767 interventions trouvées.
...u Mercosur pourraient augmenter de près de 50 %. Nous vous entendons chaque jour parler de souveraineté alimentaire sur tous les bancs de cet hémicycle. Comment l'assurer face à un accord qui menace le bien-vivre de celles et ceux qui nous nourrissent ? Nous l'affirmons : même à conditions sanitaires et environnementales égales, ce qui, pour l'instant, est loin d'être garanti, le but premier de l'agriculture n'est pas d'être compétitive. Elle doit en priorité s'attacher à nous nourrir, dans les meilleures conditions possibles pour les paysans, les citoyens et le vivant. Alors que les incendies ravagent la planète, cet accord, en l'état et à l'avenir, contribuera aussi à l'accélération du dérèglement climatique, à la déforestation, à la mondialisation de la malbouffe et à la crise agricole. Rendez-vo...
Avec constance et cohérence, le groupe communiste, notamment par la voix de Jean-Paul Lecoq, s'est toujours opposé aux traités de libre-échange, quels qu'ils soient, parce qu'ils abîment les vies et la planète. Aujourd'hui, l'agriculture française a des allures de forteresse assiégée : elle est envahie du dehors par le dumping social et environnemental et elle est affaiblie à l'intérieur, avec des acteurs de moins en moins nombreux et fragilisés par des prix bas et un avenir climatique incertain. En l'espace de vingt ans, nous avons laminé notre agriculture à coups de libre-échange. En refusant de protéger nos productions de la c...
...sident de la République ? Je l'ai rappelé ce matin en conférence de presse : l'avis d'Emmanuel Macron sur l'accord avec le Mercosur souvent varie ; il a dit tout et son contraire, en fonction de la météo ou de ses interlocuteurs. Mes collègues ont déjà cité ses propos, je vous épargne leur lecture. Les Français nous demandent plus de protections pour nos productions ; nous devons commencer par l'agriculture, la mère de toutes. Nous aurions rédigé ce texte différemment si nous avions pu tenir la plume. Il n'est pas maximaliste – sa rédaction s'en tient au plus petit dénominateur commun – et il n'est pas contraignant – comme toute proposition de résolution, il n'a pas de valeur juridique. Loin de proposer la fin de la politique des accords de libre-échange, il reste cependant un symbole fort. Il ne n...
...cratie n'est pas négociable : ce mauvais accord doit être soumis au vote du Parlement. Quelles que soient les modifications à la marge qui seront apportées à cet accord, nous nous y opposerons. Des différences tactiques peuvent exister au sein de la gauche, car elle est riche de sa diversité, mais nous sommes tous convaincus que le libre-échange promu par l'accord avec le Mercosur fragilise notre agriculture et notre planète. Cet accord n'est bon pour personne. Nous voterons donc pour cette proposition de résolution.
... cet accord. S'il s'avère que nos partenaires américains ne respectent plus leurs engagements climatiques, le volet commercial de l'accord Mercosur devra être suspendu. De fait, la radicalité de certains changements politiques contemporains en Amérique latine suscite une inquiétude légitime. Enfin, nos filières agricoles doivent être protégées. Elles ne peuvent être mises en concurrence avec une agriculture qui n'est pas soumise aux mêmes normes sanitaires ou sociales et qui emploie des produits phytosanitaires interdits en France. C'est un paradoxe : nous sommes prêts à importer des marchandises dont nous n'accepterions pas les conditions de production ici ! Les paysans français nous le rappellent, ils sont soumis à des injonctions contradictoires : d'un côté, ils doivent respecter des règles envir...
Nos campagnes sont donc vent debout contre cet accord et je peux les comprendre. Ces questions agricoles sont pour nous essentielles, car il y va de la vitalité de notre agriculture, des milieux ruraux français et de notre souveraineté alimentaire. Nous l'avons déjà vu, 98 % de la viande de volaille consommée dans la restauration hors domicile est importée. C'est un vrai problème. Faut-il sacrifier l'agriculture pour vendre quelques produits industriels ? Je ne le crois pas. Si nous pouvons nous passer de beaucoup de choses, nous ne pouvons nous passer de manger. En matière ...
…qui a débouché sur la création de l'OMC, avec la signature des accords de Marrakech, en 1994, à l'issue du cycle d'Uruguay. L'agriculture, qui n'était pas à l'ordre du jour des négociations internationales, est alors devenue l'un des sujets débattus dans le cadre du multilatéralisme. Ce multilatéralisme nouveau, né en 1994, a connu une série d'échecs – un premier, avec la conférence ministérielle de Seattle, puis un second, avec celle de Cancún –, certes interrompue par l'accord de Hong Kong. À chaque fois, la culture de multilaté...
Alors que le cycle de Doha devait durer trois ans, il est à l'agonie. Le multilatéralisme qui servait de cadre au développement des échanges dont nous avons besoin n'est plus : lors des accords de Marrakech, il a été décidé que toutes les formes de soutien à l'agriculture, partout dans le monde, devaient être réduites jusqu'à disparaître. C'était une erreur grave, dont nous devons prendre conscience alors qu'il faut rebâtir un cadre multilatéral. Nous avons besoin d'échanges internationaux, mais en changeant de logiciel, en rompant avec le paradigme actuel.
