Interventions sur "coopération"

440 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...standard et de nos hypocrisies, puisque la décolonisation très imparfaite nous place aujourd'hui comme des interlocuteurs pas toujours crédibles. De plus, nos propres décisions dans le champ de la politique interne témoignent aussi d'une forme d'hypocrisie, voire de renoncement. La semaine dernière, dans cette même commission, nous déplorions tous le fait que la France n'avait pas de politique de coopération universitaire à la hauteur. Mais hier, certains d'entre nous ont voté la restriction de l'accès des étudiants étrangers en France, qui induit entre autres un affaiblissement considérable de la politique universitaire de notre pays, au détriment en particulier des étudiants africains qui seront évidemment les plus vulnérables aux mesures contenues dans la loi immigration. Partagez-vous l'analyse ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...er occupe beaucoup notre commission ce matin, je précise que nous avons voté sans aucun état d'âme. En France, nous savons bien que certains étudiants étrangers viennent pour se former. En revanche, d'autres filières dans des secteurs où l'emploi est assez limité, comme la sociologie par exemple, constituent en réalité des filières parallèles d'émigration. Cependant, je pense profondément que la coopération universitaire est vitale. Les Américains sont capables d'identifier les futures élites – je pense notamment au programme Young Leaders qui en est la tête de gondole – qui, demain, seront des relais d'influence. Quelle est la stratégie employée par les Turcs ou les Russes pour sélectionner les étudiants qu'ils accueillent dans leurs universités ? Nous accueillons les futures élites africai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

...a délivrance d'une carte de séjour pour un étudiant, prévoyant de la conditionner au caractère « sérieux » de ses études. Considérant les conditions restreintes d'accès à l'université française et dans un climat ambiant de rejet de la présence française en Afrique, comment et dans quels domaines faire perdurer les liens ? Concrètement en quoi un État africain serait-il plus enclin à favoriser une coopération avec la France, et plus globalement à accepter l'aide de l'Agence française du développement plutôt qu'une autre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoît Bordat :

...ce-président du groupe d'amitié France-Tchad, je suis particulièrement sensible à la question de la présence militaire française en Afrique. La remise en question de cette présence s'inscrit dans un contexte qui met à l'épreuve la sécurité et la stabilité du continent. Certains pays africains veulent le retrait des troupes françaises, tandis que d'autres maintiennent des bases militaires pour une coopération stratégique. Un exemple récent de cette évolution concerne le retrait progressif de nos forces au Niger en octobre dernier. Un autre point porte sur les discussions en cours entre les ministres français et djiboutiens pour réviser le traité de coopération en matière de défense depuis mai 2023. D'un point de vue géographique et maritime, Djibouti occupe une place centrale dans la politique africa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

...particulière. Le texte souligne la nécessité d'une réglementation unifiée en matière européenne. L'Union a récemment adopté le règlement 2021/696 fixant les objectifs pour soutenir les priorités politiques de l'Union européenne et renforcer son rôle dans l'industrie spatiale mondiale. Si ces orientations doivent encourager l'innovation, l'Union s'éloigne toutefois de plus en plus du chemin de la coopération – qui avait permis le succès de nombreux clusters aéronautiques d'excellence, tels qu'Airbus et Ariane – pour privilégier la voie de la concurrence internationale. Le groupe Rassemblement national considère que cette situation est inquiétante : une loi spatiale européenne qui renforcerait cette dynamique ne serait pas sécurisante pour nos industriels. Enfin, face à l'augmentation du nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

... proposition de résolution européenne a pour grand mérite d'initier un débat parlementaire sur la politique spatiale en Europe, en appelant à agir pour la régulation du trafic spatial. Cette dernière est indispensable et peut être pertinente à l'échelle européenne. Dans ce cadre, il faut souligner les difficultés auxquelles la politique spatiale européenne fait face. Nous passons d'un système de coopération à un système de concurrence entre les pays européens. Alors que notre Nation doit avoir une politique spatiale cohérente et ambitieuse, le Président de la République a tardé à prendre au sérieux les signaux pourtant clairs en provenance de l'Allemagne et de l'Italie, qui cherchent à s'imposer dans ce domaine. Les réponses apportées ne sont pas à la hauteur et ne prennent pas en compte les spécifi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

