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...nnées pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes, encourager le mentorat ou sensibiliser les jeunes filles aux filières Stem (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) ? Serait-il possible de prévoir des dispositifs plus contraignants, comme l'instauration de quotas à l'entrée des classes préparatoires ou des écoles d'ingénieurs, pour favoriser la mixité dans l'enseignement supérieur ?
... de bénéficier de deux repas complets chaque jour. Vous avez dernièrement gelé le tarif de la restauration universitaire à 3,30 euros pour les étudiants non boursiers et à 1 euro pour les boursiers. La pérennisation de ce dispositif représente un véritable soutien pour notre jeunesse. Cependant, certains étudiants n'en profitent toujours pas, en particulier les élèves de BTS (brevet de technicien supérieur), IUT (institut universitaire de technologie), IFSI (institut de formation en soins infirmiers) ou les étudiants boursiers qui ne peuvent se restaurer dans un Crous parce qu'ils sont trop éloignés des grands centres universitaires. Comptez-vous généraliser le dispositif du repas à 1 euro, notamment pour les étudiants en BTS dans les lycées de province, et selon quel calendrier ?
Vous avez informé oralement votre supérieur, M. X, de la conversation que vous aviez entendue et il en a lui-même informé sa hiérarchie. Est-ce que vos supérieurs hiérarchiques auraient dû ou pu entrer eux-mêmes ces éléments dans le logiciel ? Arrive-t-il que ce ne soit pas vous, l'agent, mais vos supérieurs hiérarchiques qui fassent des observations, même plus mineures ? Autrement dit, sont-ils juges de l'opportunité de renseigner des obs...
Nous avons pourtant noté un écart : c'est pourquoi j'y insiste. Vous dites que c'est parce que vous n'aviez pas identifié la personne qui a tenu ces propos que vous et vos supérieurs hiérarchiques n'avez pas fait figurer cette observation dans le logiciel.
Vous comprenez que nous cherchons la vérité et que les choses ne nous paraissent pas satisfaisantes, sur ce point comme, d'ailleurs, sur d'autres qui intéressent la commission d'enquête. Vous nous dites que, faute d'avoir pu identifier la personne qui, parmi les trois, a dit « je vais le tuer », vous ne renseignez pas d'observation. Vous comprenez, voire justifiez, que votre supérieur hiérarchique ne le fasse pas. Les mots étaient tout de même « je vais le tuer », à la veille d'un assassinat. Vous comprenez que c'est assez grave. Pourquoi l'adjoint au chef de détention vous demande-t-il de faire ce compte rendu écrit à votre hiérarchie dans les neuf jours ?
Nous ne doutons pas du fait que vous ayez transmis l'information à votre supérieur hiérarchique : c'est indiqué dans votre courrier. Nous auditionnerons peut-être vos supérieurs. Mais nous faisons une vérification technique. Une question complémentaire : les deux autres détenus, MM. V et W, avaient-ils le statut de DPS ?
J'associe à cette question mes collègues Anne Brugnera et Christine Le Nabour, engagées de longue date dans ce domaine. Madame la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, vous avez lancé mercredi la première étape de la réforme des aides sociales étudiantes. Merci d'avoir tenu cette promesse !
Vous donnez une indication au premier surveillant, vous savez que celui-ci a transmis à son supérieur et, normalement – même si je suppose que vous n'êtes plus informée ensuite –, les choses suivent leur cours jusqu'à la direction de l'établissement. C'est le fonctionnement normal. On est bien d'accord là-dessus ?
Nous aidons les jeunes en revalorisant de 37 euros chaque échelon des bourses étudiantes et en faisant accéder 140 000 boursiers à l'échelon supérieur pour prendre pleinement en compte leur situation familiale, leur permettant ainsi de toucher 66 à 127 euros supplémentaires par mois. Étant donné que ces étudiants sont notre avenir, pouvez-vous, madame la ministre, nous dire comment s'organisera la seconde étape de cette consultation ?
Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche. Il y a quelques mois, madame la ministre, la présidence de l'université Bordeaux Montaigne a interdit de parole Mme Sylviane Agacinski, philosophe, estimant que son intervention créerait un risque de trouble à l'ordre public.
En tant que ministre de l'enseignement supérieur, il vous revient, encore une fois, de vous assurer que la liberté académique, que nous devons évidemment défendre, ne franchisse pas les bornes de la légalité !
Ne vous plaignez pas : vous auriez pu tomber sur la ministre de l'enseignement supérieur !
