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Enfin, pourquoi, si vous vous souciez de la question, n'avez-vous pas ouvert des régimes spéciaux à tous les métiers les plus pénibles lorsque vous étiez aux responsabilités ? Je pense, moi, aux mécaniciens, aux boulangers, aux charcutiers.
C'est par constance et cohérence que le groupe Socialistes et apparentés s'oppose à la suppression des régimes spéciaux.
Nous sommes en effet opposés au report de 62 à 64 ans de l'âge de départ à la retraite que vous proposez à l'ensemble des Français. Or, si vous supprimez les régimes spéciaux, vous appliquerez ce nouvel âge de départ à la retraite aux travailleurs qui en bénéficient. Nous nous opposons de manière égale aux deux mesures. Pour comprendre pourquoi vous vous acharnez à supprimer ces régimes, j'ai étudié attentivement les nombreuses raisons que vous avancez. J'ai trouvé la réponse à la page 48 du rapport sur les objectifs et les effets du projet de réforme des retraites, ...
Par ailleurs, quand les régimes spéciaux dépendent de la solidarité nationale, je comprends que l'on envisage leur suppression. Mais, monsieur le ministre, pourquoi considérer que, au vu des effectifs concernés, celui de la RATP doit être supprimé, mais non celui de l'Opéra de Paris ? La réforme doit valoir pour tout le monde ou pour personne, sinon, c'est de l'équité à géométrie variable ! En ce qui me concerne, je voterai pour ces ame...
Je ne reviendrai pas sur les régimes spéciaux, les arguments ont été donnés. Il faut plutôt évoquer les injustices actuelles, car les opposants à l'article ont l'injustice à géométrie variable. Cela a été dit, une partie des régimes spéciaux sont financés par l'ensemble des travailleurs et travailleuses français.
...de pension. Oui, cet argument ne vaut rien, tous les économistes le disent. Vous faites un choix politique car notre système de retraite ne connaît pas de problème de financement. Le Conseil d'orientation des retraites, qui est loin d'être un rassemblement d'affreux gauchos, l'affirme aussi : le système se porte bien. Le Gouvernement emploie donc un deuxième argument, massue : la fin des régimes spéciaux. Il s'agit de diviser pour mieux régner ! Plutôt que de tirer tout le monde vers le haut, on nivelle par le bas, on crée de la pauvreté et de la précarité : c'est l'égalité dans la misère. Ce modèle de société est à vomir.
Prenons l'exemple du régime de retraite de la RATP, qui compte 52 000 pensionnés, soit 0,3 % de l'ensemble des retraités. La nouvelle réforme du Gouvernement concerne moins de 5 % des futurs retraités de la RATP. Faut-il tout chambouler pour 3 000 salariés ? Quelle aberration ! En effet, les régimes spéciaux ne concernent pas l'ensemble des salariés d'un secteur, mais seulement ceux dont les conditions de travail sont les plus dures. Tous les salariés de la RATP le disent : après trente ans de carrière, les cheminots sont cassés.
Votre plaidoyer pour la fin aux régimes spéciaux, sous prétexte d'équité et de justice sociale entre les futurs retraités, est une diversion politique. Diviser pour mieux régner, voilà le slogan de la minorité présidentielle !
Pourquoi existe-t-il des régimes spéciaux ? Parce qu'il existe des métiers spéciaux, comme celui de militaire, que vous avez essayé d'attaquer en commission de la défense, en allongeant leur durée de cotisation et en reculant leur date de départ à la retraite. Il y a des métiers spéciaux, et il existe des métiers essentiels. Quelle est la différence entre l'un de vous, chers collègues, et un chauffeur de la RATP, en région Île-de-France...
C'est absurde. C'est vrai, vous voulez supprimer tous les régimes spéciaux pour remplacer les dispositifs de départ anticipé par le compte professionnel de prévention. Autrement dit, on empêche les salariés qui exercent des métiers pénibles de partir un peu plus tôt pour éviter des problèmes de santé. Une fois les corps abîmés, on constate les dégâts. Pour vous, un bon retraité est un retraité endommagé.