...tats membres de l'ESA. Il est important de souligner la pérennité de notre accès à l'espace par Ariane 6, bien que nous pourrions également déplorer les conséquences de l'ouverture à la compétition d'un domaine qui n'y était pas soumis auparavant. Il va désormais falloir travailler différemment au sein de l'ESA et de l'Agence pour le Programme Spatial européen (EUSPA). Nous passons en effet d'une coopération à un système de compétition. Il faut saluer l'avancée mentionnée par David Amiel en matière de vaisseaux cargos spatiaux, permise par les financements de l'ESA. La France et l'Allemagne sont à la pointe de cette technologie, et il s'agit pour l'Europe d'un pas en avant vers le vol habité. Je m'adresserai ensuite à Joëlle Mélin. Vous insistez pour encourager l'innovation et la coopération. Je vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

...revenir plus en détail. Ces accords viennent justement compléter et préciser le Traité de 1967. C'est parce que l'Union européenne et les pays européens ne se sont pas saisis de cette question que nous avons laissé les États-Unis proposer une première version qui, toutefois, est en réalité très éloignée de l'image que vous lui donnez dans cet amendement. Ces accords affirment que les activités de coopération doivent être réalisées exclusivement à des fins pacifiques et conformes au droit international applicable. Ils confirment un engagement à la transparence et au partage des informations scientifiques. Ces accords appellent également à un engagement à déployer tous les efforts raisonnables pour apporter l'assistance nécessaire au personnel en détresse dans l'espace extra-atmosphérique. Enfin, les s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

L'un des objectifs de cette proposition de résolution, mais aussi l'un de mes engagements personnels, est de promouvoir une plus grande coopération entre les pays européens. Si la France joue historiquement un rôle majeur et moteur dans la construction spatiale européenne, nous sommes aujourd'hui collectivement engagés pour des objectifs et des valeurs communes. Aussi, il ne m'apparaît pas nécessaire d'ajouter cet alinéa qui, je crois, ne ferait que renforcer les tensions qui ont pu émerger entre nos pays. Par ailleurs, si la France joue un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Je vous remercie pour vos interventions et salue à nouveau la tenue de ce cycle consacré à l'Afrique. La question du rejet de la France comme partenaire militaire, économique, mais aussi diplomatique dans certains pays du Sahel ou de l'Afrique occidentale a déjà fait l'objet de nombreux développements. Je souhaite pour ma part aborder la mission Atalante, qui constitue un bon exemple de coopération européenne, à l'initiative de la France, dans le domaine de la lutte contre la piraterie. Cette mission a produit de très bons résultats et je me demande si ce type de coopération européenne peut constituer un modèle que nous devrions développer, à l'heure où l'action de la France fait l'objet de contestation par différents compétiteurs stratégiques. Qu'en pensez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...ution. En juin 2021, des navires avaient procédé à un dégazage sauvage d'hydrocarbures, au large de Ventiseri, sur la plaine orientale de la Corse. Ce crime écologique avait créé, à juste titre, l'émoi. La question de la sécurité de la zone de la mer Tyrrhénienne et du golfe de Gênes s'était posée. Depuis, peu d'initiatives ont été réellement prises. Il faut, selon nous, esquisser rapidement une coopération entre les États italien et français et les territoires concernés, cette perspective étant désormais ouverte par le Traité du Quirinal. Même si l'impact écologique de cet épisode se révélait mineur, le risque reste bien réel et quasi quotidien au large de la Corse compte tenu de l'importance du trafic des pétroliers. Aussi, quels éléments pouvez-vous nous apporter sur les causes et les conséquenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Piquemal :

