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Interventions sur "alimentaire"

511 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... d'expérimentation pour le plan « azote », renvoyant les vraies décisions à plus tard. Or il est urgent de faire de la prévention – il faut éviter de procrastiner comme pour les pesticides. Le plan « ammonitrate » pourrait-il être doté d'une trajectoire agroéconomique de recherche et accompagné de solutions pour ne pas planter, à terme, nos agriculteurs ? Enfin, nous parlons tous de souveraineté alimentaire ; pour ma part, je propose de retenir la notion de contribution à une sécurité planétaire sur le plan alimentaire. L'Afrique est sortie de nos radars. On ne parle plus que de traités transatlantiques ou transpacifiques. C'est délirant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Buchou :

L'Union européenne est l'un des plus grands producteurs mondiaux de volailles, avec une production annuelle de 13,4 millions de tonnes. C'est aussi l'un des plus grands consommateurs. Or cette filière, qui participe évidemment à notre souveraineté alimentaire, fait régulièrement face à des vagues de grippe aviaire aux conséquences sanitaires, humaines et économiques désastreuses. Entre le 10 septembre et le 2 décembre 2022, près de 400 foyers ont été répertoriés dans des élevages, dans dix-huit pays européens. Avec le vaccin, une étape pour protéger cette filière est franchie, mais les producteurs sont inquiets vis-à-vis du commerce extérieur et de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

...tachement à nos agricultures ; je profite d'ailleurs de cette intervention pour saluer votre soutien et les récentes mesures prises en faveur de l'agriculture biologique. Je le dis avec fierté : quoi qu'en pensent certains, l'agriculture française est l'une des meilleures au monde. Nous devons en informer nos concitoyens, et les rassurer. L'information des consommateurs sur l'origine des produits alimentaires n'est pas suffisante pour répondre à leur demande de transparence. Le règlement européen relatif à l'information du consommateur, dit INCO, définit les principes généraux régissant l'information sur les denrées alimentaires, en particulier l'étiquetage. Nous y sommes très attachés, vous comme moi. Dans le cadre de la stratégie « de la ferme à la table », la Commission européenne a entamé un proc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, président :

Mes chers collègues, nous recevons cet après-midi M. Marc Fesneau, ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire. Monsieur le ministre, nous vous avons auditionné une première fois le 21 septembre 2022 mais, vous le savez, les députés de notre commission sont particulièrement attentifs aux questions agricoles et ont donc souhaité pouvoir vous entendre à nouveau. Cette demande a notamment été formulée par Philippe Bolo et Charles Fournier lorsqu'ils nous ont présenté leur rapport sur la grippe aviaire. Cet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...nées et, surtout, des axes que vous avez fixés, nous craignons que ce texte passe à côté de l'essentiel, c'est-à-dire de la question du revenu des agriculteurs et donc de la survie économique de l'agriculture française. Alors que nous importons 56 % de la viande ovine, 22 % de la viande bovine, 45 % du poulet, 26 % du porc, 28 % des légumes et 71 % des fruits consommés en France, la souveraineté alimentaire pourtant revendiquée par votre ministère ne cesse de se dégrader. Empilant des normes toujours plus nombreuses et contraignantes, souvent inapplicables et contradictoires, la France en arrive à importer des produits agricoles ne les respectant pas, créant ainsi un dumping sanitaire, social et environnemental. Pour lutter contre ces distorsions de concurrence, il est urgent de procéder à des contr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...re pays. Ainsi, monsieur le ministre, pouvez-vous vous engager à ce que les travaux et les observations du groupe de suivi parlementaire soient pris en compte dans l'élaboration du projet de loi ? Pouvez-vous également nous en préciser le périmètre ? Inclura-t-il la régulation du foncier, celle des revenus, la structure et la protection des filières, ou encore le soutien à la demande en produits alimentaires locaux alors que nous sommes en pleine inflation ? Sans cela, ce projet de loi passera complètement à côté des enjeux qui mobilisent nos agriculteurs et concernent nos concitoyens. Nous, députés, avons été élus pour représenter le peuple et fixer les orientations de notre pays sur les sujets qui déterminent son avenir. Dans le cas présent, il s'agit de mettre un terme à la destruction de l'empl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

