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Pourriez-vous nous communiquer ces chiffres ? Les données figurant dans la présentation que vous nous avez transmise comparent un produit bio français Label rouge avec un Label rouge non bio, faisant apparaître une différence de prix assez impressionnante, d'un facteur quatre. Il serait intéressant de pouvoir comparer ces chiffres « signe officiel de qualité » avec ceux d'autres pays d'Europe. Je rappelle en effet que le Label rouge est un label français.
À partir des documents que vous nous avez transmis, nous comprenons que la loi Egalim oblige la restauration collective à acheter des produits « signe de qualité ». Mais nous constatons qu'ils demeurent plus chers que les volailles françaises, lesquelles doivent faire l'objet de toute notre attention. Les produits bio sont trop chers pour les collectivités. Au vu des écarts de prix, nous comprenons mieux à quel point il est difficile de pouvoir appliquer la loi. Pourquoi la loi Egalim n'introduit-elle pas simplement une obligation de production française qui ne coûterait pas beaucoup plus cher que la volaille importée ? Une telle mesure serait quand même intéressante pour la filière.
Je réitère ma demande d'information sur les prix de vente et les prix de revient, afin que nous puissions déterminer si la valeur de la volaille française augmente. Permettez-moi par ailleurs de formuler une remarque sur la loi Egalim : celle-ci n'interdit pas de combiner le label bio et le Label rouge. Elle mentionne simplement 50 % de produits durables sous signe de qualité, dont 20 % de bio. Enfin, le prix de revient d'un plateau-repas à la cantine s'établit à 12 ou 13 euros charges comprises, quand le prix du repas est près de 30 % supérieur. Il demeure ainsi un peu de marge pour favoriser des produits locaux de qualité, sous signe de qualité, des produits français dont l...
...ée de la gestion de la restauration de l'Assemblée nationale. Selon le dernier bilan des émissions de gaz à effet de serre de l'Assemblée nationale, les repas représenteraient environ 9 % des émissions de l'institution. Nous nous réjouissons de vous entendre, ce jour, de sorte que vous puissiez nous présenter les actions engagées par l'AGRAN en vue de privilégier les producteurs locaux, l'offre bio et la réduction des émissions de gaz à effet de serre associées à la restauration. Pouvez-vous nous indiquer comment l'AGRAN a mis en œuvre les différentes mesures relatives à la loi Egalim, les difficultés rencontrées et les pistes envisagées pour l'avenir ? L'une de nos questions récurrentes sera aussi celle de l'amélioration de l'offre de repas végétariens.
Dès ma prise de présidence au début de la législature, nous avons fait le point sur le respect de la loi Egalim, dont les objectifs nous sont chers. Il se trouve que la loi Egalim n'est actuellement pas respectée au sein de l'Assemblée nationale, qui affiche 4,5 % de bio et 39 % de produits durables et de qualité. Il faut y voir plusieurs raisons, à commencer par les difficultés d'approvisionnement en denrées, ainsi qu'une formation de cuisiniers n'étant pas forcément adaptée au travail des produits bio et au développement des menus végétariens. À la suite de l'état des lieux préalablement réalisé, nous avons donc entrepris plusieurs actions en vue d'améliorer ...
J'évoquerais d'abord le fait que certains fournisseurs ne sont tout simplement pas en mesure de fournir la quantité de bio souhaitée. Nous avons pris contact avec le Groupement des agriculteurs biologiques d'Île-de-France pour trouver d'autres fournisseurs. Par ailleurs, les marchés publics doivent être adaptés de sorte à ce que leurs critères mettent réellement en avant les produits bio. Ensuite vient le sujet du traitement des produits bio par les cuisiniers. Les produits bio sont assurément plus diversifiés que ...
Quel serait l'impact du passage au pain bio sur la proportion globale de bio ?
À terme, l'idéal reste le passage en 100 % bio sur les fruits et crudités. Du reste, nous pourrions assez rapidement augmenter la proportion de bio sur les pains, les yaourts, les fruits et légumes.
Il est évident que le bio doit être local, sauf pour un produit comme l'huile d'olive par exemple. Aujourd'hui, nous proposons 40 % de produits durables et de qualité et sommes près d'atteindre les 50 %. L'objectif est bel et bien de 100 % pour les viandes et poissons au self, à la différence de la buvette parlementaire et du restaurant du huitième étage. Il faut savoir que les achats de produits se font indifféremment ...
