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La RATP manque de conducteurs, à tel point que personne ne peut plus prendre de métro et que la régie est au bord de la rupture, mais allons-y, cassons des droits sociaux !
Ce ne sont pas les agents de la RATP, qui travaillent en horaires décalés ou mixtes pour transporter chaque jour des centaines de milliers de travailleurs et à qui Valérie Pécresse a promis l'ouverture à la concurrence, aggravant ainsi les difficultés de recrutement de conducteurs et mettant en danger la réponse au défi climatique. Ce ne sont pas non plus les électriciens et les gaziers qui, lorsqu'une tempête s'abat sur le pays, s...
...nstater aussi que régime spécial signifie le versement de pensions plus élevées, soit en moyenne – je reconnais que ce mode de calcul écrase les disparités – 2 500 euros brut par mois quand la moyenne pour l'ensemble des salariés est de 1 510 euros par mois. Quant à la durée de versement des pensions, il convient de rappeler que, pour les hommes, c'est environ vingt-sept années de versements à la RATP comme à la SNCF, et près de trente-deux années pour les femmes. Et puis il y a la question de la pénibilité que nous devons reconnaître davantage et notre groupe Renaissance y travaille. Mais il faut rappeler qu'il n'y a pas de surmortalité chez les retraités des régimes spéciaux. Par conséquent, mettre fin à terme aux régimes spéciaux, c'est non pas, comme on l'a entendu, mettre fin à des privi...
…en remettant en question leurs conquêtes sociales, pourtant justifiées par la pénibilité de leurs métiers. Collègues, dans quel état seriez-vous, au bout d'une journée de conduite d'un bus double de la RATP, au bout d'une année, d'une carrière entière, avec des salaires souvent inférieurs de moitié à nos indemnités ?
Vous nous accusez de brutalité, alors que nous prévoyons une clause du grand-père. Vous évoquez la RATP, mais sans songer aux conducteurs travaillant à Chartres, dans ma circonscription – savez-vous combien ils gagnent, à quel âge ils partent à la retraite ? Vous ne voulez pas en entendre parler.
Par ailleurs, quand les régimes spéciaux dépendent de la solidarité nationale, je comprends que l'on envisage leur suppression. Mais, monsieur le ministre, pourquoi considérer que, au vu des effectifs concernés, celui de la RATP doit être supprimé, mais non celui de l'Opéra de Paris ? La réforme doit valoir pour tout le monde ou pour personne, sinon, c'est de l'équité à géométrie variable ! En ce qui me concerne, je voterai pour ces amendements de suppression.
Nous refusons la suppression du régime spécial de retraite de la RATP. Cette mesure est injuste et inutile. Nous rencontrons de nombreux problèmes pour faire fonctionner l'outil performant qu'est la RATP, compte tenu du manque d'attractivité des métiers qu'elle propose, de leur pénibilité et de leur spécificité. Vous déclencherez inutilement la réprobation, voire la colère, de l'ensemble des personnels de la RATP. La suppression de ce régime spécial de retraites n...
Voulez-vous les envoyer directement du travail au cimetière ? Le corps s'use au travail. Je suis ouvrier et j'ai travaillé vingt-neuf ans en usine : j'ai vu mes collègues, dont les métiers étaient pénibles, souffrir de troubles musculo-squelettiques. Je pense par exemple aux salariés en trois-huit, en cinq-huit, aux ouvriers et salariés de la RATP, à tous ces gens qui, bien souvent, gagnent peu et arrivent cassés à la retraite. Ils font tenir notre pays debout, ils sont indispensables alors que vous, vous ne l'êtes pas.
Prenons l'exemple du régime de retraite de la RATP, qui compte 52 000 pensionnés, soit 0,3 % de l'ensemble des retraités. La nouvelle réforme du Gouvernement concerne moins de 5 % des futurs retraités de la RATP. Faut-il tout chambouler pour 3 000 salariés ? Quelle aberration ! En effet, les régimes spéciaux ne concernent pas l'ensemble des salariés d'un secteur, mais seulement ceux dont les conditions de travail sont les plus dures. Tous les sal...
Pathologies, troubles musculo-squelettiques, un salarié sur cinq est inapte en fin de carrière. Nous plaidons pour que le régime spécial de la RATP, qui est non pas un privilège mais une compensation liée à la pénibilité subie, soit préservé.
