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Interventions sur "alimentaire"

511 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur pour avis :

...rmée et le plan France 2030 continue de soutenir la compétitivité des filières, celles des fruits et légumes et de la forêt. L'année 2024 sera une année marquante pour l'engagement de l'agriculture française dans la transition écologique et pour la protection et le renouvellement de nos forêts. L'augmentation historique de 17 % du budget alloué au ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire – soit 1,3 milliard d'euros supplémentaires – témoigne de cet engagement. La question du renouvellement des générations sera également au cœur de l'actualité en 2024. Ce sera un défi considérable pour notre modèle agricole au cours des dix prochaines années – cela l'est déjà. L'année 2024 sera également celle d'un grand débat sur l'orientation de notre politique agricole. Les questions de forma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

Mon collègue Antoine Armand, les députés du groupe Renaissance et moi-même saluons l'ambition du budget qui nous est présenté. Il doit nous aider à atteindre la souveraineté alimentaire et à réussir la transition écologique, deux objectifs majeurs de notre agriculture. Ce budget, ce sont 754 millions d'euros supplémentaires pour soutenir les agriculteurs dans leur transition ; ce sont aussi plus de 20 millions d'euros supplémentaires pour les aider à se protéger des aléas climatiques. Vous l'avez dit, monsieur le rapporteur pour avis, ce budget est sans précédent. S'il est iné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Laporte :

... l'ensemble de la population française. Cette situation exige de l'État une réponse qui soit à la hauteur. L'augmentation de 37,5 % des autorisations d'engagement et de 23 % des crédits de paiement alloués à cette mission ne peut qu'être accueillie avec soulagement. Elle est destinée à répondre à de multiples enjeux, qu'il s'agisse des conditions de vie de nos agriculteurs, de notre souveraineté alimentaire ou de la sécurité sanitaire – la grippe aviaire et les scandales qui ont éclaboussé plusieurs de nos grands groupes agroalimentaires ces dernières années rappellent combien ces sujets sont d'actualité. Nous saluons la réévaluation du programme Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation, qui progresse de 57 % en autorisations d'engagement et de 38 % en crédits de paiement. En revanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

...er notre pays. Les crises successives que nous avons connues ces dernières années, que ce soit celle du covid-19 ou la guerre en Ukraine, ont révélé que nous avons confié notre alimentation au marché et délaissé nos paysans. Résultat : le nombre d'exploitations agricoles a dramatiquement diminué – 1 million dans les années 1990, moins de 400 000 aujourd'hui – et c'est la question de la production alimentaire de notre pays qui se pose. Votre rapport le rappelle : nous sommes à un point critique, puisqu'un paysan sur deux sera parti à la retraite dans dix ans. Les pouvoirs publics doivent tout faire pour que les fermes soient transmises à de nouveaux paysans au lieu de participer à l'agrandissement de certaines exploitations. Vous le mentionnez : la transmission au profit de l'agrandissement des exploi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Cette mission est d'une importance capitale dans le contexte de multiples crises que connaît notre agriculture. La crise énergétique, exacerbée par la guerre en Ukraine, a mis en lumière la vulnérabilité du secteur agroalimentaire, en raison de sa dépendance à l'énergie et des coûts élevés qui en découlent. Cette mission présente, certes, des augmentations de crédits, mais cela ne suffira pas à résoudre les problèmes structurels du secteur. Nous avons besoin d'une vision stratégique à long terme pour garantir la résilience de notre agriculture. Nous sommes inquiets, par exemple, du projet d'augmentation des redevances pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur pour avis :

... des solutions plus saines. Même si cette approche peut créer, aujourd'hui, quelques frottements, il n'en demeure pas moins que nous devons amorcer des virages. Ce que nous faisons dans le cadre de ce budget ne va pas à l'encontre de ce qu'il faut faire. Nous travaillons à partir d'un socle, en particulier la loi Egalim – loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous – de notre collègue Stéphane Travert, que nous faisons évoluer depuis cinq ans. Nous en corrigeons parfois certains éléments, en fonction des contraintes et de l'environnement, comme nous l'avons fait les lois Egalim 2 – loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs – et Descrozaille – loi renforçant l'équilibre dans les relations c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Babault :