...té ? J'aimerais aussi revenir sur la proposition de loi pour un choc de compétitivité en faveur de la ferme France adoptée par le Sénat le 23 mai dernier. Les sénateurs ont voté le report de trois ans d'une disposition de la loi Egalim imposant 20 % de produits bio et 50 % de produits locaux dans les cantines. Ce vote freinerait la dynamique de transition agricole et la mise en œuvre de projets alimentaires territoriaux. Quel est votre point de vue ? Les sénateurs ont également remis en question la compétence de l'Anses. Vous vous êtes déjà exprimé à ce sujet : le groupe Démocrate soutient votre position.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

 « T'as vu, j'ai dit du bien de pesticides. » Cette phrase, qui a tourné en boucle la semaine dernière, était sans nul doute un malentendu car les pollinisateurs pourraient avoir disparu d'ici à la fin du siècle, précipitant ainsi la mort de l'agriculture. Tout nous montre que le modèle agricole est en train de s'effondrer sur lui-même, mettant en péril notre souveraineté alimentaire : l'été dernier, des éleveurs ont dû abattre leurs boucs faute de fourrage pour les chevreaux ; 60 % des oiseaux des champs ont disparu ces quarante dernières années ; 200 fermes mettent la clef sous la porte chaque semaine ; les trois quarts des fermes d'élevage bovin, souvent en pâturage, ont disparu ces quarante dernières années au profit de l'intensif ; 20 % des agriculteurs vivent en dessous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...i est en train de monter contre l'élevage est préoccupante. Les humiliations sont permanentes pour ceux qui, travaillant soixante-quinze heures par semaine, gagnent à peine le Smic. Il faut arrêter le jeu de massacre : on ne convertira pas notre pays à la transition sans embarquer les acteurs. Si on oppose les salariés aux paysans et aux pêcheurs, on échouera dans la reconquête de la souveraineté alimentaire. Chez moi, dans le pays de Bray, en Normandie, qui a perdu beaucoup de vaches, un atelier laitier ferme chaque semaine. On convertit des terres en grande culture alors que l'on importe du lait. Notre pays de Cocagne est devenu importateur massif en viande et nous perdons notre souveraineté alimentaire. J'espère d'ailleurs que nous nous opposerons unanimement au traité du Mercosur dans quelques jo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Villiers :

Vous avez rappelé les deux vertus cardinales de l'élevage – la souveraineté alimentaire et les services rendus à l'environnement –, vous demandant où s'arrêtera le dénigrement. Or, dans un récent rapport, la Cour des comptes a remis en cause le soutien à l'élevage bovin, préconisant de réduire le cheptel ainsi que la consommation de viande. Le Morvan est une région naturelle au cœur de la France, composée à 50 % d'herbage et à 50 % de forêts. Didier Migaud, président de la Cour des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Goulet :

Les acheteurs publics n'ayant pas le droit d'introduire des critères de proximité dans leurs appels d'offres, ils tentent de contourner cette interdiction incompréhensible en redoublant d'ingéniosité juridique, au risque de contentieux et de complexification de marchés publics déjà peu accessibles aux petits producteurs. Une récente tribune appelait à créer une exception alimentaire et agricole, à l'image du modèle de l'exception culturelle. Quel est votre avis sur cette proposition d'exception agriculturelle, que le groupe Rassemblement national défend ? Prévoyez-vous une action en ce sens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Perrot :

La Cour des comptes fait état, dans son rapport, d'une prétendue inadéquation entre les aides octroyées à l'élevage bovin et le bénéfice qui en résulte, et met en exergue les impacts environnementaux de cette activité. Nos pâturages, notre économie locale et notre souveraineté alimentaire méritent plus – ou mieux – qu'une analyse comptable, qui fait fi de la concurrence mondialisée. Nos compétiteurs se moquent bien de ces atermoiements franco-français. Monsieur le ministre, comment comptez-vous réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole tout en garantissant la pérennité des exploitations, le renouvellement des générations et la souveraineté alimentaire de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouise Morel :

