Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "RATP"

374 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Falcon :

... pour préserver des droits sociaux chèrement acquis. C'est l'essence même du macronisme : désigner les bons et les mauvais citoyens, pour mieux se maintenir au pouvoir et faire accepter les réformes les plus injustes. Il ne nous paraît pas acceptable de supprimer les régimes spéciaux qui concernent les métiers les plus physiques et les plus pénibles. C'est pourquoi la suppression du régime de la RATP n'est, selon nous, pas justifiée. Face aux difficultés de recrutement et à une dégradation de l'attractivité de ces métiers, face à l'insécurité grandissante à laquelle sont exposés les agents, aux nouvelles exigences des salariés moins enclins à travailler les week-ends, la nuit ou en horaires décalés, ce statut est le garant de la continuité du service public. Il en va de même pour les salariés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

 « Le Gouvernement veut nous faire croire que le malheur des uns fera le bonheur des autres sur ces histoires de régimes spéciaux. » Ce n'est d'ailleurs pas tout à fait exact, puisque les régimes spéciaux ont déjà subi de nombreux reculs depuis 2008 : les agents de la SNCF, de la RATP et des IEG ont vu leur âge légal de départ à la retraite reculer de trois, quatre ou cinq ans. Vous nous expliquez désormais qu'il faut encore et toujours sauver le système par répartition, et que tout le monde devra travailler deux ans de plus. C'est évidemment une entourloupe : personne n'y croit. Pour notre part, nous ne proposons pas une taxe sur la vie de ceux qui se lèvent tôt,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Mon collègue Antoine Léaument faisait remarquer qu'il est curieux de vouloir raboter les régimes spéciaux alors que nous possédons nous-mêmes un certain nombre d'avantages en tant que députés : deux ans de mandat nous donnent droit à plus de 200 euros de pension et cinq ans de mandat à 600 euros de pension. Un député de la majorité lui a répondu : « Vous ne grandirez pas la RATP en rapetissant l'Assemblée nationale. » Pourtant, telle est votre philosophie lorsqu'il s'agit des régimes spéciaux : arguant que les chauffeurs parisiens de la RATP ont un meilleur statut que les chauffeurs de Chartres, vous proposez de supprimer les avantages des chauffeurs parisiens. Cela n'est pas cohérent !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Amiel :

...s qu'à certaines conditions. Quand vous sentez que le débat vous échappe, vous essayez de changer de position. Défendre un projet flou et injuste, c'est votre droit, mais ne venez pas ensuite prétendre, comme certains d'entre vous l'ont fait, que vous défendez les catégories populaires ! Si on avait adopté les amendements que vous proposez, un salarié qui travaille dans un bureau chez EDF ou à la RATP aurait plus de droits qu'un ouvrier qui travaille la nuit ou fait les trois-huit. C'est donc tout le contraire de la justice sociale que nous voulons défendre avec ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

Cet amendement me permet de défendre une nouvelle fois, aux côtés de mes collègues, les régimes spéciaux contre vos attaques à répétition. Ces attaques sont, en fait, autant de coups de bélier contre la porte d'entrée de notre régime de retraite solidaire. Quand les régimes spéciaux, notamment ceux de la RATP et des industries électriques et gazières, sont pour nous des régimes pionniers qui ouvrent la voie au progrès social grâce à un alignement par le haut, ils sont pour vous la porte à enfoncer pour ensuite détruire l'édifice tout entier. Dans cette entreprise de destruction, tous les coups sont permis, notamment ceux qui tendent à diviser. C'est pourquoi vous vous attaquez au régime des salariés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Mais à qui vous attaquez-vous, finalement ? Aux agents de la RATP, aux électriciens, aux gaziers – en définitive, vous vous comportez petitement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...sion, cet après-midi, d'expliquer pourquoi il était hostile à l'article 1er . Celui-ci fait office de paravent pour la réforme des retraites du Gouvernement en prévoyant un âge de départ à la retraite de 64 ans pour tous les nouveaux entrants des régimes spéciaux visés. Or nous nous opposons collectivement, et en bloc, au report de l'âge légal de départ à la retraite. Aux futurs chauffeurs de la RATP et aux futurs agents chargés de réparer les lignes à haute tension, vous promettez la retraite à 64 ans. Nous considérons quant à nous que ces métiers sont spécifiques et que les avantages dont certains bénéficient – pas tous, je tiens à le préciser, car il faut tordre le cou à l'idée reçue selon laquelle les régimes spéciaux sont des régimes de privilégiés – sont liés à des contraintes inhérente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

...use un système qui résultait précisément du dialogue social. Les régimes spéciaux sont des conquêtes sociales des travailleurs, qui ont su faire reconnaître la pénibilité de leur travail et obtenu de justes compensations. En les supprimant, nous nous exposons à la même pénurie de personnel et aux mêmes difficultés de recrutement que les services publics aujourd'hui. Je pense aux conducteurs de la RATP, aux cheminots, aux agents des industries électriques et gazières, des centrales nucléaires et des barrages hydroélectriques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

