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Interventions sur "agriculture"

767 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Schreck :

... et de leur qualité bactériologique. Vous avez refusé les amendements que nous avons déposés en ce sens lors de l'examen du texte en commission. Ces réserves sont nécessaires puisqu'elles garantissent à nos agriculteurs un approvisionnement durable qui leur assure davantage de lisibilité. Chacun ici, plaide alternativement pour les circuits courts et la souveraineté agricole, donc alimentaire. L'agriculture, quelle qu'elle soit, a besoin d'eau et doit être sécurisée. Cependant, il faut que cette lisibilité soit mise à profit pour assurer les transitions vers des variétés de culture plus sobres, ainsi que vers une irrigation plus technologique donc moins consommatrice. Enfin – et nous y tenons –, l'eau ne doit pas être monétisée ni devenir un produit spéculatif, un bien de concurrence, un marché où ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'avenir de l'agriculture et la gestion des ressources en eau sont des sujets majeurs à l'heure du changement climatique, mais ni le ministre de l'agriculture ni celui de la transition écologique n'ont daigné se déplacer pour débattre avec nous de ces enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...seront installées qu'elles seront le plus utiles. Elles pourraient par exemple l'être dans les zones de répartition des eaux déjà soumises à un stress hydrique très important. C'est pour cette raison que nous avons voulu appliquer cette mesure au territoire national et pas uniquement dans quelques régions. Pour certains d'entre vous, ce texte serait défavorable aux agriculteurs et toxique pour l'agriculture. Rappelons cependant que toute l'agriculture française n'est pas irriguée, loin de là, puisque moins de 7 % des surfaces agricoles le sont. La Cour des comptes, institution que vous devriez respecter, a remis un rapport en juillet 2023 qui confirme que l'irrigation aggrave des situations déjà tendues. Les bénéficiaires de ces bassines, en plus d'être installés dans des territoires qui représenten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...s avec un volume d'eau supérieur à celui qui servait auparavant à l'irrigation. Le phénomène va donc s'aggraver, et le volume pompé s'accroître : il ne s'agit donc pas de substitution. Vous avez invoqué la science. Or on manque de données ; on ne sait pas encore quelles seront les conséquences de l'addition des retenues existantes. Au cours de leur audition, les représentants des ministères de l'agriculture et de la transition écologique ont déclaré qu'on comptait environ 600 000 à 800 000 retenues – lacs, retenues collinaires, retenues de substitution – servant à l'irrigation agricole mais qu'on ne pouvait pas les dénombrer avec précision ; on ne sait ni où elles se trouvent ni quels sont les volumes prélevés. Sachant que l'eau va se raréfier, il serait responsable d'attendre que l'on dispose de ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

J'espère que le législateur que nous sommes saura rassurer les agriculteurs. Ils ont besoin d'un signal très fort et ils attendent que l'on mette fin aux débordements de ces activistes qui entravent leur liberté professionnelle, notre agriculture et le modèle économique français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...ques. Vous avez entièrement raison, et c'est bien pour cela qu'on ne peut pomper dans ces nappes que si elles atteignent un certain niveau déterminé par les autorités scientifiques. Vous affirmez que l'irrigation ne concerne que 7 % des agriculteurs en France. Certes, mais certains territoires, exposés à une pluviométrie limitée, en ont plus besoin que d'autres : sans irrigation, il n'y a plus d'agriculture possible. Vous soutenez que 20 % de l'eau s'évapore, alors que toutes les études montrent que la proportion est de 4 % ou 5 % au maximum. Cessez de jouer sur les peurs et d'avancer des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité ! Concernant la souveraineté alimentaire, oui, nous exportons mais il existe avec des pays situés au sud de la Méditerranée une forme de solidarité, parce qu'ils ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier :

Par votre proposition de loi, vous stigmatisez le Tarn et ses agriculteurs, en voulant empêcher ces derniers de vivre dignement de leur métier – en voulant éradiquer, au fond, une agriculture qui a besoin d'irrigation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Terlier :

Venez rencontrer les agriculteurs des territoires ruraux, qui nous implorent chaque jour de trouver des solutions pérennes pour lutter contre la sécheresse. Au-delà de l'inconsistance juridique de votre proposition de loi, changez votre vision, étriquée et passéiste, de l'agriculture ! Ce sont les agriculteurs de France et du Tarn qui vous le demandent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Pour toutes les raisons exposées par les groupes de la majorité lors de la discussion générale, cette proposition de loi constitue une attaque directe contre l'agriculture et le modèle agricole français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Sitzenstuhl :