...du cheptel bovin et de la consommation de viande. En parallèle, l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) nous dit que la consommation de viande n'a cessé d'augmenter au cours des cinquante dernières années. Dès lors, comment diminuer nos émissions ? La France a signé, lors de la COP26, le Global Methane Pledge. Les réponses apportées sont très variées, à l'image de l'ajout d'additifs alimentaires ou de modifications génétiques sur les animaux. D'autres prônent des solutions plus naturelles telles que le retour au pâturage de prairies naturelles. Monsieur le ministre, quelles sont vos solutions pour diminuer nos émissions de méthane ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...la biodiversité et, surtout, offre à notre population une nourriture de grande qualité. Il s'agit d'une activité vitale pour nos territoires. Le monde agricole, ce sont les écologistes de France. La réduction du cheptel affecterait la production et favoriserait les importations de viande de moindre qualité. Nous devons, bien au contraire, faire de l'élevage un atout majeur pour notre souveraineté alimentaire, notamment en luttant contre l'agri-bashing et en relevant le défi du renouvellement des générations. Monsieur le ministre, comment comptez-vous, concrètement, soutenir notre élevage ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Je m'exprimerai en ma qualité de corapporteure du groupe de travail de la commission sur le suivi de l'inflation. Les prix alimentaires ont augmenté de 15 à 20 %, ce qui affecte particulièrement les ménages aux revenus les plus modestes. Aujourd'hui, 16 % des gens disent connaître la faim dans un pays qui est tout de même la sixième puissance économique mondiale. Cela a deux conséquences très concrètes. D'abord, on assiste à l'effondrement de la demande et de l'offre de bio alors que c'est sous Emmanuel Macron que les aides au m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé de Lépinau :

La question du partage de l'eau participe aujourd'hui à une forme d'agri-bashing. Dans le Vaucluse, où les secteurs de l'agroalimentaire, du maraîchage, de l'arboriculture et de la viticulture constituent les principales activités économiques, les jeunes hésitent à reprendre des exploitations car ils se demandent si le recours à l'irrigation continuera à être préservé. Monsieur le ministre, pouvez-vous garantir une priorité d'usage de l'eau pour l'agriculture, ce qui préserverait notre autonomie alimentaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

...'étudiants souffrent de la faim. Beaucoup d'entre eux sont obligés de travailler dans des emplois précaires pour pouvoir suivre leurs études. Vous avez cité le repas à un euro, et je regrette terriblement qu'à une voix près, nous n'ayons pu l'universaliser au-delà des boursiers. Le montant des bourses par étudiant a augmenté de 37 euros par mois. Si nous le comparons avec l'inflation des produits alimentaires, dans des budgets de personnes qui disposent de peu de moyens, il apparaît que cette hausse des bourses n'est pas à la hauteur de la situation. De même, depuis 2017, nous avons vu une baisse de 15 % des dépenses par étudiant. Je souhaiterais également vous alerter sur le problème des moyens psychologiques au bénéfice des étudiants. Nous avons un psychologue pour 30 000 étudiants, dans un milieu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Cazenave, rapporteur spécial (Enseignement supérieur et vie étudiante) :

Le sujet revient régulièrement dans nos débats : une partie des étudiants français rencontre de grandes difficultés financières qui peuvent les conduire vers une précarité alimentaire qui nous est insupportable. Garantir l'accès des étudiants à une alimentation saine et équilibrée à un tarif modéré est un objectif majeur de la politique publique de soutien à la vie étudiante. J'ai choisi ce thème d'évaluation pour tenter de mesurer l'ampleur et l'efficacité de la politique de soutien à la restauration étudiante. Je ne peux pas laisser quiconque affirmer que l'État n'agit pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel, président :

Je vous remercie pour ce travail qui a le mérite de ne pas nier la réalité difficile des études, notamment en termes de précarité alimentaire. Il faut revaloriser encore davantage les bourses, même si l'augmentation du plafond des ressources en ce qui concerne l'attribution des bourses à hauteur de 6 % devrait rendre éligibles 35 000 étudiants supplémentaires. Vous traitez à la fois la question alimentaire et celle de l'hébergement, qui sont effectivement liées. Tous les étudiants ne sont pas dans des résidences universitaires. Comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

Vous avez souligné que le sujet de la restauration s'inscrivait dans l'ensemble plus vaste qu'est l'amélioration des conditions de vie étudiante menée par le Gouvernement depuis déjà de nombreuses années. Ont été évoqués notamment la revalorisation des bourses de façon constante et accélérée au regard de la situation récente, les aides ponctuelles, le chèque alimentaire, les aides exceptionnelles, notamment aux boursiers, et enfin l'aide alimentaire, avec l'émergence de nouveaux acteurs. Pour ce qui concerne le sujet strictement budgétaire, nous avons donc deux chiffres à retenir : 51 millions d'euros de différentiel entre le coût complet du prix de revient du repas et les recettes ; 6 % d'étudiants potentiellement non desservis dans les zones blanches. Ma prem...