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...tamment de produits de qualité, est également en recul, car la grande masse des gens ne peut plus se les permettre. Parmi les constats que vous faites, notez-vous des difficultés particulières pour les PME et les TPE ? Le monde de la très petite, de la petite et de la moyenne entreprise traverse-t-il une période difficile en lien avec ces problèmes ? Je parle notamment des PME et des TPE de l'agroalimentaire. Leurs difficultés peuvent d'ailleurs parfois être liées à la décapitalisation – la vente de vaches laitières et la baisse de la production handicaperaient ainsi les laiteries. Ces entreprises peuvent également buter sur des questions environnementales, notamment liées à l'eau. Quels constats faites-vous et quelles solutions pouvez-vous apporter spécifiquement aux TPE et aux PME ?
Nous allons reprendre nos travaux et allons entendre M. François Huyghues Despointes, président du Syndicat des distributeurs et grossistes alimentaires de Martinique et président du directoire du groupe Société antillaise frigorifique. Monsieur le président, je vous souhaite la bienvenue. Je vous remercie de prendre le temps de répondre à notre invitation. Je vous remercie de nous déclarer tout intérêt public ou privé de nature à influencer vos réponses. Auparavant, je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative a...
Pourquoi avez-vous estimé publiquement que le projet de rachat de Vindémia, à La Réunion, par le Groupe Bernard Hayot serait « le coup de trop » ? Comment expliquez-vous que l'Autorité de la concurrence ait autorisé ce rachat ? Estimez-vous que les engagements pris par GBH soient de nature à écarter les risques d'atteinte à la concurrence sur les marchés de la distribution au détail à dominante alimentaire et des livres ainsi que sur le marché de l'approvisionnement ?
J'en arrive aux bananes. Vous avez expliqué que, sur les 320 millions du Posei, 200 millions sont destinés à deux cultures d'exportation, alors même que le Posei est censé garantir l'autonomie alimentaire des territoires. Cela signifierait que, dans cette économie de rente, il y a une forme de détournement des moyens accordés par l'Europe, puisque des acteurs économiques en font un usage inapproprié.
... je traduis bien ce que vous nous dites, la pratique des Posei paupérise une partie non négligeable des producteurs, multiplie les personnes en très grande difficulté économique qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, tout en organisant une forme d'accaparement des terres les plus fertiles, qui pourraient être consacrées à autre chose et notamment participer à la réduction du coût des denrées alimentaires.
...des savoirs et d'éveiller les curiosités, à un mandat d'élu où nous avons la merveilleuse responsabilité de porter la voix de ceux qui nous ont fait confiance. En préparant la présente discussion générale, je me suis souvent demandé comment auraient réagi mes élèves aux trois articles de la proposition de loi. J'ai la profonde conviction qu'aucun ne se serait opposé à la mise en place d'une aide alimentaire pour les plus fragiles, ni à une solution permettant de mieux manger à la cantine tout en protégeant la planète, et qu'il leur aurait paru inacceptable de laisser leurs camarades s'empoisonner avec des additifs cancérigènes. Que se passe-t-il donc quand on devient adulte ? Comment expliquer que l'on s'oppose à ces propositions, qui relèvent pourtant du bon sens ? C'est tout simple : les enfants s...
La situation est historique. Je ne répéterai pas les chiffres, déjà énoncés, de l'inflation sur les produits alimentaires, ni ne rappellerai la hausse exponentielle du nombre de nouveaux bénéficiaires de l'aide alimentaire. Je considère que nous sommes tous conscients, sur ces bancs, de l'urgence d'agir. Et parce que je mise sur l'intelligence collective, je vous propose de nous concentrer collectivement sur les solutions afin que des milliers de familles aient enfin de quoi remplir leur frigo demain. Avant même d'...
Après une année 2022 durant laquelle se sont allongées les files de l'aide alimentaire et s'est aggravée la détresse des plus précaires, 2023 s'annonce bien plus périlleuse pour la plupart des Français. Après une année durant laquelle les prix alimentaires ont augmenté de 15 %, tout laisse à penser que l'année en cours sera une nouvelle année de fièvre des prix, notamment des prix alimentaires. De fait, la facture s'allonge un peu plus chaque mois. Le prix de produits de première n...
La France a beau être une puissance agricole, elle ne nourrit pas tous ceux qui ont faim. Les repas sautés, les produits qu'on n'ose envisager parce qu'ils sont trop chers, les privations pour pouvoir nourrir les enfants sont une réalité pour un nombre croissant de nos concitoyens. En 2021, entre 3,2 millions et 3,5 millions de personnes ont dû recourir à l'aide alimentaire. C'est trois fois plus qu'il y a dix ans, et ces chiffres, déjà astronomiques, ne tiennent pas compte de tous ceux qui renoncent aux réseaux d'aide parce que ceux-ci se trouvent trop loin de leur domicile, et que l'essence, elle aussi, est chère, ou parce que la pauvreté est une étiquette trop lourde à porter et que le regard des autres est pesant. Ils se résignent à avoir faim. Alors, que faire ...
L'alimentation est un phénomène global de politique publique, qui soulève notamment l'enjeu de notre souveraineté alimentaire. Mais c'est aussi un sujet personnel où se lient nos goûts, nos préférences, nos gourmandises. L'alimentation est aussi un droit. En effet, le droit à l'alimentation est reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, dans laquelle il fait partie du droit à un niveau de vie suffisant. L'ancien maire, l'éleveur et le restaurateur que je suis ne peut être indifférent à ce suj...
