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Au final, c'est la culture qui trinque et c'est grave, car elle est essentielle à l'émancipation de toutes et tous et à la cohésion de l'ensemble du territoire.
Je signale à mes collègues de la NUPES que, s'il y a un désengagement dans le champ culturel, ce n'est pas du fait de l'État, mais de celui des mairies écologistes. Puisque M. Corbière cite souvent la presse, je vous renvoie à l'article de Libération intitulé « Dans les mairies écologistes, un brouillon de culture », relisez-le. À Strasbourg, on maquille un budget et on nous fait croire qu'on ferme les musées pour des raisons de sobriété écologique : non, c'est un arbitrage cultu...
De plus, la DGLFLF a pour mission de favoriser l'appropriation et la maîtrise de la langue française pour améliorer l'insertion dans la vie sociale, professionnelle et culturelle. La francophonie est forte de plus de 300 millions de locuteurs. Il faut renforcer chez nos concitoyens le sentiment d'appartenance à leur langue, qui est l'un des vecteurs les plus forts de notre identité.
Mais si. Je suis convaincu que, sur le fond, nous sommes tous d'accord. Certes, il y a une émission qui s'appelle « Culturepub »… Mais nous sommes envahis par la publicité. L'étude qui fait l'unanimité estime que, chaque jour, chacun d'entre nous perçoit 2 200 messages publicitaires, ce qui est énorme. Nos enfants deviennent des cibles et les citoyens sont transformés en consommateurs, et le réflexe en vient à l'emporter sur la réflexion : cela pose un véritable problème de fond. Dans le même temps, la publicité est ...
Je présente cet amendement au nom de mes collègues Metzdorf et Dunoyer, députés de la Nouvelle-Calédonie. Il faut favoriser l'accès à la culture et le développement des pratiques artistiques pour les jeunes. Tel est le sens du pass culture, lancé par le président Emmanuel Macron. Notez que 1,2 million de jeunes en ont déjà profité ; plus de 17 000 lieux culturels sont référencés, dont plus de 3 000 libraires indépendants. À ces chiffres, nous aurions aimé ajouter ceux de la Nouvelle-Calédonie. Or nous ne le pouvons pas, car le territoire ...
... répondre que la loi organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, qui détermine ses compétences, constitue un obstacle juridique à l'adoption de votre amendement. Si un contentieux émergeait, il est fort probable – pour ne pas dire certain – que cette disposition serait sanctionnée par le juge. Sur le fond, je partage entièrement votre avis, moi qui plaide pour l'extension du pass culture aux apprentis, aux jeunes Français de l'étranger et aux jeunes Calédoniens. Reste qu'un problème juridique se pose. J'émets donc un avis de sagesse.
…et pour toutes les communes qui suivront ce phare lumineux dans la nuit. Le dispositif a coûté 10 000 euros à la ville de Saint-Dizier : si beaucoup de communes veulent l'imiter et qu'elles essuient des pertes liées à l'arrêt de la publicité, elles auront besoin de notre aide et de celle du budget du ministère de la culture. Vous dites approuver cet objectif. Par ailleurs, nous vous appelons à lever le gage, sachant que vous avez les moyens de le faire et que vous pouvez sous-amender si vous souhaitez diminuer les crédits dédiés au fonds d'appui. Puisque nous sommes d'accord, pourquoi ne pas adopter, ensemble, un amendement, éventuellement sous-amendé, en ce sens ?
Le pass culture, doté d'un budget considérable de 208,5 millions d'euros, est une initiative intéressante pour peu qu'elle soit destinée à des activités réellement culturelles. Or 29 % des bénéficiaires du pass culture déclaraient ne pas lire de livres lors de l'activation de leur pass. L'amendement d'appel de mon collègue Jean-Philippe Tanguy propose de conditionner les crédits du pass culture à des activités ...
Nous n'entendons que vous, comme si nous étions incultes ! Le ministère de la culture a déployé, il y a cinq ou six ans, pour les collectivités territoriales, le magnifique réseau des Micro-folies, pour diffuser la culture partout. Peut-être ne le connaissez-vous pas, n'en ayant pas encore bénéficié vous-même. Il faut vous renseigner, car la culture arrive partout, dans les zones rurales et en outre-mer. Je me réjouis qu'il y en ait même eu une à Saint-Pierre-et-Miquelon, dont je ...