Je tiens à vous remercier pour la qualité de votre travail, notamment sur la transmission des exploitations agricoles, sujet majeur pour l'avenir de notre agriculture. Le budget du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire s'établit à 4,5 milliards d'euros pour l'année 2024, soit 1 milliard de plus que celui de l'année précédente. L'augmentation est supérieure à 25 % pour la seule mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales. Cette progression des crédits considérable concrétise l'engagement du Gouvernement et du ministre de l'agriculture, M. Marc Fesneau, en faveur de notre agriculture. Cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...e la désespérance de l'élevage – j'invite la commission à délocaliser une réunion de travail chez moi, dans le pays de Bray. Aucune stratégie ne dessine. Votre incapacité à savoir ce qui figurera dans le projet de loi d'orientation renforce mes inquiétudes. En outre, la concurrence déloyale organisée dans le cadre des traités internationaux de libre-échange continue de fragiliser la souveraineté alimentaire que vous prétendez défendre. Quant à la disparition définitive des aides au maintien de la PAC régionalisée, elle va aggraver encore l'effondrement des filières bio. Il est compliqué de refuser le pognon que vous mettez sur la table, mais il nous est impossible, au vu de votre absence de vision stratégique, de vous donner un chèque en blanc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

Comment ne pas partager l'ambition affichée par le ministre de l'agriculture ? Rendre l'agriculture plus résiliente face au changement climatique, tout en maintenant sa capacité à produire pour contribuer à la souveraineté alimentaire : voilà qui devrait mettre tout le monde d'accord. Mais ce projet de loi de finances se donne-t-il les moyens de cette ambition ? Quelques signaux sont positifs : la hausse de 1 milliard d'euros des crédits de paiement, par exemple, est à saluer. Cela permettra notamment de poursuivre la mise en place de la réforme de l'assurance récolte : alors que la fréquence des événements climatiques extrême...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur pour avis :

...lui impose. Là aussi, il faut laisser du temps au temps. L'agriculture doit pouvoir se transformer en gardant les mêmes performances et la même efficacité, pour conserver sa place sur les marchés. Les accords internationaux ont été attaqués par certains d'entre vous, mais il ne faut pas oublier que la France dégage un excédent net commercial de 10 milliards d'euros pour l'ensemble de ses produits alimentaires – et plus encore pour la filière vins et spiritueux. Ces résultats ne sont pas dus au hasard : nous disposons d'une agriculture performante, brillante, animée par des hommes et des femmes – agriculteurs, viticulteurs, maraîchers… –, qui sont à la pointe et qui, demain, continueront de propulser notre modèle agricole – à condition, cependant, de les laisser respirer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Pilato :

...dement, issu d'une proposition de la Fnab, de la Fondation pour la nature et l'homme (FNH), du réseau Restau'Co et du Secours catholique, nous souhaitons mettre en place une aide d'urgence à toute la restauration collective de 20 centimes par repas pour l'achat de produits bio. Le montant global nécessaire est estimé à 600 millions d'euros pour 3 milliards de repas annuels. Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 20 % en deux ans, ce qui conduit les opérateurs de la restauration collective à réduire leurs achats de produits bio. Cela se produit dans un contexte d'urgence sociale, dans lequel la demande de produits bio s'affaisse, après des années de croissance. Selon une note commandée par l'Agence bio, les ventes de produits bio ont baissé de 4 % en 2022. C'est la première fois qu'on con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin, rapporteur pour avis :