Comme vous, madame Chatelain, nous souhaitons avoir un débat apaisé sur l'agriculture. Or c'est précisément à cause de députés de votre groupe qui, l'année dernière, se sont précipités à Sainte-Soline pour aller casser de l'agriculteur et du flic …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Henriet :

Qui plus est, nous avons permis le développement de cultures spécialisées, notamment en agriculture biologique – je pensais que vous souteniez ce type d'agriculture. Enfin, nous avons surtout permis la préservation du modèle familial : en moyenne, chaque structure exploite 140 hectares et emploie deux associés. Nous sommes donc loin du modèle agro-industriel que vous évoquez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Lebec :

La question est de savoir si la ressource en eau sera disponible pour tous et si les agriculteurs pourront en bénéficier. Voulons-nous une agriculture qui permette de nourrir chacun d'entre nous, qui permette à chaque agriculteur de vivre de son travail…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

...5 800 hectares qui bénéficient des 15 millions de mètres cubes d'eau stockés dans ces lacs de réalimentation, lesquels sont également nécessaires au maintien de la ripisylve et de la biodiversité sur toute la longueur de la rivière. Ce système offre enfin des exutoires pour les stations d'épuration des villes et présente donc aussi un intérêt pour des usagers qui ne sont pas directement liées à l'agriculture. Voilà un exemple de gestion intelligente…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Ce défilé de défenseurs de l'agriculture est cocasse pour qui sait qu'il y a moins de quarante-huit heures, vous avez voté un accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l'Union européenne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il s'agit de soumettre les autorisations de prélèvement pour remplir les réserves d'irrigation existantes à trois conditions cumulatives : des actions d'adaptation au changement climatique fondées sur la nature, la baisse des volumes prélevés et l'utilisation exclusive de l'eau stockée pour l'agriculture biologique. C'est une disposition complémentaire du nécessaire moratoire sur la construction de nouveaux ouvrages. Les installations existantes ne peuvent pas continuer de fonctionner sans la moindre règle de sobriété et sans la moindre condition relative à l'indispensable changement des pratiques agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Cet amendement nous paraît intéressant, et c'est pourquoi nous avons déposé trois sous-amendements. Nous proposons d'abord d'élargir l'utilisation possible de l'eau stockée à l'agriculture raisonnée, notion définie par un décret de 2004. Les agriculteurs qui peuvent se convertir au bio sont souvent plutôt aisés ; c'est un processus complexe, qui demande du temps et des moyens. Il s'agit donc d'offrir aux agriculteurs une autre solution. Nous proposons aussi de réserver les prélèvements d'eau aux productions agricoles destinées à l'alimentation humaine et de les interdire pour les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémence Guetté, rapporteure :

... agricole, sur les cultures qui doivent être soutenues et sur les meilleurs moyens d'encourager la conversion vers le bio. Quant aux trois sous-amendements, ils ont dû être rédigés dans une certaine précipitation : les sous-amendements CD52 et CD53 présentent des problèmes de rédaction qui empêchent de les adopter. Quant au premier, le sous-amendement CD50, nous y sommes opposés sur le fond : l'agriculture raisonnée autorise les pesticides, les fongicides, les herbicides, les insecticides, les organismes génétiquement modifiés (OGM)… Elle se situe donc dans le parfait prolongement du modèle productiviste. C'est renoncer à l'ambition de l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Les OGM sont interdits en agriculture raisonnée aussi ! Vous souhaitez limiter l'utilisation de l'eau stockée à la production biologique, donc imposer un seul système de production. Ce n'est pas de cette façon que nous résoudrons les problèmes agricoles, ni les problèmes d'eau. Encore une fois, puisqu'il paraît que la pédagogie de la répétition fonctionne, ces questions peuvent être traitées comme l'a fait M. Thierry Burlot à l'éche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Je note, pour m'en réjouir, que vous reconnaissez l'utilité pour notre agriculture des ouvrages de stockage d'eau, et donc de ce que vous appelez les méga-bassines. Les conversions au bio à marche forcée, avec des incitations réglementaires ou financières, sont problématiques pour notre souveraineté alimentaire, pour la compétitivité de notre agriculture et pour la pérennité des exploitations. Si on va plus vite que le marché ne se convertit lui-même, on crée une catastrophe é...