Interventions sur "alimentation"

235 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Ce sous-amendement évoque la stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat – la fameuse Snanc –, dont la publication était prévue en juillet 2023 et que nous attendons encore. La publication d'une stratégie alimentaire claire et opérationnelle est nécessaire pour engager la transformation de notre modèle agricole, dans l'objectif de relocaliser la production de notre alimentation en répondant aux besoins des territoires et de favoriser une ali...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

…à la fois par des extrémistes et par de grands intérêts californiens cherchant à transformer l'alimentation de nos compatriotes à leur bénéfice !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il tend à rendre plus efficaces les politiques publiques. En effet, pour viser efficacement la souveraineté alimentaire, il faut agir en cohérence avec la stratégie nationale pour l'alimentation, la nutrition et le climat, que M. Prud'homme vient d'évoquer en défendant le sous-amendement n° 5320. Il s'agit d'une part de rappeler l'urgence de publier la Snanc, que nous attendons toujours, d'autre part d'articuler au mieux les objectifs agricoles de la France avec ses objectifs alimentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJuliette Vilgrain :

L'article 1er présente les finalités de la politique en faveur de l'agriculture et de l'alimentation, dans sa dimension internationale, européenne, nationale et territoriale. Il précise l'objectif de développement des filières de production et de transformation, ainsi que le besoin d'alliance économique et sociale. Cependant, comme il est précisé dans l'exposé des motifs et dans la rédaction du texte, les enjeux environnementaux sont aussi une priorité. Ce sous-amendement propose donc d'ajouter ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...t pas drôle – de maintenir des systèmes de production de qualité et respectueux du vivant. Encore que, sur ce dernier point, le Gouvernement nous ait clairement montré que ce n'était plus son projet. C'est donc le Gouvernement qui choisit d'imposer les règles internationales à nos producteurs, et pas la fatalité. Selon nous, les productions doivent être soutenues afin de répondre à nos besoins en alimentation, tout en assurant des conditions de travail dignes à nos producteurs – par exemple, en ne les mettant pas en concurrence avec des feedlots, ces parcs d'engraissement industriel intensif de bovins d'outre-atlantique, ou avec des salariés sous-payés à l'autre bout du monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Permettez-moi de revenir sur le sujet des filières et des débouchés. La restauration collective doit être mobilisée par l'État, mais nous souhaitons aussi évoquer le soutien important des associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap). Ces associations vont à la rencontre des paysans afin de créer un réseau local fournissant à tous une alimentation de qualité et de proximité. Il est donc important que cette loi reconnaisse leur place et nous engage à les soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Si vous avez lu mon rapport d'information sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles et l'évaluation des politiques publiques associées, en particulier la partie consacrée au triptyque dont nous parlons, vous savez que tous les scientifiques que nous avons interrogés, qu'ils représentent l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae) ou encore le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), confirment que cette vision de l'agriculture…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

... Avec le sous-amendement n° 5251, nous soutenons le développement d'un réseau d'abattoirs fonctionnant comme un service public, qui ouvrirait aux éleveurs des débouchés locaux grâce à des ateliers de découpe à proximité. Pour ne pas tomber dans l'industrie exportatrice, l'élevage extensif a besoin de s'appuyer sur des filières locales. Par sa proposition de loi visant à protéger et à garantir une alimentation saine, et à protéger les éleveurs bovins français, mon collègue de la Haute-Vienne, Damien Maudet, avait d'ailleurs proposé de prioriser la viande française dans les cantines scolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

La forte inflation qui touche les produits alimentaires empêche les classes populaires et moyennes d'accéder à une alimentation de qualité : 43 % des Français ne peuvent consommer de fruits et légumes tous les jours. Bien se nourrir est un droit ; l'État ne peut laisser aux seules associations la tâche de pallier la précarité alimentaire. Il est urgent de relier politiques alimentaire et agricole, et de redonner aux citoyens, aux agriculteurs, le pouvoir de décider du système de production qu'ils souhaitent. C'est pour r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

Il vise à introduire dans la politique alimentaire le concept de choix, inhérent à la notion de souveraineté alimentaire. Vous avez, madame la rapporteure, formulé en commission un avis défavorable ; sans doute n'avez-vous pas bien compris ce qu'implique la notion d'alimentation choisie, c'est pourquoi je me permets d'y revenir. En effet, vous avez justifié votre avis en disant que « la population a déjà le choix dans son alimentation : elle peut recourir au bio ou aux circuits courts ». C'est faux : tout le monde n'a pas accès à ces circuits. Quand les commerces de proximité ont disparu, on est contraint d'aller faire ses courses dans un hypermarché. L'effondrement du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