Non, car je crois déjà possible d'atteindre a minima 20 % de bio et 50 % de produits locaux, tout comme je crois possible d'augmenter la part des produits durables, de qualité et locaux.
Par ailleurs, nous allons réduire l'offre de snacking non bio, laquelle restera disponible dans les distributeurs automatiques. Le jus d'orange passera également en 100 % bio (jus d'orange pressé) et les soupes bio seront privilégiées.
Serait-il possible d'imaginer aller au-delà de la loi Egalim, sur le bio par exemple ?
À titre personnel, j'aimerais passer au 100 % bio sur le pain, les produits laitiers, les fruits et légumes. Nous travaillons aussi sur les légumineuses, certes un peu moins locales. Sur le riz, les pâtes et les légumineuses, nous avons encore une marge de manœuvre assez grande pour augmenter le passage au bio. Sur la viande, en tant que signataires de la charte ETICA, nous n'avons pas d'impératifs bio, à la différence des fruits et légumes. Pou...
...ire à très bas coût et de supporter les coûts et les risques associés aux changements de pratiques, alors que le contexte du dérèglement climatique accroît encore l'incertitude. La société tout entière bénéficie des productions agricoles françaises, qui dessinent nos paysages, du rôle des agriculteurs nombreux qui font vivre nos villages, de la réduction des pesticides et de la préservation de la biodiversité. Ma question s'adresse à M. Uthayakumar de la Fondation pour la nature et l'homme. Dans votre dernier rapport sur le partage de la valeur dans la filière laitière, vous proposez la création d'un fonds mutualisé de transition agroécologique, qui serait abondé en pourcentage des bénéfices et des dividendes des acteurs de la transformation et de la distribution. Comment la construction de ...
...vine qui, en Corse comme sur le continent, connaît depuis quinze ans d'importantes difficultés. Troisièmement, avant même d'envisager de nouvelles réformes, comment comptez-vous lutter contre le contournement des lois Egalim qui peinent à être appliquées ? Je pense à la délocalisation des centrales d'achats par des groupes de la grande distribution, mais aussi à la perte de vitesse de la filière bio. Sur ces trois points, les agriculteurs attendent des réponses très concrètes.
La filière bio traverse une crise sans précédent. Par exemple, à côté de chez moi – et je crains qu'il ne s'agisse pas d'une situation isolée –, faute de débouchés, 30 à 40 % du lait bio sont déclassés en lait conventionnel. De ce fait, les revenus sont loin d'être à la hauteur de l'investissement et très loin du juste prix que vous évoquiez, madame la ministre. Dans ce contexte, nous observons une baisse du n...
...é dans de nombreux départements. Pouvez-vous faire un point sur l'avancée des discussions avec les professionnels et avec vos homologues européens ? Quel est le calendrier ? Envisagez-vous une nouvelle session des états généraux de l'alimentation ainsi qu'une révision des plans de filières dont certaines connaissent des difficultés conjoncturelles et parfois structurelles – je pense à la filière bio qui s'est mobilisée devant l'Assemblée nationale aujourd'hui ?
...s ? Vous soumettez les agriculteurs au chaos des marchés en leur promettant des broutilles au premier rang desquelles les clauses miroirs qui ne changeront rien, on le sait, aux dégâts des accords de libre-échange ; deuxième broutille, d'éventuelles sanctions qui ne changeront rien aux graves défaillances des lois Egalim ; troisième broutille, 50 malheureux millions d'euros pour les agriculteurs biologiques en crise que nous avons rencontrés cet après-midi devant l'Assemblée nationale. Ils disent que vous les abandonnez. Tout ce que vous proposez aux agriculteurs, c'est de détruire leur santé et notre environnement en annonçant de très graves reculs sur les pesticides ou les prairies. Écoutez les agriculteurs en colère, ils demandent une juste rémunération et non de se soustraire à la néces...
...fficile, tant sur le terrain que dans les médias, pour relayer les problèmes de la profession. Je me réjouis que le Gouvernement ait affirmé la nécessité de respecter les dispositions des lois Egalim relatives à la sanctuarisation des matières premières agricoles et au contrôle. Un autre volet mérite d'être mis en application : celui concernant les objectifs de consommation de produits locaux et bios dans la restauration collective. Ces objectifs ne sont pas atteints. Pour y parvenir, il faut structurer les filières locales. Malgré la volonté exprimée par les territoires, on ne peut que constater les difficultés de mise en place des projets alimentaires territoriaux (PAT) en raison d'un problème de gouvernance. Il faut apporter un cadre clair aux territoires, avec une planification des enga...