...ostratégiques disposant d'un statut à part dans le champ économique, avec l'eau, l'énergie, la monnaie et les armes – d'ailleurs, l'alimentation a un impact sur l'eau. Nous ne pouvons continuer à négocier des accords sans juger de leur pertinence globale selon une grille d'analyse centrée sur l'accès à l'alimentation des paysanneries les plus pauvres, les plus précaires et sur l'impact pour notre agriculture. L'agriculture et l'alimentation ne sont pas simplement un volet des accords que nous devons négocier. Le groupe Renaissance fait appel à la liberté de vote de chacun, sur un texte compliqué, fruit d'un cheminement inédit, qui doit être salué.
Je me félicite que nous sachions forger des objets politiques sans rester prisonniers de la discipline partisane qui nous contraint souvent ; cette proposition de résolution le montre. J'ai évoqué la paysannerie la plus précaire, qui souffre de l'essentiel des besoins alimentaires insatisfaits, mais nous avons également la responsabilité de protéger notre propre agriculture, non seulement pour notre souveraineté, mais aussi pour assurer la sécurité alimentaire mondiale, qui n'est garantie que par cinq zones de production, dont l'Europe de l'Ouest – essentiellement la France. Nous avons la responsabilité de ne pas porter atteinte à ce potentiel de production, puisque nous contribuons directement à la stabilité géopolitique du monde. Je vous rappelle que selon le Gie...
...uelques financiers sans scrupule. Depuis 2018, Marine Le Pen et le Rassemblement national alertent sur les dangers du Mercosur. Les différences salariales, les écarts de revenus moyens, de protection sociale, de normes sanitaires ou encore écologiques créent les conditions d'un dumping social et environnemental injuste. Ce néolibéralisme imposé à marche forcée par l'Union européenne détruit notre agriculture. En poursuivant votre fuite en avant, vous souhaitez limiter ces dérives par des clauses miroirs. Le réel vous a rattrapés, vous reconnaissez implicitement la nécessité d'instaurer un protectionnisme.
...nt rapport du Sénat affirme que la hausse des charges des producteurs, les surtranspositions et la fiscalité sont la cause de la perte de notre compétitivité. Toutes ces spécificités françaises seront-elles intégrées dans les clauses miroirs ? Non. Chers collègues, plutôt que de simplement limiter la casse, arrêtons net cette folie, tant qu'il en est encore temps. Sauvons ce qu'il reste de notre agriculture, de nos petites et moyennes industries de transformation. Renoncez à l'accord avec le Mercosur ! L'intérêt français doit primer sur une idéologie destructrice. Les fédérations professionnelles ont toutes exprimé leurs craintes. La FNSEA – Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles – manifeste ses plus vives inquiétudes, en dénonçant les ambitions sans actes dans l'application de ...
L'inflation des prix de l'énergie, à laquelle vous refusez de vous attaquer en sortant la France du marché européen de l'énergie et en baissant les taxes, fragilise la compétitivité de nos industries et de notre agriculture. Avec la dette publique, la balance commerciale française est sans doute l'un des points noirs du bilan d'Emmanuel Macron. Le déficit commercial atteint un niveau record de 160 milliards d'euros. Depuis dix ans, la balance commerciale agricole ne cesse de se dégrader. Son solde positif a été divisé par deux et l'accalmie observée avec la récente inflation ne doit pas dissimuler l'effondrement du ...
et donc d'une polyculture qui faisait la force de l'agriculture française. On nous dit que cet accord renforcera notre autonomie stratégique en diversifiant les approvisionnements.
Chaque rapprochement de ce type entre la France et les quatre pays du Mercosur est un coup de couteau supplémentaire dans le cœur de notre agriculture.
...gricoles hors standards de production européens, donnant un avantage considérable aux pays du Mercosur. Les propos du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, M. Bruno Le Maire, le 17 mai dernier, n'encouragent d'ailleurs pas l'élevage français. Il vante la production de steaks végétaux et dénonce les éleveurs français. En tant qu'ancien ministre de l'agriculture, il mord la main qui l'a nourri ! La Cour des comptes, à son tour, s'empresse d'achever la filière bovine en appelant, dans son dernier rapport, à réduire le cheptel français. Ce ne sont pas des recommandations, mais une importante décapitalisation de l'élevage français, et de notre souveraineté. On ne demande pas à la Cour de compter les bouses des vaches, mais de conseiller le Gouvernement sur...
Monsieur le ministre délégué, vous devez dénoncer ces actes ! Notre agriculture est à l'agonie, nos éleveurs sont démunis, mais rien n'est entrepris ! Cet accord est comparable au Ceta, dont la ratification a été autorisée de justesse en France le 23 juillet 2019, par 266 voix pour et 213 voix contre à l'Assemblée nationale.
Son application est encore provisoire car le Sénat ne s'est pas prononcé. Qu'attend le Gouvernement pour demander l'inscription de ce texte à l'ordre du jour du Sénat ? Chaque jour, l'agriculture française est attaquée par les bien-pensants, incapables de voir plus loin que le bout de leur nez ! Ils s'en prennent à une filière respectueuse, exigeante, mais affaiblie.
Les Soulèvements de la Terre sont à l'origine des destructions à Sainte-Soline et, le week-end dernier, de celle des cultures sans pesticides de maraîchers. Notre agriculture ne peut être bafouée jour après jour par cette bande de punks à chien, mêlés à des soixante-huitards nostalgiques !
Entre les parcs d'engraissement ou feed-lots brésiliens et Martine à la ferme, il y a l'agriculture française et nous devons la protéger !