On a beaucoup évoqué l'élevage extensif et la nécessité, pour une véritable souveraineté alimentaire, de filières de protéines végétales destinées à l'alimentation animale ; j'aimerais parler des protéines végétales destinées à la consommation humaine. La demande augmente : certains consommateurs souhaitent une alimentation moins carnée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Les scientifiques appellent également à la réduction de la consommation de viande, y compris pour des raisons de santé. Pendant longtemps, l'État a défendu, dans le cadre du PNNS, des principes d'alimentation totalement erronés, mis en avant par des lobbys. Nous proposons de développer la production de protéines végétales et les filières agricoles adaptées. La production de légumineuses sur le sol français est remise en cause par le traité de libre-échange avec le Canada, où sont autorisés quarante pesticides interdits en France. Si l'on poursuit dans la voie de ce traité, qui expose nos filières à u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...me : c'est pourquoi nous proposons d'expérimenter dans dix territoires une mobilisation générale contre la précarité alimentaire en combinant différents dispositifs qui, utilisés « en même temps », si j'ose dire, gagneraient grandement en efficacité : le tarif juste à la cantine doit garantir qu'aucun écolier, collégien ou lycéen ne sera privé du bénéfice d'un repas équilibré par jour ; le chèque alimentation durable permettra aux personnes en grande précarité d'acheter des produits frais, des fruits et légumes ; l'éducation à l'alimentation donnera à chacun les meilleures chances de bien se nourrir. Voilà en quoi consiste principalement le projet « territoires zéro faim », même s'il inclut d'autres actions que je ne détaille pas. Nous souhaitons expérimenter, puis évaluer et généraliser cette démarch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...echerche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), un Français sur six ne mange pas à sa faim. Le nombre des gens qui se tournent vers les banques alimentaires a triplé en dix ans : on estime que l'aide alimentaire concerne 7 millions de personnes. C'est évidemment la conséquence de la dégradation du pouvoir d'achat des ménages. Des solutions ont déjà été évoquées : le chèque alimentation, dont nous avons souvent discuté et qui pourrait évoluer en un chèque alimentation durable ; l'expérience « territoires zéro faim », que Guillaume Garot vient de mentionner ; une forme de sécurité sociale alimentaire, qui commence à être expérimentée. Il faut mener de telles expérimentations, mais également organiser une réflexion susceptible d'accompagner une politique agricole qui, plutôt que d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

Cet amendement vise à préciser la nécessité de sensibiliser les consommateurs à une alimentation durable et notamment à la baisse de la consommation de viande au profit de légumineuses. J'insiste sur ce dernier point, au sujet duquel je suis fatiguée des moqueries confinant au dénigrement systématique – des propos caricaturaux à n'en plus finir sur les bancs d'en face.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...» – One Health. Mal choisis, les termes de sa rédaction s'éloignent de la définition de ce qui n'est pas une approche, mais bien, je le répète, un principe. Le sous-amendement que nous proposons, et qui devrait rassembler largement sur les bancs de l'hémicycle, reprend la définition de référence adoptée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), ou encore le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...e souveraineté alimentaire ; en outre, elles aggravent le manque de disponibilité de la ressource en eau et l'inégalité d'accès dont nous venons de parler. Pour installer de nouveaux agriculteurs et développer des filières déficitaires sur le territoire – maraîchage et fruits notamment –, nous devons garder l'eau sur notre territoire et fixer des priorités quant à son usage, afin de produire une alimentation locale et à destination des humains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...t presque intégralement importés. La rédaction initiale prévoit justement la relocalisation de leur production sur le territoire national, mais on ne lutte pas contre le changement climatique en se donnant pour objectif de produire du pétrole chez nous plutôt que de l'importer : on le fait en développant d'autres méthodes pour produire notre énergie, et il faut faire la même chose s'agissant de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandra Regol :

– améliorer la rotation des cultures, appliquer les principes de l'agroécologie qui sauvera enfin les revenus des agriculteurs, parier sur la culture des légumineuses pour renforcer la diversité de l'agriculture et, par conséquent, de notre alimentation. Bref, des collectifs s'attellent à cette tâche et nous faisons partie de ceux qui soutiennent ces initiatives. Certains, en face de nous, préfèrent au contraire l'attaque virulente et inutile,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Amard :

...s Clément. J'ajouterai qu'au bout de trois jours sans eau, nous serions tous morts, et une bonne partie du vivant avec. Le sous-amendement, qui a déjà reçu un avis favorable de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, vise à garantir l'application d'une règle verte et d'une règle bleue dans le cadre des objectifs politiques fixés en faveur de l'agriculture et de l'alimentation. Il s'agit de ne pas prélever à la nature plus qu'elle ne peut reconstituer