Mais les faits sont têtus : tous les Français vont pâtir d'un départ à la retraite à 64 ans. Je défends le régime de la RATP, régime juste, conforme aux principes de sécurité sociale puisqu'il prend mieux en compte la pénibilité pour les travailleurs dont l'espérance de vie est la plus faible. Avec votre réforme, à cause de vous, Michaël, chauffeur de métro qui effectue des mouvements répétitifs à la même fréquence et travaille en horaires décalés, sans jamais voir la lumière du jour, ne pourra pas partir plus tôt en ...
Ainsi, en 2021, un chauffeur a fait une crise cardiaque à bord de son train, mettant la vie de dizaines de personnes en danger. Avec votre réforme, ces situations vont devenir monnaie courante. Nous ne l'acceptons pas. C'est pourquoi nous plaidons pour le maintien du régime spécial de la RATP, base de la justice sociale de notre pays.
Vous voulez casser le régime des agents de la RATP, car on ne s'arrête pas en si bon chemin quand il s'agit de déréguler, contre les intérêts des peuples, sous les ordres de Bruxelles.
Vous voulez casser ce régime alors que beaucoup des métiers de la RATP cochent toutes les cases de la pénibilité : horaires décalés, vie privée et familiale affectée, travail de nuit, tâches usantes, répétitives, exposition à la pollution. Ce régime, conquis de haute lutte, a été négocié dans le cadre d'accords collectifs afin que les spécificités des métiers soient prises en considération. Monsieur le ministre, vous avez cru bon d'opposer les chauffeurs de bus de ...
...ste-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France, ou de Tisséo, en région toulousaine ? Si vous faites grève, personne ne s'en apercevra ! Alors qu'on voit tout de suite quand un chauffeur fait grève ! Il s'agit d'une différence d'essentialité et d'utilité.
Cela devrait vous appeler à une forme d'humilité. Nous avons également évoqué la pénibilité, qui peut être physique, mais aussi mentale, et se rencontrer non seulement à la RATP et à Tisséo, mais aussi à l'Assemblée nationale. Dans les couloirs, vos assistants parlementaires font grise mine parce qu'ils doivent supporter des députés qui allongent leur durée de cotisation pour obtenir leur retraite. Je leur lance un appel : assistants parlementaires macronistes, rejoignez-nous samedi pour la grande journée de mobilisation ! Ne vous laissez pas faire !
C'est après de longues luttes que les travailleurs de la RATP ont réussi à faire reconnaître la pénibilité de leur métier et, surtout, à faire prendre en compte la diminution de leur espérance de vie. Vous passez votre temps à nous rabâcher que l'espérance de vie augmente et que c'est la raison pour laquelle il faudrait absolument augmenter la durée de cotisation. Mais ce n'est pas le cas pour ces travailleurs. Les horaires décalés et irréguliers, le travai...
…qui a commencé à travailler à 17 ans, en 1983. Elle a tenu différents emplois, travaillant notamment sept ans dans la restauration. Elle s'est engagée à la RATP en 1994 en tant que machiniste-receveur, c'est-à-dire conductrice de bus. Son métier, elle l'aime. Pourtant, elle subit les horaires décalés. Quand elle est du matin, elle commence sa journée de travail à quatre heures trente, au milieu de la nuit, au mépris de son rythme de sommeil. Elle alterne avec des semaines où elle travaille du soir et termine à deux heures du matin.
Nathalie, mère de famille de deux enfants, a dû sacrifier nombre de vacances scolaires et de réveillons de Noël ou du Nouvel an. Âgée de 57 ans, son droit à la retraite, après vingt-huit ans et six mois de travail à la RATP, elle l'a bien mérité.
les machinistes ne devraient penser qu'à leur gueule et se moquer du fait que les nouveaux n'aient plus les mêmes droits ! Elle fait grève parce qu'elle est attachée au service public de la RATP que vous condamnez à la privatisation, alors que les démissions de chauffeurs sont à un niveau historique, que la RATP n'arrive pas à recruter et que ce sera pire demain, si les chauffeurs n'ont plus de compensation. Elle fait grève, elle manifestait aujourd'hui et, samedi, elle manifestera encore, parce qu'avec des millions d'autres Français, elle exige le retrait de votre réforme.