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Vous allez présenter la future loi d'orientation agricole en Conseil des ministres au moment du Salon international de l'agriculture. Allez-vous associer les parlementaires, qui sont au contact du terrain, à l'élaboration de ce projet de loi ? Nous redoutons que vous ne fassiez des impasses sur certains sujets importants, tels que la transmission et l'accès au foncier. Vous avez annoncé que l'impératif de souveraineté alimentaire sera inscrit dans la loi, mais il l'est déjà – dans le code rural et de la pêche maritime – et il ...
La Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB) a manifesté aujourd'hui devant l'Assemblée nationale et nous sommes allés à leur rencontre. L'agriculture bio représente actuellement 14 % des fermes, 200 000 emplois, 0 % de chimie de synthèse et un accroissement de 30 % de la biodiversité dans les fermes. Nous avons voté des amendements au projet de loi de finances pour 2024 garantissant 271 millions d'euros d'aides au bio et ...
Notre agriculture défaille, mais il n'existe aucune obligation pour les cantines scolaires de donner la priorité aux produits français, ce qui est au mieux absurde et au pire catastrophique. Le levier de la commande publique est pourtant capital pour donner la priorité aux produits français afin de soutenir nos agriculteurs et d'éduquer notre jeunesse à manger équilibré et local. M. Attal a annoncé que des quotas ...
Je vous remercie d'avoir pris en compte le rapport sur les contrôles opérés dans les exploitations agricoles que j'ai remis avec Anne-Laure Blin. Comme vous, je suis très sensible à la question du contrôle de l'origine des produits agricoles. Comment pensez-vous lutter contre leur francisation et la fraude ? C'est, à l'évidence, une nécessité pour sauver notre agriculture.
...énérale, d'une meilleure visibilité dans la chaîne de décision et des acteurs mobilisés. S'agissant de l'utilisation et de la préservation de la ressource, dans quelle mesure pouvons-nous soutenir davantage, au plus près du terrain, ceux qui nous nourrissent ? Ne sous-estimons pas, au-delà des annonces en matière de simplification, ce sujet capital pour notre souveraineté et la pérennité de notre agriculture.
Monsieur le ministre, l'agriculture française souffre d'un très grand mal, le double discours que vous incarnez. Vous prétendez vous être opposé à l'accord avec le Mercosur, alors même que la Commission européenne a confirmé que les négociations se poursuivaient. Pour qui prenez-vous les Français et nos agriculteurs, sinon pour de nouveaux dindons d'une mauvaise farce européenne ? Il faut arrêter : la France doit retirer son accord...
La situation de l'agriculture française, et de la viticulture dans l'Aude en particulier, est explosive ces derniers temps. Nous vous avions pourtant prévenu, à plusieurs reprises. Malgré vos annonces, des zones d'ombre persistent en ce qui concerne la concurrence des vins espagnols. Les viticulteurs ont besoin de clarté, sans quoi les manifestations et les blocages risquent de se multiplier. Plus de 4 millions d'hectolitres ...
...isse de 35 % en dix ans de l'usage des phytos en France, tout simplement parce que nous avons diminué de 96 % l'usage des CMR1, c'est-à-dire les produits les plus dangereux ? Mme von der Leyen a annoncé, par ailleurs, le retrait du règlement SUR. Dans ce contexte, allez-vous abandonner le plan Écophyto, qui représente une surtransposition majeure et une distorsion de concurrence gravissime pour l'agriculture française ?
Il existe une solution très simple pour les indicateurs et les types de substances utilisés : c'est de passer à l'agriculture biologique. Le Parlement a voté 271 millions d'euros d'aide d'urgence pour l'agriculture biologique, mais vous avez remis en cause cette aide avec votre recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution. Les parlementaires vous posent des questions très claires, auxquelles vous répondez que vous allez organiser une réunion. Une catégorie d'agriculteurs n'est pas prise en considération, celle du...
Monsieur le ministre, vous connaissez bien l'agriculture méditerranéenne et vous savez que les Bouches-du-Rhône sont le département où la production maraîchère est la plus importante. Nous subissons en région Paca – Provence-Alpes-Côte d'Azur –, comme en Corse et en Occitanie, de graves pénuries de main-d'œuvre. Dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, certains métiers sont classés en tension dans les filières du maraîchage, de l'arboricultu...
Monsieur le ministre, je réagis à vos propos selon lesquels trop d'écologie risquerait de diminuer notre production agricole. Cela me paraît une vision assez passéiste de l'agriculture : la modernité consiste à atteindre une double performance, économique et environnementale. Vous savez très bien que des réseaux de développement, comme les Civam – centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural –, le Cedapa – Centre d'étude pour un développement agricole plus autonome – ou les chambres d'agriculture, travaillent sur des techniques et des technologies perme...
L'une des grandes revendications de la mobilisation agricole portait sur les traités de libre-échange, qui placent nos agricultures face à une concurrence déloyale. Le Premier ministre a répondu très partiellement à cette revendication en évoquant, au sujet du traité de libre-échange avec le Mercosur, une posture provisoire. Que pourriez-vous nous dire des traités avec la Nouvelle-Zélande, le Kenya et le Chili, pour lesquels les députés européens du groupe Renew ont voté et au sein desquels vous avez été incapables de négoci...