L'amendement n'a pas été examiné en commission. Toutefois, quand j'entends parler d'activités réellement culturelles ou de la vraie culture, je m'inquiète.
Je ne sais pas définir ce qu'est réellement la culture. Je me souviens d'une époque où Madame Bovary était interdit en France parce que ce n'était pas réellement de la culture ; aujourd'hui, c'en est. Vous dites : « Il faut que ce soit du classique », mais fut une époque où Schönberg était considéré comme décadent.
...on, un patrimoine. Si la nation est une volonté de partager un destin commun fondé sur des valeurs communes, elle est également incarnée par des monuments, où l'histoire de France s'est forgée. Grâce à cela, des communautés d'hommes, hier comme aujourd'hui, se retrouvent autour d'un destin commun : la restauration de notre patrimoine. Pourtant, malgré ce qu'il représente sur les plans historique, culturel et économique, le patrimoine français est en danger, car nombreux sont les monuments en mauvais état ou menacés d'être défigurés. Cela tient au désengagement de l'État. Le présent amendement vise donc à financer une action de bon sens.
La force du pass culture réside précisément dans la liberté de choix qu'il laisse aux jeunes.
Nous avons déjà évoqué, s'agissant de la part collective du pass, l'importance de la médiation de l'enseignement ; pour la part individuelle, faisons confiance aux jeunes ! L'argument des mangas revient sans cesse, mais 50 % des jeunes qui achètent un manga avec le pass culture sortent également de la librairie avec un livre d'une autre catégorie.
Je ne suis pas sûr qu'il y ait une hiérarchie et je suis certain que ce n'est pas à l'État de déterminer ce qu'est ou n'est pas réellement la culture. Avis défavorable, doublement défavorable, triplement défavorable !
Il porte également sur le patrimoine, qui est en danger en raison du désengagement de l'État. Il tend à transférer 15 millions d'euros d'autorisations d'engagement et de crédits de paiement du programme 361 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture vers le programme 175 Patrimoines. Madame la ministre, vous nous avez accusés tout à l'heure d'agiter un chiffon noir : personnellement, je ne sais pas ce que cela veut dire. Un chiffon rouge, éventuellement… Tout ce que j'espère, c'est qu'un drapeau bleu, blanc, rouge flottera sur l'ensemble des bâtiments rénovés, ce qui est loin d'être actuellement le cas, notamment dans les Pyrénée...
L'amendement n'a pas été examiné en commission mais, en étant moi-même signataire, j'émettrai, à titre personnel, un avis favorable. En effet, si les crédits dédiés au patrimoine sont indéniablement en hausse, les besoins restent très importants – mon prédécesseur parlait d'un mur d'investissements : comme je le disais précédemment, une étude du ministère de la culture a souligné que 23 % des monuments français étaient en mauvais état ou en état de péril – et encore, on ne parle que du patrimoine protégé, pas du patrimoine vernaculaire. Cela ne signifie pas que rien n'est fait, simplement que pour répondre aux besoins, il faut faire davantage : par conséquent, tout crédit supplémentaire est bienvenu.
Quelques mots pour expliquer pourquoi nous voterons contre l'amendement. Nous considérons effectivement que l'engagement de l'État en faveur du patrimoine – local, notamment – n'est pas assez important. Cependant, vous n'appelez pas à lever le gage : vous proposez donc de financer l'augmentation des crédits affectés au patrimoine par le transfert de fonds normalement dédiés à la démocratisation culturelle et l'éducation artistique. Or, protéger le patrimoine sans pouvoir mener d'actions pour mener nos concitoyens, et en particulier notre jeunesse, vers ce patrimoine n'a pas de sens ! Nous ne sommes pas d'accord avec cette logique. Comme souvent, vous déshabillez Paul pour habiller Jacques : en l'espèce, vous déshabillez ce qui relève de la création et de la transmission culturelles pour sacral...
Cet amendement d'appel interroge la pertinence du pass culture. Cette année encore, la priorité du ministère a été la montée en puissance du dispositif avec 9,5 millions d'euros supplémentaires. Au total, 633 millions auront été consacrés à ce pass depuis le début du quinquennat. Pourtant, les indicateurs du bleu budgétaire sont à la baisse pour 2023 : tant dans le spectacle vivant que dans les arts visuels, la part des jeunes et du public scolaire – lequel ...