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Je vous propose d'attendre les conclusions du cycle de négociations qui a été engagé au sein du ministère de la culture au sujet des rémunérations des enseignants contractuels. Avis défavorable.
Voici l'amendement que j'évoquais tout à l'heure : il prévoit des crédits supplémentaires pour compenser aux établissements nationaux de l'enseignement supérieur du secteur culturel l'exonération des frais de scolarité dont bénéficient les étudiants boursiers. Il paraît très étrange de pénaliser financièrement les établissements qui accueillent des boursiers, je propose de corriger cette situation. Avis défavorable à l'amendement II-CF3023.
Cet amendement auquel je tiens prévoit le développement d'un fonds de soutien au développement des maisons des jeunes et de la culture (MJC) et des associations culturelles dans les quartiers populaires, qui font un travail essentiel de démocratisation culturelle, vecteur d'émancipation des jeunes et d'accès à la culture. Il faut absolument les soutenir. J'espère que nous adopterons cet amendement et qu'il ne sera pas balayé par un 49.3.
On compte 1 000 MJC en France, dont 200 situées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Leur financement relève d'abord des collectivités territoriales. Une source potentielle de financement complémentaire est à trouver dans le pass culture : seulement 26 % des MJC sont référencées dans le pass culture et il est absolument nécessaire d'accroître ce taux. Avis défavorable.
Il y a vraiment deux visions politiques qui s'opposent. Financer le pass culture est une bonne chose. C'est une politique du chèque et c'est toujours bon à prendre en période d'inflation. Mais ce n'est pas du tout la même chose que de mener une véritable politique de démocratisation culturelle avec des associations et des intervenants chargés de faire un travail de médiation culturelle pour ouvrir les jeunes à des œuvres auxquelles ils n'auraient pas eu accès sans cela. Le pa...
C'est vrai, nos visions diffèrent. Les 25 % de MJC qui sont référencées dans le pass culture ont vendu 2 300 places par ce biais : cela fonctionne donc très bien. Le problème est que les trois quarts d'entre elles ne se sont pas inscrites, et je trouve curieux de s'en satisfaire. Et, oui, je considère que nos concitoyens, y compris les jeunes, peuvent choisir leurs pratiques culturelles.
...plan d'investissement en faveur de l'éducation aux médias, à l'image et à l'information. Le PLF pour 2024 reconduit l'enveloppe de 7,4 millions qui y est destinée, mais l'inflation est là et les enjeux sont extrêmement importants pour notre démocratie. Il faut donner à tous, et encore plus aux jeunes, les moyens de décrypter l'information. C'est la raison pour laquelle la commission des affaires culturelles a adopté cet amendement qui majore les crédits de 3 millions.
Le ministère de la culture n'a qu'un rôle d'appoint dans l'éducation aux médias, qui relève à titre principal du ministère de l'éducation nationale. En outre, il convient d'attendre les conclusions des états généraux de l'information, qui viennent d'être lancés par le Conseil économique, social et environnemental. Avis défavorable donc, même s'il s'agit effectivement d'un enjeu majeur.
L'éducation nationale a bien sûr un rôle essentiel à jouer, mais d'autres acteurs peuvent et doivent intervenir pour éduquer les jeunes à décrypter l'information – je pense notamment aux bibliothèques, aux MJC et aux autres lieux de culture.
...ugmente en raison de l'inflation. Les responsables du Syndicat des cinémas d'art, de répertoire et d'essai m'ont alertée sur les risques qui pèseront sur ce dispositif si les régions se désengagent. Il est important de soutenir ces cinémas. Ils offrent une véritable éducation à l'image, grâce notamment aux médiateurs qu'ils emploient et aux partenariats noués avec les établissements scolaires et culturels. C'est une vision différente de celle du pass culture, même si ce dernier est complémentaire. Or il est à craindre que la part collective du pass culture se substitue à ces dispositifs des cinémas.
Nous avions déjà déposé cet amendement l'année dernière. Il ne s'agit pas de contester le pass culture – c'est un dispositif que je soutiens, et nous avions une proposition similaire lorsque j'étais à Debout la France. Mais le pass culture devrait obéir à une philosophie un peu différente : il doit ouvrir les jeunes à des formes d'art qu'ils n'ont pas l'habitude de fréquenter, pour des raisons familiales ou culturelles ou, très souvent, par autocensure. Contrairement à ce qui a été dit par certai...
En 2023, les mangas représentent 30 % des achats de livres, soit nettement moins que ce que vous avancez. Les mangas sont en effet parfaitement respectables. Certains portent d'ailleurs sur Jeanne d'Arc ou Napoléon et je vous les conseille vivement. Le pass culture permet déjà aux jeunes de s'intéresser à toutes les œuvres. Il n'y a pas besoin de l'ouvrir davantage. L'amendement est satisfait.
Il vise à améliorer l'accès à la culture des personnes en situation de handicap – personnes malentendantes, malvoyantes ou ne pouvant pas se déplacer. Il a été voté par la commission des affaires culturelles et nous devrions l'adopter à notre tour.
Sur le même sujet, il cible les déplacements : les lieux culturels sont, en règle générale, accessibles à toutes les personnes en situation de handicap mais les déplacements pour y aller restent difficiles. L'art devrait aussi pouvoir venir à la rencontre des personnes qui ne peuvent pas se déplacer.
Je vous demande de retirer cet amendement car le PLF prévoit une enveloppe de 2,7 millions pour le cofinancement d'actions culturelles dans le domaine de la santé et du secteur médico-social. Plusieurs Drac et agences régionales de santé mènent des appels à projets conjoints pour apporter une réponse.
Il s'agit de transformer la société par actions simplifiée (SAS) Pass culture en opérateur de l'État. Les fonds étant intégralement publics, nous ne comprenons pas que le vecteur soit une société privée.
Il vise à renforcer le soutien au patrimoine linguistique. En effet, les langues régionales représentent une partie intégrante de notre culture et il convient d'aider à pérenniser leur pratique. Le présent amendement a pour objet d'abonder de 1 million les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 03 Langue française et langues de France du programme 361 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture.
L'avis est défavorable car un amendement de crédits n'est pas forcément la bonne réponse à ce sujet important. Il y a un besoin d'ABF, mais la réalité est que, sur quarante-sept places ouvertes lors du dernier concours, seules vingt-cinq ont été pourvues. La question tient davantage à l'attractivité du métier d'ABF. Le ministère de la culture conduit un travail de rénovation de la grille salariale.
Il vise à soutenir les collectivités territoriales dans l'exercice de leurs compétences culturelles. Les organisations de défense du spectacle vivant, notamment l'Union syndicale des employeurs du secteur public du spectacle vivant, nous alertent sur les déprogrammations liées au désinvestissement des collectivités territoriales, à cause de la baisse des dotations dont elles sont les victimes mais aussi de logiques revanchardes comme en Auvergne-Rhône-Alpes, où 200 personnalités du spectacl...
Votre amendement est d'un montant considérable – 500 millions pour une ligne budgétaire de 800 millions ! On en revient là au libre arbitre des collectivités territoriales. Si elles décident de s'engager plus ou moins dans le champ culturel, l'État ne peut pas venir perpétuellement compenser leurs choix. La ville de Strasbourg a décidé de fermer ses musées un jour par semaine, la ville de Lyon a voté des baisses de subventions à une trentaine d'associations du secteur culturel pour un montant de près de 130 000 euros. Je suis plus ou moins favorable à ces décisions politiques, mais elles relèvent de la libre administration des coll...