Est-ce vraiment une intervention sur le fond de l'amendement, madame la présidente ?
Bah oui ! On n'a qu'à leur verser des stock-options, aux ouvriers !
Il a bien changé !
Après plus de douze heures de débats et 120 amendements examinés, nous en arrivons au vote sur l'article 1er . Je regrette, comme de nombreux collègues sur tous les bancs de l'Assemblée, qu'aucun amendement des groupes d'opposition n'ait été retenu à l'issue de l'examen de cet article. Aucun !
Nous avons des désaccords de fond.
D'extrême droite !
Il n'y a plus d'explications de vote sur l'article !
Ce n'est pas ça, un salaire !
Mes collègues du groupe GDR – NUPES et moi-même parlons autant aux salariés qu'aux chefs d'entreprise.
Lorsque je retournerai dans ma circonscription, j'aimerais pouvoir dire que nous avons réussi à modifier ce texte en faveur du pouvoir d'achat de nos concitoyens. Nous avons déjà débattu des primes et des salaires, je n'y reviens pas. Nombreux sont les Français qui attendent des hausses de salaire : l'avantage, c'est que le salaire tombe tous les mois et que le salarié cotise pour la sécurité sociale. Cet amendement de repli vise à ce que la prime ne puisse être exonérée de cotisations, notamment pour protéger les retraites. Je vous appelle à le voter, car il permettra tout simplement de financer la sécurité sociale et de garantir un salaire socialisé. Vous ...
Ce n'est pas seulement le problème de la gauche vis-à-vis de la majorité : aucun amendement de quelque groupe d'opposition que ce soit n'a été retenu. Alors que vous parlez de la culture du compromis et de la nécessité d'un dialogue avec les membres de la nouvelle Assemblée nationale, les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES expriment aujourd'hui leur déception face à votre attitude consistant à refuser toute discussion.
Nous avons défendu les salaires alors que vous défendez les primes. Nous avons proposé des amendements de repli, voire des amendements de repli de repli – de petits amendements – pour donner du contenu à ces primes, les limiter ou les conditionner. Lorsque ces amendements émanaient des bancs des différentes oppositions, vous avez tout balayé d'un revers de la main. C'est grave, il faut le dire, parce qu'il n'est pas possible de continuer à discuter sur des mesures de pouvoir d'achat dans un tel état d'esprit. C'est l'appel que je lance pour la suite des discussions. J'en viens maintenant au fond, pour expliquer la raison pour laquelle le groupe Gauche démocrate ...
Avec la France des primes, vous contribuez à une politique de bas salaires, vous institutionnalisez la prime comme un mode de rémunération. Cependant, à l'heure actuelle, plus de 20 millions de salariés sont exclus du dispositif des primes et ne bénéficient pas d'augmentations de salaire. Nous voulons, quant à nous, aller au fond de ce débat : nous nous battrons jusqu'au bout pour que de vraies mesures de pouvoir d'achat soient instaurées en faveur des Français, mesures qui passeront nécessairement par des hausses salariales. Nous ferons appel, s'il le faut, aux salariés, à la jeunesse et aux retraités pour qu'ils se mobilisent massivement et obtiennent ce que ...
Nous avons dans nos circonscriptions autant de PME et de TPE, avec lesquelles nous discutons, que de grands groupes et de grandes industries : c'est vrai en Seine-Maritime, chez mon collègue Lecoq, ou chez moi, dans le Nord. Et nous savons que ces grands groupes, dont les sièges sociaux se trouvent parfois à l'étranger, mènent des politiques salariales visant à toujours tirer les salaires par le bas. Ils utilisent tout ce qui est à leur disposition pour conserver leurs salariés en dépit de politiques de bas salaires et recourent donc aux primes, aux primes d'intéressement et aux participations. Non seulement ces grands groupes ne jouent pas le jeu de l'augmentation ...
…il revient au Gouvernement de convoquer une conférence sociale, une conférence générale mettant autour de la table les organisations patronales et de salariés en vue d'augmenter les salaires. Mais vous ne le faites pas !
Depuis 1983, les salaires ne sont plus indexés sur l'inflation.