...ez est amplement satisfait par le budget de la mission et notamment par la nouvelle action 29, Planification écologique, dotée de 1 milliard d'euros en autorisations d'engagement et de 594 millions d'euros en crédits de paiement. Celle-ci permettra notamment de financer un plan Haies et un plan Protéines, la réalisation d'un diagnostic carbone ainsi qu'un fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions, doté de 200 millions d'euros. En outre, la nouvelle action 9 du programme 206, Planification écologique – stratégie de réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires, sera dotée de 250 millions d'euros en AE et de 150 millions d'euros en CP. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) constituent une bonne initiative – vous voyez, nous ne sommes pas toujours dans la critique frontale. Ils sont essentiellement pris en charge par les collectivités locales, mais aussi par des organismes tels que les chambres d'agriculture ou les centres d'initiative pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam). Nous proposons de développer bien davantage les PAT. P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

L'amendement II-CE105 est un amendement de repli, qui vise à sanctuariser l'enveloppe de 80 millions d'euros prévue à l'époque du plan de relance pour assurer le développement des PAT. Ce montant a notamment été estimé en fonction du rapport du sénateur Frédéric Marchand. Les PAT jouent un rôle majeur pour développer les outils nécessaires à l'adaptation de la production alimentaire aux besoins locaux et aux exigences écologiques, de façon démocratique. Ils participent aussi à construire la souveraineté alimentaire. Il s'agit de rapprocher les producteurs, les consommateurs, les transformateurs et tous les acteurs de l'alimentation, mais également de modifier les pratiques, notamment grâce au développement de circuits courts. Enfin, en ancrant localement l'alimentation et la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Le dispositif du Gouvernement pour lutter contre la précarité alimentaire ne fonctionne pas. Panier et trimestre anti-inflation, contrôle des prix de 5 000 produits de référence en grandes et moyennes surfaces et petite loi défendue sans conviction par Olivia Grégoire : autant de mesures inefficaces. Les frigos restent vides et les débuts de mois ressemblent aux fins de mois. Cet amendement vise à nous doter des moyens pour mettre en place un véritable plan d'urgence ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Cet amendement vise à développer le soutien aux expérimentations en cours et à venir de caisses locales de sécurité sociale de l'alimentation. La précarité alimentaire explose. Les Français réduisent leurs achats alimentaires et sautent des repas. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les achats alimentaires des Français ont diminué de 11,4 % en volume. Selon le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), un Français sur six déclarait ne pas pouvoir manger à sa faim en novembre 2022. À cette précari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Cet amendement vise à obtenir des financements pour étendre à l'ensemble du territoire un bouclier qualité prix, sur le modèle de la loi relative à la régulation économique outre-mer, dite loi Lurel, afin de répondre à la catastrophe sociale que nous traversons. Ce bouclier permettrait de plafonner les prix de certains produits alimentaires de base, tels que les fruits et légumes. Avec la flambée des prix alimentaires, les produits bio et de qualité, ainsi que les fruits et légumes, sont les premiers produits dont la consommation baisse, notamment dans les classes sociales les plus défavorisées. Un Français sur trois saute un repas, faute d'argent. Les Français ont faim et mangent de plus en plus mal. Il est urgent d'étendre le dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Il n'y aurait donc pas de lien entre l'agriculture et l'alimentation ? La demande alimentaire tire la production agricole locale. Dans toutes les grandes démocraties, l'alimentation figure dans le budget agricole et cette mission est intitulée Agriculture, alimentation, forêts et affaires rurales. Nous faisons face à une urgence quasi humanitaire et il nous faut répondre à des besoins fondamentaux. La somme de 1 million d'euros correspond au budget nécessaire pour mettre en œuvre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Le modèle agroécologique a montré sa capacité de résilience face aux crises économiques mondiales et aux effets du changement climatique. De plus, il répond mieux à l'enjeu de sécurité alimentaire et sanitaire, tout en diminuant fortement les émissions de gaz à effet de serre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRené Pilato :

En France, les professeurs sont mal payés et nous n'arrivons plus à en recruter ; nous n'aurons bientôt plus d'agriculteurs, pour la même raison. Dans de larges pans de notre société, les salaires ne permettent pas d'avoir une vie digne. Nous ne pouvons pas continuer ainsi. Vous évoquez la souveraineté alimentaire mais si nous souhaitons que nos agriculteurs puissent recruter pour assurer cette souveraineté, il va falloir accepter de payer les gens.