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Interventions sur "importation"

105 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

...a production française. Monsieur le ministre, voilà un scandale absolu auquel vous devriez mettre fin ! Comment nos agriculteurs peuvent-ils s'en sortir dans ces conditions, d'autant plus si on y ajoute un climat ultrafavorable et un coût du travail nettement inférieur au Maroc ? Rappelons tout de même que le salaire horaire moyen y dépasse à peine 1 euro, contre 14 euros en France. En 2023, les importations de tomates marocaines ont bondi de 20 %. Les experts, les agriculteurs et les Français, tous constatent cette concurrence déloyale, mais vous, vous persistez et vous signez. On continue, on s'en fout que la filière des tomates soit complètement à l'abandon dans nos territoires ruraux ! Nous devons systématiquement privilégier l'approvisionnement national, faire appel au marché européen seulemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

...entaire ouvrent grand les portes à une concurrence déloyale qui étrangle le secteur. Comment pouvons-nous accepter que des produits importés, soumis bien souvent à des normes moins contraignantes, inondent nos marchés et ruinent les producteurs locaux ? Prenons un exemple récent : l'accord de libre-échange avec le Chili – un coup de poignard dans le dos de nos éleveurs. Il prévoit entre autres l'importation de 9 000 tonnes de porc, de 2 000 tonnes de bœuf, de 4 000 tonnes de viande ovine et de 18 000 tonnes de volaille. Nous sommes loin de ce que disait la ministre Thevenot le 29 janvier dernier : « Nous ne pouvons pas laisser notre agriculture à la merci de la concurrence déloyale. » Pendant que nos agriculteurs se battent pour survivre, Bruxelles et le Gouvernement ouvrent les vannes à une concur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...mendement s'est retrouvé séparé des sous-amendements similaires déjà défendus par mes collègues. Il porte sur la concurrence déloyale, qui pénalise nos produits nationaux. Il a pour objectif de nous prémunir du fameux dumping social et environnemental. Depuis plusieurs années, nous plaidons précisément en faveur d'un protectionnisme social et environnemental visant à protéger les agriculteurs des importations de produits ne respectant pas les normes sociales et environnementales en vigueur chez nous. Il y a encore sept ou huit ans, on nous riait au nez, jusqu'à ce que votre prédécesseur, monsieur le ministre, Julien Denormandie, se mette à utiliser le vocable de « clauses miroirs ». Comme cela me semblait abstrait, j'ai creusé un peu pour comprendre de quoi il s'agissait. En fait, parler de clauses ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...'expliquer, ou encore dans l'Aude. Dans ces départements, une concurrence déloyale s'instaure régulièrement entre viticulteurs français et espagnols. La surtransposition des normes en France contrevient à la volonté d'assurer notre souveraineté, puisqu'elle risque d'accroître la concurrence étrangère au détriment des producteurs français. En outre, elle contribue à augmenter notre dépendance aux importations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Pour ma part, j'ai entendu le ministre sur le sujet que je souhaite aborder, puisqu'il a indiqué hier que la majorité des importations proviennent de l'Union européenne. Ce sous-amendement vise à éviter les surtranspositions, afin que les mêmes règles s'appliquent en France et dans les autres pays de l'Union européenne. Je défendrai d'autres sous-amendements à ce sujet, celui-ci étant un sous-amendement de principe et de bon sens. Il a pour objectif de faire en sorte que nous disposions des mêmes règles en France que dans le r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYoann Gillet :

...me temps, les vins espagnols continuent d'envahir nos rayons : c'est ainsi qu'est entretenue la spirale destructrice dans laquelle est prise notre filière viticole. Face à cette crise, que propose le Gouvernement ? Du saupoudrage, un pansement sur une jambe de bois. Ce sous-amendement est un appel à l'action, un plaidoyer pour des politiques publiques courageuses, des contrôles renforcés sur les importations et des sanctions sévères contre ceux qui violent nos normes de production. Monsieur le ministre, c'est votre boulot de protéger notre agriculture et notre viticulture : faites-le ou bien démissionnez !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJordan Guitton :

Il vise à créer un alinéa 4 bis, formulé ainsi : « en reprenant le contrôle sur les masses d'importation décidées par l'Union européenne dans le marché intérieur. » Cette disposition me paraît très importante, car les agriculteurs français subissent des importations massives décidées par l'Union européenne. La France doit pouvoir contrôler le tonnage et la masse des importations qui entrent sur son sol. Pour illustrer mon propos, je prendrai l'exemple de la filière betteravière. En 2022-2023, 400 0...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJordan Guitton :

...ant les moyens de gérer et de contrôler les produits agricoles entrant dans son territoire. En outre, les mesures que je défends faciliteront le contrôle des fraudes et la protection de nos productions : à la notion de libre-échange, le Rassemblement national préfère celle de juste échange. Garantir la rémunération correcte des agriculteurs, c'est d'abord protéger le marché français de certaines importations. Inversement, ne rien faire, c'est exposer l'agriculture française à tous les vents de la mondialisation et encourir de graves pertes d'emploi. Or il n'y a pas de ruralité sans agriculteurs et je dois m'avouer très inquiet pour l'avenir des métiers qui dépendent de l'agriculture dans mon département.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

