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Ceux d'en face vont-ils arrêter de hurler ? La principale raison de ces désagréments est la gestion calamiteuse de la RATP. Elle touche en particulier la maintenance, avec un manque d'investissements chronique dans les infrastructures. S'y ajoutent des difficultés de recrutement. Non, la vie de conducteur de métro ne fait pas rêver : horaires décalés, plannings qui changent du tout au tout d'une semaine à l'autre, mouvements répétitifs et, pour finir, apparition de pathologies, notamment de troubles musculo-squeletti...
Face à cette situation, que propose le Gouvernement ? De supprimer le régime adapté qui permet à moins de 5 % des salariés de la RATP de partir avant ceux du régime général.
Nous, au contraire, souhaitons maintenir le régime de retraite de la RATP. Nous vous invitons donc à voter au moins ces amendements et, si le cœur vous en dit – si vous en avez un
La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a auditionné le directeur de la caisse de retraite du personnel de la RATP. Il en ressort qu'avec la suppression du régime spécial, il faut prévoir par an entre 20 et 30 millions d'euros de cotisations retraite en moins chaque année, puisqu'il y aura entre 2 000 et 3 000 entrants en moins, sans parler de l'ouverture à la concurrence du monopole de la RATP, qui interviendra dès le 1er janvier 2025. La situation se dégraderait ensuite fortement, impliquant une augmentatio...
Nous souhaitons maintenir le régime de retraite de la RATP, issu d'accords collectifs. Votre volonté de supprimer la retraite de 5 % des salariés de la RATP – 5 % seulement – est bornée, étriquée, revancharde à l'égard des droits que les travailleurs ont acquis par le passé.
...ez pas prendre en considération la pénibilité du travail, vous ne voulez pas entendre que le travail d'aujourd'hui, comme celui d'hier, fait mal à ceux qui travaillent dur, qui se lèvent tôt le matin et qui travaillent tard le soir en laissant leur famille, à ceux qui sont soumis à des horaires hachés et qui accomplissent des gestes répétitifs, pendant trente ans. Entendez les travailleurs de la RATP : ils disent qu'ils sont usés par le travail, qu'ils ont travaillé à des horaires décalés, parfois tôt le matin pendant une semaine, puis la nuit la semaine suivante. À force d'accomplir toujours les mêmes mouvements, beaucoup souffrent de pathologies, notamment de troubles musculo-squelettiques ; un sur cinq finit par être déclaré inapte : c'est beaucoup. C'est pour ces raisons, et pour aucune a...
Les régimes spéciaux sont le dommage collatéral de cette réforme. Vous les utilisez pour détourner l'attention de votre réforme et diviser les Français. Pourtant ceux-ci ne sont pas dupes de vos manœuvres : ils sont toujours opposés au texte. Vous nous proposez notamment de supprimer le régime spécial de la RATP. En voyant la paupérisation des transports en commun en Île-de-France, la diminution des salaires, l'affaissement des conditions de travail, la baisse de l'attractivité à cause de laquelle nous n'avons plus assez de chauffeurs, nous vous disons d'arrêter le nivellement par le bas.
Il est défavorable. Ces amendements tendent à supprimer les alinéas 1 et 2 de l'article 1er , ce qui aurait pour conséquence d'affilier tous les agents de la RATP au régime général. Mme Ersilia Soudais a dit que, selon le COR, le système se porte bien. Comme nous examinons l'article 1er , il est essentiel d'être très précis lorsque nous rapportons des propos. Le Conseil d'orientation des retraites n'a pas dit que le système se porte bien ; il fait des projections, et ne formule pas de recommandations. Le Comité de suivi des retraites (CSR), en revanche, i...
…tendent à conserver le régime spécial de la RATP. Pourtant, la caisse de sécurité sociale chargée de la gestion de ce régime dépend en grande partie des subventions de l'État. La dotation de l'État pour couvrir les droits ouverts par le régime de la RATP devrait atteindre 810 millions d'euros en 2023. Elle se montait à 611 millions en 2013. Elle a donc connu une hausse de 33 %.
La somme de 810 millions est supérieure au coût que ce PLFRSS prévoit pour revaloriser les petites retraites en 2023. L'employeur et les salariés ne financent les dépenses du régime qu'à hauteur de 40 %. Il s'agit d'une atteinte à l'universalité du système par répartition. Pourquoi l'État soutiendrait-il autant les territoires couverts par la RATP et pas les autres de l'Hexagone ? C'est profondément injuste !
Les personnes qui exercent le même métier ailleurs dans le pays ne bénéficient pas de telles conditions : cela fait naître un sentiment d'injustice sociale, mêlé d'un sentiment d'iniquité territoriale. Pourquoi l'âge d'ouverture des droits serait-il plus faible pour les agents d'exploitation de la RATP ? Pourquoi, en cas de départ anticipé, la décote serait-elle plus faible que pour les fonctionnaires ou les salariés du secteur privé ? Pourquoi les âges d'annulation de la décote demeurent-ils moins élevés ? Tous ces éléments nourrissent, je le répète, un sentiment profond d'injustice, que nous devons apaiser. C'est pourquoi les députés du groupe LR s'opposeront à ces amendements, qui tendent à ...
Vous l'aurez compris, nous proposons de maintenir le régime spécial de la RATP. Depuis le début de l'examen du texte dans l'hémicycle, vous n'avez que ces mots à la bouche : « justice, équité et égalité ». Mais à quelle justice correspond la suppression du régime spécial de la RATP ?
Faire travailler deux ans de plus les salariés de la RATP améliorera-t-il le sort des conducteurs de bus de Toulouse, d'Orléans ou de Tours ?
En quoi est-il juste de sacrifier des salariés, alors même qu'au moment du départ à la retraite, un salarié de la RATP sur cinq est déjà en inaptitude ?
En rien, évidemment et vous le savez, monsieur le ministre délégué. Rien ne justifie cette suppression. Les propos que vous avez tenus hier, à la tribune, qualifiant les salariés de la RATP de privilégiés et les montrant du doigt, sont indignes d'un ministre de la République !
Selon un sondage d'Opinion Way du 27 janvier, plus de 69 % des Français y sont opposés : cela vaut pour celui de la RATP. Pourquoi ne retenir que les sondages qui vous arrangent ? Assumez !
Nous avons été nombreux à faire plusieurs constats équivalents. Premièrement, la RATP a du mal à embaucher ; c'est une réalité, il manque des chauffeurs de bus et des chauffeurs de métro.
Vous, vous voulez tirer ces professions vers le bas, en commençant par la RATP et en demandant à tous les salariés, du secteur privé comme du secteur public, de travailler plus longtemps. Oui, vous tirez la France et les travailleurs vers le bas. Au contraire, nous voulons le meilleur pour la France, nous voulons tirer tous les salariés vers le haut et réserver ces régimes pionniers à tous les chauffeurs et tous les conducteurs de France.