L'avant-projet de loi d'orientation agricole comportait un volet installation, mais pas de volet transmission. Au vu de ce qui est en train de se passer dans l'agriculture, êtes-vous favorable à des mesures simples pour favoriser la transmission dans le cadre familial, c'est-à-dire des exonérations avec des contreparties, sur dix ou quinze ans, du même type que celles prévues par la loi Dutreil ? On vous a posé beaucoup de questions, mais fort peu étaient réellement de fond. Le président de Coop a posé la grande question hier soir : quelles sont les principales me...
...nce nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) qui se cantonnait initialement à conseiller, sur le plan scientifique, le ministre concerné, à charge pour lui de prendre la décision politique de limiter ou d'interdire l'usage d'un produit. Depuis 2015, cet organisme a un pouvoir décisionnaire, notamment pour les produits phytopharmaceutiques utilisés par l'agriculture, et agit désormais de sa propre autorité, ce qui veut dire que le scientifique a pris le pas sur le politique. Monsieur le ministre, comptez-vous reprendre la responsabilité politique des décisions d'interdiction et, dans l'immédiat, allez-vous accorder des dérogations en cas d'impasse technique ?
...se à garantir un prix minimum d'achat aux agriculteurs français, qui pâtissent souvent de la guerre des prix entre la grande distribution et les fournisseurs de l'agro-industrie. Dans ce contexte, le Président de la République a annoncé jeudi dernier, depuis Bruxelles, qu'il souhaitait la mise en place d'un Egalim européen pour garantir la rémunération des agriculteurs au juste prix et faire de l'agriculture une exception française. Pouvez-vous nous dire quelles pourraient être les grandes lignes du projet d'Egalim européen ?
En augmentant l'importation de viande bovine et ovine, de produits laitiers et de lait, alors que les coûts de production en Nouvelle-Zélande sont plus faibles qu'en Europe, vous autorisez une nouvelle concurrence déloyale. Les secteurs qui pourraient bénéficier d'un tel accord, à savoir l'agriculture en Nouvelle-Zélande et l'industrie manufacturière dans l'Union européenne, s'appuient sur des formes de travail précaires, des bas salaires et de mauvaises conditions de travail. Pour s'en tenir à la production laitière, au cours des dix dernières années, la France a perdu 24 % de ses éleveurs bovins, et 650 000 têtes de bétail. Afin de pallier la baisse continue de la production laitière françai...
Pour ravager l'environnement, l'agriculture et la santé des Françaises et des Français, vous avez donc choisi le débat à huis clos, entre ministres libéraux. Vous avez contourné le débat démocratique au Parlement, précisément parce que vous savez que vous n'avez pas de légitimité pour ratifier ces traités. Pour persévérer dans le non-sens et l'impasse écologique et sociale, nos dirigeants ont besoin de l'opacité. Ils doivent éviter la lum...
... décidé que l'accord avec le Chili serait signé en décembre 2023, et a approuvé la poursuite des négociations par la Commission européenne avec le Mercosur. Le Parlement français a été trois fois contourné. Les Françaises et les Français n'ont pas eu la moindre idée, ni du contenu, ni de la date de ratification de ces traités, dont les conséquences sont pourtant lourdes sur la vie des gens, notre agriculture, notre économie, notre souveraineté et notre environnement. Pour La France insoumise, ces accords de libre-échange entraînent le déménagement du monde, au seul profit des multinationales et au détriment des peuples et de l'environnement. Leurs bilans écologiques sont désastreux. Ils détruisent les productions vivrières des États, désorganisent l'agriculture, dévastent l'industrie, provoquent un ...
... s'ajoutant aux multiples décisions qui entraînent la France dans une politique destructrice de sa souveraineté agricole. Une fois de plus, la Commission européenne établit des garde-fous temporaires, avec des quotas européens sur certains produits ; elle prétend que leur fin progressive ne nuira pas à nos agriculteurs, alors que ceux-ci respectent des standards de production bien plus élevés. L'agriculture ne doit pas servir de monnaie d'échange ! Cette récente ratification souligne l'urgence d'interroger la cohérence d'ensemble de la position de la France sur les accords de libre-échange. Les accords commerciaux devraient permettre d'obtenir de nouveaux débouchés, et de régler enfin le déséquilibre injuste entre les produits européens et les produits importés, qui concurrencent les premiers sans ...
...ler le régime alimentaire. Celui-ci doit évoluer dans tous les pays, notamment en occident où un effort doit être fait pour le rééquilibrer et le rendre compatible avec les limites planétaires. Deuxièmement, il faut limiter l'accaparement des terres et permettre le renouvellement des générations de paysans, en Europe comme dans les pays en voie de développement – « Le monde a besoin de toutes les agricultures du monde », affirmait déjà Edgard Pisani il y a quelques décennies. Troisièmement, nous devrons fonder notre économie sur les bases du commerce équitable : que les paysans puissent vivre dignement de la production de la nourriture et que celle-ci soit accessible à tous, même aux plus pauvres. Il faut donc parvenir à équilibrer le bol alimentaire, à partager la terre de manière à maintenir un mo...