Publié le 2 février 2023 par : Mme Youssouffa, M. Metzdorf, M. Acquaviva, Mme Bassire, M. Guy Bricout, M. Jean-Louis Bricout, M. Castellani, M. Colombani, M. de Courson, Mme Descamps, M. Lenormand, M. Mathiasin, M. Molac, M. Morel-À-L'Huissier, M. Naegelen, M. Pancher, M. Panifous, M. Saint-Huile, M. Serva, M. Taupiac, M. Warsmann, M. Hajjar, M. Le Gayic, M. Maillot, M. Nadeau, M. Naillet, M. Nilor, M. Seo, M. Brotherson, M. Califer, M. Dunoyer, M. Ratenon, M. Rimane, Mme Lebon, Mme K/Bidi, M. Baptiste, M. Castor, M. Chailloux, M. Gaillard, M. Gumbs.
L’article 137 de la loi n° 2008‑1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008 est ainsi modifié :
1° Le dernier alinéa du II est supprimé ;
2° La dernière phrase du premier alinéa du III est supprimée ;
3° Le dernier alinéa du V est supprimé.
Cet amendement est un amendement d'appel qui a pour objectif de mettre un terme à la fin programmée de l'indemnité temporaire de retraite (ITR).
Depuis 1952, les fonctionnaires d’État de certains territoires ultramarins, bénéficient d'un supplément de retraite appelé « Indemnité temporaire de retraite » (ITR) destiné à compenser la cherté de la vie dans les outre-mer.
Bien que vertueux dans son idée, ce dispositif a entrainé des effets non désirés et regrettables. On peut citer notamment qu'un certain nombre de fonctionnaires d’État, sans lien avec les outre-mer, sont venus passer leur retraite dans les territoires concernés par l’ITR dans le seul but d’augmenter leurs revenus. Le gouvernement a bien tenté d'imposer des contrôles, mais les abus persistent entrainant des coûts non-négligeables pour l'Etat. Le coût de l’ITR a donc régulièrement augmenté jusqu’à ce qu’il soit jugé trop important pour la collectivité : en 2009, année de mise en œuvre de la réforme, cette indemnité a coûté 329 millions d’euros au budget de l’État.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.