Jusqu'à cette date, l'échelle mobile des salaires permettait que l'ensemble des salaires progressent en fonction de l'évolution des prix. Cette décision explique qu'en l'espace de quarante ans la France soit devenue un pays de bas salaires et que plus de 5 millions de salariés au sein de plus d'une centaine de branches perçoivent même des salaires inférieurs au SMIC. À tel point que certaines filières ne parviennent plus à recruter et sont contraintes, comme cela a été évoqué, d'améliorer non seulement les salaires mais aussi les conditions de vie au travail, parfois au prix de discussions, de négociations, de grèves douloureuses et difficiles. C'est la ...
Notre atout majeur, c'est le dévouement des soldats, ces hommes et femmes qui s'engagent, mais aussi de ceux qui, dans l'industrie, produisent nos moyens de défense. Les ateliers industriels de l'aéronautique (AIA), et les compétences des ingénieurs, ouvriers d'État et cadres de l'industrie de défense comptent aussi dans le maintien de notre souveraineté. Avez-vous – et nous donnons-nous – tous les moyens de conserver ces compétences ? Les menaces sur l'emploi sont avérées à ArianeGroup. Nous ne pouvons que le déplorer d'autant que les cascades de sous-traitants pourraient menacer la sécurité des forces armées – la direction d'ArianeGroup a constaté ...
Compte tenu de la gravité de la situation, de la guerre, de la menace terroriste, il me semble important d'éviter toute posture politicienne dans nos interventions. J'en prends l'engagement ici même. Mais nous devons aussi nous dire, en toute franchise, les choses ; le Parlement doit être associé aux choix que fait la France dans le but de construire la paix et la coopération entre les nations et les peuples, en Europe, en Afrique et dans la zone indo-pacifique. Le nouveau concept stratégique, adopté lors du sommet de Madrid par les dirigeants des pays de l'OTAN, s'inscrit dans une logique de blocs. Il cible non seulement la Russie mais aussi la Chine, puisqu'il ...
Madame la Première ministre, parlons travail ! Après trente-cinq ans d'ancienneté à Arc France, un ouvrier ne perçoit qu'un salaire de 1 448 euros net par mois. Il est posté de 5 heures à 13 heures, soit 8 heures de boulot avec 30 minutes de pause et deux fois 10 minutes de pause pipi. Pour survivre, il est obligé de demander sa prime d'activité à la caisse d'allocations familiales (CAF) et il a droit à l'allocation de rentrée scolaire ainsi qu'au chèque énergie, mais, pour lui, et ce sont ses mots : ce n'est pas digne ! Idem pour ce couvreur-zingueur qualifié âgé de 30 ans qui travaille 45 heures par semaine et touche 1 400 euros net par mois. Il m'a dit ...
Pour débloquer la situation chez Total et pour les Français, ce ne sont pas les salariés qu'il faut réquisitionner, mais les patrons de Total et d'Esso pour qu'ils augmentent les salaires. C'est ce qui est demandé.
Madame la Première ministre, la France est riche, mais les travailleurs sont pauvres. Les députés communistes et GDR vous demandent de convoquer une conférence salariale pour placer les entreprises face à leurs responsabilités afin qu'elles indexent les salaires sur l'inflation.
C'était Macron le ministre !
Merci, monsieur de Courson !
Faites-leur plutôt confiance !
Je m'interroge sur le format retenu pour cette réunion : trois heures de débats, 200 députés invités, mais seulement trois minutes par groupe ! Sur un sujet aussi important ! Et pourquoi avoir choisi le huis clos ? Chacun sait que vous n'allez pas révéler des informations classées devant une assistance aussi nombreuse. Je ne suis pas sûr que nous puissions réellement, dans ces conditions, exercer notre mission de contrôle… Nous sommes attachés à notre autonomie stratégique en matière de défense et nous l'avons toujours défendue. Nous estimons qu'elle ne doit pas dépendre de la politique européenne, pas plus que de nos ventes et de notre politique ...
