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Interventions sur "agriculture"

767 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEléonore Caroit :

...aires de toutes tailles et les distributeurs doivent s'accorder avec les producteurs sur le prix des produits qui seront transformés et distribués au cours de l'année. Nous débattons de l'équilibre à trouver entre, d'une part, un accès généralisé à des produits agricoles à des prix accessibles et, d'autre part, une rémunération du travail de ceux qui les produisent. Le Premier ministre a placé l'agriculture au rang des intérêts fondamentaux de la nation. Ce n'est pas rien. En France, mais aussi à l'étranger, nous mettons en avant la richesse des terroirs, la qualité des produits, le savoir-faire à la française. Cette richesse contribue d'ailleurs à notre identité. Elle est le résultat du travail des agricultrices et des agriculteurs. Nous ne le savons cependant que trop, les agriculteurs figurent p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEléonore Caroit :

...s commerciales ne les respectaient pas. L'inflation à laquelle la France doit faire face depuis le début de la guerre en Ukraine a des répercussions qui compliquent toutefois leur application. Le monde agricole a dû faire face à la hausse des cours et à l'augmentation généralisée des coûts de production. C'est pour y répondre que le Président de la République a annoncé ce week-end, au Salon de l'agriculture, que le dispositif Egalim allait être retravaillé et remusclé. Le Premier ministre s'est engagé à ce qu'un nouveau texte soit présenté d'ici à l'été. Le but recherché demeure toutefois inchangé : offrir une meilleure rémunération aux agriculteurs. Derrière la question du prix payé aux agriculteurs, aux producteurs, nous devons répondre à des questions plus générales portant sur la justice économ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Au moment où se tient le Salon de l'agriculture, nous sommes réunis pour dénoncer une situation intolérable, celle des prix payés aux producteurs par les entreprises de transformation et de distribution agroalimentaires. En allant à leur rencontre, j'ai salué leur courage, celui d'une profession qui se sent abandonnée par les pouvoirs publics. La détresse du monde agricole résonne comme le cri de la France qui refuse de se laisser abattre et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Galzy :

Un mouvement de colère est en train de se lever partout en Europe et le point commun de ces colères, c'est l'Union européenne et l'Europe d'Emmanuel Macron, qui veulent la mort de notre agriculture, ce que refusent nos agriculteurs et une grande majorité des Français. Ces femmes et ces hommes sont des résistants, face à la technostructure et contre ceux qui veulent faire disparaître les traditions de notre pays. Ils sont les héritiers de ceux qui se sont levés pour défendre notre liberté et notre pays. Ils sont les héritiers de deux mille ans d'agriculture de notre France. Nous devons être...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Emmanuel Macron annonce : « Nous allons fixer des prix planchers pour les agriculteurs. » Excellent ! Petit récapitulatif : novembre 2023, La France insoumise défend une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour fixer des prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs. Novembre 2023 toujours : Marc Fesneau, ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, qualifie cette proposition de loi de démagogique et invite son groupe à rejeter les prix planchers. Janvier 2024 : mouvement social agricole d'ampleur, une grande partie des agriculteurs réclament des prix planchers rémunérateurs. Février 2024 : Emmanuel Macron annonce finalement qu'il y aura des prix planchers. Février 2024 plus un jour : Marc Fesneau rejette l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Avez-vous commencé à prévenir l'agro-industrie et la grande distribution qu'elles devront encadrer leurs marges, et que les superprofits, c'est fini ? Avez-vous amorcé une sortie des traités de libre-échange, pour engager une politique protectionniste solidaire envers l'agriculture française ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...ualité, et on le fait ; mais finalement, on nous achète nos produits à des prix qui ne couvrent même pas nos charges. Les ventes à perte, c'est notre quotidien. » C'est ce que m'a confié le premier agriculteur que j'ai rencontré sur un point de blocage près de Limoges, le soir du 25 janvier. « Là-haut, qu'est-ce qu'ils attendent de nous ? » : c'est une bonne question. Quel cap voulez-vous pour l'agriculture ? À voir les chiffres, les agriculteurs ont raison de s'interroger. De Nedde à Saint-Amand-le-Petit, de Saint-Laurent-les-Églises à Champnétery, dans nos départements, dans nos communes et dans nos prairies, c'est un véritable plan social : des milliers d'emplois et de villages sont détruits. Le nombre d'exploitations agricoles a été divisé par quatre en cinquante ans. Entre 2010 et 2020, la Haut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Il faut, d'une part, sortir de l'agriculture du libre-échange ; d'autre part, il faut que l'agriculture paye. Ceux qui nous nourrissent doivent pouvoir vivre, plutôt que survivre. Or un quart des éleveurs vivent sous le seuil de pauvreté. Dans le même temps, les marges de l'industrie agroalimentaire continuent de grimper, avec une augmentation de 70 %. Nos fermes ferment ; les agriculteurs s'appauvrissent tandis que l'agro-industrie s'enric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