…à travers la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (loi Egalim), la loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, sans oublier la lutte contre le gaspillage, l'obligation d'un menu végétarien par semaine dans les cantines ou encore l'introduction dans le débat public de l'idée de chèque alimentaire. Ce gouvernement et cette majorité…
Toutefois, l'alimentation est au cœur de plusieurs débats. D'abord, l'aliment est le résultat d'un schéma de production. La question « Qu'est-ce que je mange ? » est indissociable des questions suivantes : « Qui produit ? » et « D'où vient le produit ? » Lorsque nous définissons des politiques publiques alimentaires, nous devons établir avec précaution si, en favorisant telle ou telle catégorie de produits, nous avantageons nos agriculteurs, notre savoir-faire local ou l'importation de produits et, à travers eux, de méthodes que nous trouverions intolérables chez nous. Ensuite, l'alimentation est un enjeu social dans des périodes d'inflation où les prix des produits alimentaires augmentent au point que des...
..., ne mangez pas trop gras, trop salé, trop sucré », « Mangez cinq fruits et légumes par jour » : malheureusement, aujourd'hui, beaucoup de Français ne le peuvent plus. Un sur deux déclare être à l'euro près lorsqu'il fait ses courses, et alors que, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee, l'inflation avoisine en moyenne 6 % en mars 2023, elle atteint presque 14,5 % s'agissant des produits alimentaires d'après l'Inspection générale des finances (IGF) : 54 % sur le prix du sucre, 33 % sur celui des steaks, 25 % pour le riz ou encore 22 % pour le beurre, autant de hausses inacceptables. Cette proposition de loi part d'un bon sentiment : aider les Français à mieux manger, tout en soutenant leur pouvoir d'achat face à l'inflation et en favorisant l'accès à une alimentation saine – un véritable el...
... d'un amendement du groupe Renaissance, prévoit désormais l'instauration d'une prime alimentation exceptionnelle de 60 millions d'euros. Cette mesure n'est en réalité qu'une énième manifestation d'une politique du chèque inefficace, inflationniste et réductrice, car elle ne concerne que les Français précaires, qui ne sont pourtant pas les seuls à être touchés par l'inflation des prix des produits alimentaires. Pour une importante ponction sur le budget de l'État, le résultat dans le porte-monnaie du consommateur est ridicule : 6 euros seulement ! La proposition écologiste d'instaurer une prime alimentation exceptionnelle, relayée par le Gouvernement, ne peut que faire écho à la fameuse phrase imputée à Marie-Antoinette : « Ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ! ». Cette mesure, c'est ...
…instaurer la TVA à 0 % sur un panier de biens de première nécessité, comprenant une centaine de produits alimentaires – fruits et légumes frais, œufs, farine, nutrition infantile, viandes, poissons, céréales, produits laitiers notamment – ,…
Il s'agit d'une mesure de bon sens, déjà adoptée chez nos voisins espagnols il y a quelques mois et, plus récemment, au Portugal, qui a décidé d'instaurer une TVA à 0 % sur les biens alimentaires de première nécessité. Aider les Français à mieux manger et les soutenir face à l'inflation est une nécessité, mais nous n'y répondrons pas avec vos propositions. Dans le contexte inflationniste et au regard de la crise économique que nous traversons, nous ne pouvons pas voter pour un texte qui vise à donner uniquement quelques dizaines d'euros supplémentaires pour l'année à une petite catégori...
Il est temps que la France adopte la mesure défendue par Marine Le Pen durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2022 : instaurer une TVA à 0 % sur un panier d'une centaine de biens alimentaires de première nécessité. Il est temps de promouvoir une mesure qui aidera nos concitoyens à faire face à la crise économique actuelle. Mes chers collègues, il est grand temps.
Dans le même temps, le nombre de personnes ayant recours à l'aide alimentaire – à travers le réseau des banques alimentaires ou des associations distribuant des denrées sans condition – est passé de 5,5 millions à plus de 9 millions. Et la situation s'aggrave encore en raison de l'inflation sur les produits alimentaires qui explose : 20 % sur le beurre et les pâtes, 25 % à 30 % sur les viandes, entre 30 % et 40 % sur de nombreux légumes. Il est donc plus qu'urgent de donne...
…qui aurait pourtant permis une augmentation générale des salaires grâce à la convocation de négociations dans les différentes branches. Nous souhaitions également augmenter les retraites et les minima sociaux, et instaurer une garantie autonomie pour les jeunes, afin de limiter le nombre d'étudiants dans les files d'attente de l'aide alimentaire : là encore, Rassemblement national, Républicains et macronistes s'y sont opposés à l'unisson. Urgence sociale donc, mais également écologique et sanitaire : s'il faut reconnaître des avancées, ces dernières années, en matière de menus végétariens dans une partie de la restauration collective, l'urgence nous impose aujourd'hui de déplacer plus rapidement les curseurs. Nous devons augmenter le no...
...à l'urgence sanitaire et d'agir pour l'intérêt général et la santé publique, en inscrivant dans la loi l'interdiction de fabriquer et vendre des viandes contenant des additifs nitrés, dont l'Anses a confirmé qu'ils augmentaient le risque de cancer colorectal – on en dénombre 43 000 chaque année en France. Mais alors, « combien le texte coûtera-t-il ? », me demanderez-vous. Le dispositif de prime alimentaire est chiffré à 6,6 milliards d'euros, soit à peine plus de 2 % de la fortune supplémentaire engrangée par les cinq plus grands milliardaires du pays grâce à Emmanuel Macron. Pour que tout le monde comprenne bien, je reformule : pour l'équivalent de 2 % de la fortune supplémentaire – j'insiste sur ce point – accumulée par les cinq plus riches du pays depuis 2017, on pourrait aider 11 millions de pe...