Mon groupe est très heureux qu'il y ait un secrétariat d'État chargé des anciens combattants et de la mémoire. Ce lien avec la nation et les anciens combattants est très important et nous y sommes très attachés. J'ai été moi-même rapporteur du budget des anciens combattants pendant trois ans lors de la précédente législature et je sais combien il est très attendu. Je salue les choix qui ont été faits, notamment en faveur des Harkis mais aussi de l'ONACVG, de l'INI et, d'une manière générale, de la mémoire : nous célèbrerons en effet plusieurs anniversaires en 2023, dont celui du CNR, auquel mon parti est très attaché. Tout cela va dans le bon sens, ...
Avec plaisir. Les associations d'anciens combattants seront heureuses d'en disposer et je me chargerai de la leur communiquer.
Les crédits prévus au titre de la demi-part fiscale des veuves d'anciens combattants sont-ils sanctuarisés dans le PLF, même en cas de recours à l'article 49.3 de la Constitution ? Le budget est de nouveau en baisse en raison de la disparition des anciens combattants. Or maintenir un budget à niveau constant permettrait de répondre à plusieurs revendications, notamment à celle de l'augmentation du point de PMI pour rattraper la perte de pouvoir d'achat des anciens combattants liée à l'inflation.
La création de 200 brigades de gendarmerie est un bon signe car il faut compenser la suppression de 500 brigades fermées en plus de dix ans. Les élus des villages de ma circonscription se sentent abandonnés, tout comme les habitants. Les gendarmes font tout leur possible, dans un contexte particulièrement difficile. On compte en moyenne un policier pour 300 habitants dans les villes, et un gendarme pour 1 000 habitants dans nos campagnes. Pourquoi ce décalage ? Le trafic de drogue se développe comme jamais auparavant en France et les dealers s'installent de plus en plus dans nos campagnes, ainsi que leurs clients. Comment lutter efficacement contre l'insécurité ...
Ce budget marque une rupture. Les députés communistes, très attachés à la souveraineté de la France et à son autonomie en matière stratégique, s'en félicitent, même s'ils auraient aussi apprécié un budget de rupture pour l'école, la santé et la culture. Avec une augmentation de 3 milliards, nous ne dirons pas que ce budget est insuffisant. L'effort consenti par la Nation est très lourd, surtout à un moment où les Français souffrent de l'inflation et de la baisse de leur pouvoir d'achat. La guerre en Ukraine, qualifiée d'hybride en raison de l'utilisation de moyens militaires et non-militaires, nous rappelle que la guerre est une affaire de soldats au ...
Vous parlez des efforts à mener en matière d'innovation. En 2019, un drone Patroller de type Male du groupe Safran s'est écrasé à l'occasion de son deuxième vol de réception industrielle. Les organisations syndicales de Safran, tout comme les salariés de Thales, nous ont signalé que les coûts de production, les cahiers des charges et les appels d'offres lancés par l'État dans ce domaine conduisaient à une sécurisation insuffisante de la production de ces matériels. Cela nous rend toujours plus dépendants du matériel étranger, notamment américain, pour nous fournir en drones tactiques de grande taille. Est-il prévu que les appels d'offres tiennent compte ...
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Répondez à la question !
Mais nous l'appliquerons-nous ?
Pour faire barrage à l'extrême droite !
Je ne vous ai pas parlé d'Oléron !
Ce n'est pas très écolo !
Vous ne voulez pas sanctuariser ? Nous sommes plus écolos que vous !
Bien sûr !
Je l'ai en effet rappelé !
Et du gaz qatarien !
Je veux redire ici tout notre attachement à défendre, dans l'intérêt du pays, un mix énergétique composé d'énergie renouvelable et d'énergie nucléaire. Nous voulons développer les énergies renouvelables, mais seulement dans la concertation et dans le respect des territoires, des habitants et des activités économiques, telles que la pêche. Il n'est pas question de les développer n'importe où et n'importe comment ; elles doivent faire l'objet d'une maîtrise publique. Je tiens également à relayer auprès de Mme la ministre l'inquiétude des pêcheurs du Nord et du Pas-de-Calais face aux projets de développement de parcs éoliens offshore près des côtes ou ...
Répondez à la question, s'il vous plaît !