En pleine crise agricole, en plein Salon de l'agriculture, ce débat est fort à propos. Le Président de la République a inauguré le soixantième Salon de l'agriculture, accueilli par des sifflets, des quolibets et des bousculades. Un tel accueil est inédit, mais en agriculture, nous le savons mieux que quiconque, on récolte ce qu'on sème. Le Président a pu découvrir et mesurer le désarroi et l'angoisse du monde paysan. L'heure est grave, madame la minist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Notre souveraineté alimentaire passera forcément par une souveraineté agricole. Madame la ministre, je connais votre attachement, avec le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, à la défense des agriculteurs. Défendre nos agricultures, c'est protéger le revenu des agriculteurs et la rémunération de leur production. Je salue les avancées que la majorité a obtenues grâce aux lois Egalim. Il suffit d'interroger les agriculteurs pour constater qu'ils ne souhaitent pas un retour en arrière. Je regrette que ces lois ne s'appliqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

Nous débattons ce soir des prix rémunérateurs, qui doivent intégrer de plus en plus les enjeux liés au salariat. La main d'œuvre salariée est devenue indispensable à l'agriculture française ; ces dix dernières années, tandis que le nombre d'exploitants diminuait de 18 %, celui des salariés permanents non familiaux a augmenté de 10 % – ils sont à présent 800 000 et réalisent près du tiers du volume du travail agricole français. Alors que la colère des agriculteurs exprime le malaise de toute une profession, force est de constater que les salariés et ouvriers agricoles n'ont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

... de nous nourrir, mais réclament que leur droit du travail soit préservé lors de cette chasse aux normes, aux charges, censées entraver la compétitivité. Certaines de ces dispositions sont de nature sociale ; elles concernent des gens qui ont également droit à ce que leur labeur soit considéré, à ce que la République les protège. Que prévoyez-vous donc en faveur de ces salariés qui font tourner l'agriculture française ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

d'agriculture administrée ou encore de contradiction avec les règles de la concurrence – vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ? En 2009, on m'objectait les règles de la concurrence. Je cite mon rapport de l'époque : « Dans son avis du 2 octobre 2009 sur le secteur laitier, l'Autorité de la concurrence estime que sans préjuger de ce que l'examen d'une saisine contentieuse révélerait, l'émission de recom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...Bordeaux a condamné deux négociants bordelais à verser 350 000 euros à Rémi Lacombe, viticulteur de ma circonscription, en réparation des prix inférieurs aux coûts de production pratiqués lors de plusieurs achats de vin. Si elle est confirmée, cette décision fondée sur une loi, de l'avis général mal écrite, mais qui garantit des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, fera jurisprudence pour l'agriculture française. La loi Egalim 1, adoptée en 2018, n'a donné lieu à aucune sanction ni saisine d'un tribunal avant celle de Rémi Lacombe. Qu'avez-vous fait depuis tout ce temps pour appliquer les lois Egalim ? Des milliers de contrats signés sont illégaux puisqu'ils ne respectent pas les dispositions des lois Egalim. Par ailleurs, des interprofessions n'ont toujours pas publié d'indicateurs. Je vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...à déployées ? Ces dernières sont directement au contact des agriculteurs et de leurs besoins. Ainsi, vous avez évoqué l'exemple des épandages : on ne peut pas épandre quand il pleut énormément – le lisier irait directement à la rivière. Pourtant, il existe une période d'épandage à laquelle on ne peut pas déroger. Cela n'a aucun sens d'un point de vue agronomique ou agricole. L'organisation de l'agriculture française est complexe. Certains estiment qu'il y a trop de porcs en Bretagne : faut-il les répartir partout en France ? Croyez-vous que le céréalier du Bassin parisien, le viticulteur du sud-ouest ou l'arboriculteur du sud-est vont se mettre à élever des porcs ? Certainement pas ! Ne ferait-on donc pas mieux de confier un certain nombre de décisions aux régions, en fonction du profil de leurs a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManon Meunier :

Ma question s'adresse aux trois intervenants. Quand on parle de décentralisation des politiques publiques agricoles, on doit aussi s'intéresser à la question de la représentativité des acteurs locaux dans les instances locales, chambres d'agriculture départementales ou sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) par exemple, dont la composition est fortement liée aux résultats des élections des chambres d'agriculture. Les élections approchant, des interrogations, voire des contestations, émergent au sein du monde agricole autour du mode de scrutin, certains estimant qu'il favorise largement ceux arrivés en tête, au détrim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

...ientations politiques. Ainsi, il faudrait que les régions autorisées à expérimenter le pilotage des aides, des incitations et des indemnisations puissent favoriser les structures vertueuses, qui respectent des critères de durabilité, d'adaptation des cultures et de circuits courts plutôt que celles lancées dans une fuite en avant vers l'agrandissement, la mécanisation et l'industrialisation de l'agriculture. Aujourd'hui, à l'échelle européenne, 80 % des aides sont captées par 20 % des agriculteurs : il est urgent d'inverser cette tendance. La décentralisation est peut-être un bon outil pour ce faire. Qu'en pensez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... en matière de développement rural, deuxième pilier de la PAC. Cependant, depuis l'an dernier, les conseillers régionaux ont seulement en charge les mesures non surfaciques – installation, investissement agricole et agroalimentaire, forêts, programme Liaison entre actions de développement de l'économie rurale (Leader) –, tandis que les autres dispositifs reviennent à l'État – Maec, conversion en agriculture biologique, indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN), gestion des risques et prédation. Chaque région précise ses propres critères d'éligibilité, ses montants de subventions et leurs éventuelles modifications. Si les régions ont perdu en périmètre de compétences, elles ont gagné en autonomie dans la gestion des mesures qu'elles conservent, notamment en matière de politique d'installa...