Cette série de questions a été demandée par le groupe Les Républicains, car nous sommes préoccupés par ce que nous disent les jeunes et leurs familles à propos de l'enseignement supérieur. Il y a quelques années encore, le baccalauréat était la porte d'entrée des études supérieures. C'était la garantie d'un examen équitable, identique pour tous, anonyme dans sa partie écrite. Chaque enseignant préparait ses élèves, et nous avons tous à l'esprit, dans nos histoires personnelles, des enseignants qui ont contribué à la promotion de leurs élèves, voire à leur émancipation. Parcoursup...
En France, les établissements de l'enseignement supérieur privé accueillent une part croissante des étudiants, contribuant à absorber la hausse générale des effectifs de l'enseignement supérieur. En 2020, 560 000 étudiants étaient inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur privé en France ; cela représente 21 % des étudiants, soit un cinquième. En faisant un petit zoom arrière, l'on s'aperçoit que les pratiques trompeuses de certains établ...
...Entre le manque de transparence et l'absence de prise en compte des besoins et des réalités des territoires, la communication gouvernementale n'a, une fois de plus, pas été en mesure de masquer les errements d'un système dépassé et profondément inégalitaire. L'ensemble de ces éléments m'amène à déplorer le manque de moyens et d'investissements engagés dans l'éducation nationale et l'enseignement supérieur dans notre pays. Madame la ministre, à ce stade, quels retours avez-vous de la session 2023 ? Envisagez-vous une nouvelle évolution du dispositif pour sortir de cette errance ?
...forme Parcoursup, pour sélectionner les futurs élèves des instituts de formation en soins infirmiers, que l'on appelle plus couramment les Ifsi. Comme vous le savez, la combinaison de la loi du 8 mars 2018 relative à l'orientation et à la réussite des étudiants et des principes internes de fonctionnement de Parcoursup a profondément modifié les modalités générales de sélection dans l'enseignement supérieur. Dans le cas spécifique des Ifsi, ces changements ont été davantage marqués encore : en effet, le concours d'entrée qui prévalait jusqu'alors a été supprimé par l'arrêté du 13 décembre 2018 modifiant l'arrêté du 31 juillet 2009 relatif au diplôme d'État d'infirmier ; désormais, la sélection a lieu après une inscription sur la plateforme Parcoursup pour les candidats titulaires du baccalauréat ou ...
...nir sur les nombreux dysfonctionnements que connaît Parcoursup depuis son lancement. Entre critères de sélection absurdes, algorithme opaque et absence totale de prise en compte d'autres éléments que les notes, on observe un mécontentement grandissant à l'égard de la plateforme. Et c'est sans compter les nombreux bugs informatiques. Je n'en citerai que quelques-uns. À l'été 2022, Imea, une école supérieure des métiers du commerce et de la vente, a été victime d'un dysfonctionnement de la plateforme. Il résultait d'un mystère informatique, plus précisément de l'absence de référencement de l'école sur Parcoursup. Disparue malencontreusement du site, Imea a dû chercher en urgence des étudiants. Même si la situation a été rétablie progressivement, elle n'a pas pu être totalement réglée et les promotio...
Je souhaite appeler votre attention sur un point particulier : les critères géographiques, en particulier pour les formations sélectives. Pour le brevet de technicien supérieur (BTS), le bachelor universitaire de technologie (BUT) ou l'Ifsi, par exemple, aucun critère géographique n'est pris en considération – autrement dit, il n'y a pas de zone de recrutement prioritaire. Cela signifie que les élèves peuvent postuler partout où ils le souhaitent et que les étudiants sont affectés, au gré des choix et des priorités, dans des établissements très éloignés de leur domicile...
Parcoursup n'est pas seulement une plateforme d'orientation – et in fine de sélection – des candidats à une formation d'enseignement supérieur, en particulier de niveau bac + 3, c'est aussi une procédure dont les effets se font sentir tout au long des années de lycée. Dans son rapport au Parlement de 2022, le comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) a mis en évidence des enjeux d'équité dans trois domaines : les demandes et les parcours des élèves boursiers ; les demandes et les parcours des élèves de terminales professionnel...
...e prise à Bordeaux si elle a déposé un vœu en ce sens sur Parcoursup, et inversement ; et si elle va à Bordeaux, elle ne reviendra plus jamais dans l'Indre. En revanche, une candidate qui vivait à Bordeaux et va poursuivre ses études dans l'Indre aura tendance à abandonner, c'est en tout cas ce que constatent les professeurs intervenant dans les Ifsi. Par ailleurs, le ministère de l'enseignement supérieur, lorsqu'il applique les demandes du directeur de l'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire, dit que si l'on veut installer des médecins sur le territoire, il va falloir y créer un CHU – centre hospitalier universitaire – supplémentaire, et donc ajouter une université, ou du moins une antenne universitaire de médecine, à Orléans – c'est très concret ! En effet, toujours selon cette mêm...