contribution des industriels au MCO. Sa feuille de route inclut aussi la nécessaire programmation des besoins des armées pour fournir plus de prévisibilité aux industriels, en particulier dans les domaines du cyber, du spatial et du numérique en général. Le temps du développement est long et l'investissement initial et significatif. Quel regard portez-vous donc sur la coopération avec la DGA pour le déploiement de ces progr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

L'agilité est un mot couramment utilisé pour exprimer le changement de paradigme des industriels de la défense en marche vers l'économie de guerre. À l'échelle des fournisseurs de rang 1 et au-delà, cette nécessaire agilité est souvent plus difficile à mettre en œuvre. Les points de blocage sont plus nombreux. Je ne citerai que l'exemple de la constitution de stocks stratégiques, qui nécessite des investissements financiers et des capacités de stockage suffisantes. À cela s'ajoute le problè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Belhamiti :

...s cette nouvelle LPM, ce que nous sommes déjà parvenus à réaliser lors de la précédente LPM. Ces volumes d'armement sont également gages d'efficacité car ils sont ancrés dans les réalités de la guerre moderne et ils répondent à la nécessité de faire face aux nouvelles menaces, notamment le retour de la guerre de haute intensité, tout en prenant en compte les réalités du marché et de notre filière industrielle de défense Grâce à notre BITD, aux PME, ETI et start-ups innovantes qui composent industrie de défense, nous pourrons pleinement relever les défis capacitaires. Il est donc nécessaire que ces acteurs soient inclus et renforcés par les grands chantiers à venir. À ce titre, j'ai posé au ministre des armées lors de son audition devant notre commission la question de l'inclusion de l'ensemble de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

J'ajoute que nous auditionnerons prochainement les industriels mais également le comité Richelieu, afin de donner la parole aux PME.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Le ministre de la défense a parlé de l'annualité de cette LPM comme d'un plancher et non d'un plafond ; j'ai donc suggéré de réfléchir en termes de fourchettes. Ces fourchettes ne posent-elles pas précisément un problème de visibilité dans le domaine industriel, pour lancer des programmes ? Ensuite, je m'interroge sur la protection des entreprises de souveraineté. Je pense ici à Atos et notamment aux calculateurs de haute performance aujourd'hui logés dans Evidian. Quels moyens la LPM offre-t-elle à la DGA pour assurer la protection de ces actifs de souveraineté ? J'aimerais donc vous entendre sur la stratégie que l'État compte mener pour protéger Evid...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

...s liminaires étaient une nouvelle fois très éclairants. Au regard de l'instabilité internationale, la transformation de notre BITD pour lui permettre de produire plus et plus rapidement est aujourd'hui indispensable. Pourtant, le contexte international mais aussi national crée des tensions, à plusieurs égards. Il y a quelques jours, j'ai réuni un conseil économique de circonscription composé des industriels de la défense de mon territoire (Constellium, Aubert - les difficultés de montage de dossiers de financement et notamment l'éligibilité à ceux prévus par France 2030 ; - les problèmes d'accès aux matières premières ; - la fragilité des trésoreries ; - des espaces de stockage parfois insuffisants pour constituer des stocks stratégiques ; - la durée des délais d'opérabilité des équipements ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

...pérations, pour appuyer le MCO, compte tenu notamment de la durée des cycles de réparation et de leurs coûts ? Enfin, lors de l'exécution de la précédente LPM, une task force avait été créée pour suivre les difficultés rencontrées au sein de l'industrie de défense dans la livraison des Griffons et mettre en place des mesures de rebond destinées à alimenter les trésoreries défaillantes des industriels, notamment à travers les anticipations de commandes. Anticipez-vous donc que la DGA va devoir poursuivre ce type de soutien ? Quelles en seront les priorités ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Sorez :

...ources humaines pour augmenter les cadences de production, d'autant plus que l'industrie de défense repose sur des compétences dont l'acquisition prend du temps. Comment pensez-vous que les difficultés de recrutement actuelles pourraient affecter l'économie de guerre et quelles sont les mesures que vous envisagez pour y faire face ? Par ailleurs, considérez-vous que les propositions d'une réserve industrielle ou du développement de prêts de main-d'œuvre entre industries pourraient être pertinentes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

...es programmes d'armement français, mais aussi de l'entraînement des forces. Elle alerte sur les conséquences engendrées par la réduction des moyens. En effet, entre 2008 et 2023, les effectifs sont passés de 1 224 à 935 ETP, soit une perte de près de 25 %. Ce même rapport note que les capacités de la DGA EM sont vieillissantes et saturées. Par conséquent, peu de créneaux d'essais sont alloués aux industriels pour leurs besoins propres, alors même que la présente LPM prétend augmenter les équipements, en particulier les munitions et les programmes d'entraînement de nos forces. Ce projet de loi donne-t-il à la DGA EM les moyens d'assurer sa mission dans le contexte d'un retour vers la haute intensité et d'exigence renforcée sur le soutien ?