…en étant favorables au maintien, par exemple, de l'importation massive de soja génétiquement modifié en France,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

Que signifie la souveraineté agricole ? Vous n'avez pas répondu. Que fait-on face à la concurrence déloyale, renforcée notamment par l'accord de libre-échange sur les tomates entre le Maroc et l'Union européenne ? Vous n'avez pas répondu. Que fait-on face aux surtranspositions des normes européennes, notamment celle concernant l'acétamipride ? Vous n'avez pas répondu. Que fait-on face à l'importation de 6 millions d'hectolitres de vin d'Espagne et d'Italie, qui constituent également une concurrence déloyale ? Vous n'avez pas répondu. Que fait-on à propos des émissions de gaz à effet de serre ? Vous n'avez pas répondu. Madame la présidente, allons-nous toute l'après-midi et toute la soirée, assister au spectacle consistant à égrener des questions importantes face à un ministre affalé sur son s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl, président :

...ation dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles : l'ordre international permet à l'Ukraine de continuer à exporter des produits agricoles. Entre la consommation et la production européenne, la différence est de 2 millions de tonnes. L'Union est-elle capable de la combler, ou les surfaces et la production sont-elles insuffisantes, nous faisant quoi qu'il en soit partiellement dépendre de l'importation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas, rapporteur :

...: nous pourrions la perdre ou l'avoir déjà perdue. Je le répète : dans le rapport de l'Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer) sur la souveraineté alimentaire, il ne faut pas se contenter de lire la colonne consacrée au taux d'autoapprovisionnement. Elle est bien verte, en effet, mais quatre autres colonnes permettent de caractériser notre dépendance aux importations. Le taux de couverture de la consommation par la production nationale, par exemple, présente des chiffres très contrastés, traduisant une inadaptation de certaines productions à la consommation. Nous exportons par exemple des pattes et des crêtes de poulet, ainsi que des oreilles et des pieds de cochon, dont la consommation est relativement limitée sur le sol national. De la même façon, la produ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Forissier :

...agricole français. C'est particulièrement le cas du CETA (Accord économique et commercial global), dont je regrette, je le dis ici très officiellement, le rejet au Sénat, particulièrement par mon groupe. Le CETA s'est révélé positif pour la filière lait, en particulier les fromages, et la filière vins et spiritueux. De plus, cela n'a absolument rien coûté à la filière bovine – à peine 52 tonnes d'importations de viande canadienne l'année dernière. On peut toujours craindre le pire mais ce n'est pas comme cela que l'on fait une politique de souveraineté alimentaire. La souveraineté alimentaire se définit de différentes manières mais c'est un concept statique. Ne devrait-on pas voir les choses de façon plus dynamique ? Le vrai sujet n'est pas de se protéger contre le reste du monde en garantissant à n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl, président :

Je comprends votre raisonnement mais nous sommes dans une économie de marché globalement libre, même si des règles existent. Les acteurs économiques eux-mêmes sont libres. Si certaines productions sont très fortes, comme le blé dur, et s'il y a des flux d'importation importants, cela repose sur les choix opérés par les acteurs de l'agroalimentaire et les agriculteurs, et répond à des logiques économiques de chaîne de valeur qui ne sont peut-être pas complètement absurdes. Ma dernière question concerne le positionnement de la Coordination rurale sur l'Union européenne, que j'ai beaucoup de mal à comprendre. Après avoir dit que la France n'avait pas vocation à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas, rapporteur :

Dans le tableau de FranceAgriMer, il semble normal que le taux d'auto-approvisionnement soit au vert dans la mesure où la filière est très exportatrice. Cependant, la hauteur de cet indicateur ne signifie pas que les producteurs vont bien et on constate des signes de faiblesse, notamment en matière de dépendance aux importations. Nous importons 31 % de notre consommation de semences de maïs et de sorgho, tandis que nous enregistrons 91 % de capacité d'exportation et 87 % de dépendance aux importations pour les oléagineux. Par ailleurs, il me semble avoir entendu lors d'une audition que les terroirs français ne possédaient plus de semences adaptées à ces productions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Avez-vous été victime de destructions de plants et de semences de la part d'organisations non gouvernementales ? Concernant le maïs, vous nous avez indiqué que l'interdiction de molécules pouvait réduire la production de semences, donc entraîner le recours aux importations. Quels sont le taux, la dynamique et le pays d'origine de ces importations ? J'aimerais connaître les règles applicables en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl, président :

C'est donc une dépendance subie et non choisie, c'est-à-dire qui résulterait de choix d'acteurs économiques ou politiques. L'absence de ces matières premières dans notre environnement nous condamne à cette dépendance et aux importations.