Cet amendement vise à intégrer à la liste des considérants le rôle de l'Agence spatiale européenne en tant que modèle de la coopération internationale dans le domaine spatial depuis sa création en 1975. L'ESA n'est quasiment pas mentionnée dans cette résolution, ce qui nous paraît regrettable au regard de son rôle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Merci pour votre accord sur le fond. Toutefois, je ne partage pas votre avis sur la forme, car la Commission a tendance à construire ses programmes davantage en compétition qu'en coopération avec l'ESA. Rappeler l'attachement de l'Assemblée nationale à l'ESA est également un message à destination des institutions européennes. L'objectif est de dire que nous pouvons avancer dans un programme spatial européen, tout en réitérant notre attachement à l'ESA. Il s'agit d'un acte politique : nous rédigeons ensemble une PPRE à destination des institutions européennes. Quel message la France ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Je souhaite revenir sur Djibouti dont vous avez à juste titre rappelé l'importance stratégique pour la France, tout en disant qu'effectivement rien n'est acquis compte tenu de son environnement politique et que nous devons y prêter une meilleure attention. La France et l'armée française ont tout intérêt à entretenir cette amitié et cette coopération en appuyant la montée en puissance de l'armée djiboutienne et en revoyant à la hausse l'aide publique au développement sous peine de voir d'autres puissances prendre le relais. La renégociation du traité de coopération doit par conséquent être gagnant-gagnant et être valorisée à juste titre. Le monde change, particulièrement dans cette partie de l'Afrique ; Djibouti change. C'est la raison pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Dans les grands axes, notre base à Djibouti sert à appuyer les opérations françaises, ce qui fut le cas notamment lors de l'opération Sagittaire, mais également à effectuer un travail de coopération avec l'État djiboutien au niveau régional. Je crois que nous assurons à ce titre la police du ciel à Djibouti. Il convient également de mentionner les actions civiles ou militaires que nous pouvons effectuer sur place. Enfin, nous disposons à Djibouti d'un complexe d'entraînement terre-air-mer assez exceptionnel, pour préparer nos manœuvres interarmées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

Cette proposition d'amendement mêle des sujets différents. L'espace ne doit naturellement pas être abandonné à la prédation d'acteurs privés. Que le modèle de développement spatial implique une coopération forte entre les acteurs des sphères publique et privée, nous en sommes également d'accord. Toutefois, adopter cet amendement reviendrait à négliger la part industrielle de l'aventure spatiale. Or, en réponse au défi du New Space américain, nous avons besoin d'une politique industrielle à la hauteur, et de mobiliser la capacité d'innovation des acteurs privés au service de l'intérêt général...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Maquet :

Ma question s'adresse à M. Antil. Considérant l'approche collaborative à la sécurité mise en avant par le Président Macron qui englobe la formation, l'équipement et le soutien des forces de sécurité africaines, ainsi que la coopération renforcée en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme, comment évaluer l'impact potentiel de ce modèle de partenariat sur la stabilité à long terme en Afrique ? Plus spécifiquement, dans quelle mesure cette transition vers un modèle où les pays africains sont en première ligne des opérations sécuritaires avec l'appui de la France et de ses partenaires européens pourrait-elle infl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarim Ben Cheikh :

...nord, ont pu participer à la marginalisation du Sahel et à sa déconnexion avec les pays du Maghreb ? Par ailleurs, le démantèlement de la diplomatie française qui s'appuyait dans la région, notamment sur un réseau constitué de plusieurs milliers de coopérants, mais aussi de diplomates spécialistes de la zone a-t-il pu jouer un rôle ? Le fait que la France ait investi moins de 3 % de ses moyens de coopération au Sahel ces dix dernières années a-t-il participé à cette perte de pied sur place ? La fin de la diplomatie de métier vous paraît-elle de bon augure ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Je souhaite ici insister, dans la lignée des conclusions du Conseil de l'Union du 14 novembre 2023, sur ce qui nous inspire tous, à savoir la nécessité d'une coopération et d'une collaboration en matière spatiale, y compris grâce à l'instauration d'éventuels nouveaux dialogues sur la sécurité spatiale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac, rapporteure :

L'objet de la PPRE est bien de prôner une coopération étroite entre Européens plutôt que de rappeler l'avance de la France en matière spatiale. Vous faites bien de rappeler l'importance de la formation, mais je m'étonne de ce que vous souhaitiez inscrire ce sujet dans un texte européen. Si nous avons noté un changement de paradigme de la part de votre parti en matière européenne, je rappelle que la question de la formation relève des États membres,...