Les supprimer, c'est tout simplement régresser : cela ne correspond pas aux valeurs de progrès social que nous défendons au sein du Parti socialiste. Par ailleurs – vous le savez, chers collègues –, les métiers de la RATP souffrent d'un grand manque d'attractivité. Il suffit de prendre les transports en commun pour se rendre compte de l'impact du manque de personnel sur les réseaux franciliens. En 2022, 1 500 postes de chauffeurs de bus étaient à pourvoir et seulement 700 ont été pourvus. Si vous vous attaquez au régime spécial de la RATP, ces métiers seront encore moins attractifs et les difficultés du réseau gra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaudia Rouaux :

Il y a une carence terrible au niveau des TER – transports express régionaux – mais aussi des grandes lignes. Or si vous touchez à ces régimes spéciaux, celui de la RATP et bien d'autres, ce qui s'est passé à la SNCF arrivera demain dans les autres services publics, qui connaîtront les mêmes pénuries.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Comme mes collègues, je vous demande de supprimer l'article 1er . Je vais prendre l'exemple de la RATP, dont les agents sont concernés par la mesure. Je suis élue d'un département, le Val-de-Marne, et d'une région, l'Île-de-France, où les difficultés pour recruter des chauffeurs de bus sont notoires. La suppression de cet article vous est demandée pour conserver leur régime spécial car il est nécessaire de recruter, comme le démontrent les difficultés que de nombreux Franciliens vivent au quotidie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Stambach-Terrenoir :

N'écoutant que votre sens aigu de la justice, vous voulez les faire trimer plus longtemps, ces privilégiés de la RATP qui conduisent des trains toute la semaine, mais aussi les week-ends et jours fériés, qui répètent toujours les mêmes mouvements, jusqu'à développer des troubles musculo-squelettiques !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthias Tavel :

...nuer à détruire les services publics. Vous avez détruit le service public de l'électricité, mettant le pays dans un tel état que même des artisans et commerçants ne peuvent plus payer leurs factures. Vous bordélisez le service public du rail : la précédente réforme des régimes spéciaux a provoqué une pénurie de candidats au métier de conducteur de train et vous allez créer les mêmes pénuries à la RATP et ailleurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Oziol :

...ndre en compte des facteurs de pénibilité ou le fait que les salariés ont une espérance de vie diminuée par le travail. Nous ne sommes pas vraiment surpris puisque vous aviez déjà supprimé quatre critères de pénibilité en 2017. Dans les manifestations à Paris et dans toutes les villes de France, pour la troisième grande journée de mobilisation, il y avait aussi les salariés de l'énergie et de la RATP, dont vous voulez détruire le statut. Personne ne vous croit quand vous expliquez que la suppression des régimes spéciaux serait une mesure de justice sociale et d'équité. Tout le monde a compris que les travailleurs seront équitablement forcés à s'abîmer deux ans de plus au travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Le 21 février 2022, un retraité de la RATP a reçu un curieux courrier de son ex-entreprise, que je vais vous lire. « Madame, monsieur, vous avez pris votre retraite de machiniste receveur et vous êtes toujours attaché à notre entreprise. Votre permis de transport en commun est toujours en cours de validité ainsi que votre carte de qualification conducteur. La RATP a besoin de vos compétences et nous vous proposons de reprendre du service ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

C'est superbe, n'est-ce pas ? Vous, cela ne vous concerne pas. En 2022, 700 postes sur 1 500 offerts à la RATP sont restés vacants parce que personne ne veut plus faire ces métiers à cause de vous. Peut-être cela ne vous intéresse-t-il pas, contrairement aux usagers du RER C, par exemple, qui ont subi la suppression de dix-neuf trains en septembre. Oui, les usagers sont directement victimes de votre politique de casse sociale qui détruit les conventions collectives conquises de haute lutte par les travail...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Avez-vous déjà constaté les conséquences des conditions de travail des conducteurs de la RATP sur leur santé ? Ils travaillent dans le noir, dans une atmosphère chargée en particules fines et ils sont fatigués.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Peytavie :

Cet article illustre le sinistre plan du Gouvernement pour espérer faire passer sa réforme : diviser les Françaises et les Français en s'attaquant aux régimes spéciaux ou du moins à certains d'entre eux. En effet, qu'en est-il des régimes spéciaux créés sur mesure pour les patrons du CAC 40 ? Vous voulez fermer le régime de la RATP, mais comptez-vous fermer aussi le régime spécial du groupe Dassault qui verse 1 million d'euros par an à ses anciens dirigeants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Legavre :

..., c'est la vieille ficelle réactionnaire consistant à chercher à opposer les salariés entre eux. Mais l'attaque est la même contre tous les salariés : il s'agit de raccourcir les retraites pour tous, point barre. Que sont les régimes spéciaux ? Ce sont des régimes pionniers, comme on vous l'a dit. Avant 1945, il y avait les régimes de mineurs, de cheminots, de fonctionnaires et de salariés de la RATP. En 1946, le régime d'EDF a été créé. Ces régimes réservés aux métiers pénibles ont défini les prestations, le salaire de remplacement, les catégories actives. Ce sont toutes ces personnes que, par votre réforme, vous voulez faire travailler deux ans de plus. Tous les droits en matière de retraite sont nés des régimes spéciaux. Il a été décidé, en 1946, de les conserver tant que le régime généra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

Vous choisissez de supprimer certains régimes, mais pas d'autres : celui de la RATP, mais pas celui des avocats ; celui des industries électriques et gazières, mais pas celui des médecins. Pourquoi ? N'est-ce pas là une politique de classe ?