Madame la présidente de la commission des affaires sociales, vous avez prétendu qu'une majorité de Français étaient contre les régimes spéciaux. C'est normal : depuis le début des débats, depuis de nombreux mois même, vous distillez de fausses informations, parfois caricaturales. Les régimes spéciaux ne sont ni plus ni moins qu'une manière de prendre en compte les pénibilités, qui ne se valent pas toutes. Nous nous opposons à la suppression des régimes spéciaux, parce que nous considérons qu'elle revient à nier la pénibilité au travail. ...
...ricotage ? Pour financer les pertes dues aux cadeaux fiscaux consentis aux grandes entreprises et aux actionnaires : 6,4 % du PIB, voilà ce que représente le montant des aides perçues par les entreprises, soit plus de 30 % du budget de l'État. Or ces baisses de cotisations tirent l'économie française vers le bas, sans effet sur l'emploi. Cette réforme des retraites, qui inclut la fin des régimes spéciaux, vise à faire des économies, estimées à 2,8 milliards dans dix ans. Cela représente moins d'un an de recettes perdues à cause de la suppression de l'ISF en 2018, et cinq fois moins que la somme que rapporterait l'ISF renforcé que nous avons proposé à plusieurs reprises d'instaurer. C'est également vingt fois moins que le manque à gagner annuel consécutif à l'ensemble des baisses d'impôts décidées...
Les régimes spéciaux sont le dommage collatéral de cette réforme. Vous les utilisez pour détourner l'attention de votre réforme et diviser les Français. Pourtant ceux-ci ne sont pas dupes de vos manœuvres : ils sont toujours opposés au texte. Vous nous proposez notamment de supprimer le régime spécial de la RATP. En voyant la paupérisation des transports en commun en Île-de-France, la diminution des salaires, l'affai...
Non, évidemment, mais cela vous importe peu, messieurs les membres du Gouvernement ! Votre projet, c'est la régression sociale pour tous. Vous l'avez rappelé avec beaucoup de sincérité lorsque vous avez parlé de la réforme de la SNCF, monsieur Attal ; vous êtes ici en service commandé pour vous payer les régimes spéciaux, qui représentent tout ce que vous détestez : l'intérêt général, la solidarité et le service public.
Vous parlez toute la journée d'équité, mais où est l'équité dans ces régimes spéciaux, qui ont été créés il y a des années, pour de bonnes raisons ?
Les régimes spéciaux reflétaient une pénibilité mais, en 2023, celle-ci est inhérente à chaque métier. En toute sincérité, j'assume de le dire : il est intolérable que, pour un même métier, en fonction de leur employeur, certains salariés puissent travailler plusieurs années supplémentaires.
Certains de ces régimes spéciaux sont déficitaires : ils bénéficient de 6 millions de subventions de l'État et de 2 millions de taxes affectées. Ils sont certes équilibrés, mais sur le dos de nombreux Français.
Cher collègue Roussel, chers collègues écologistes : les villes de Poitiers, Bordeaux, Tours et Besançon, désormais administrées par la gauche et les écologistes, ont-elles instauré des régimes de retraite spéciaux ? Non !
Valérie Pécresse échoue à mener sa révolution des transports et, d'une certaine manière, vous l'accompagnez. Mes chers collègues, tout à l'heure Gabriel Attal et un député du groupe Renaissance nous ont dit que, selon les sondages, 75 % des Français étaient favorables à la suppression des régimes spéciaux. Or, selon les sondages également, 70 % des Français et 90 % des salariés sont opposés à la retraite à 64 ans. Alors, écoutez la parole du peuple lorsqu'elle s'exprime !
Nous devons, pour redonner du souffle à la filière nucléaire, rendre ces métiers attractifs. C'est pourtant le moment que vous avez choisi pour flinguer le statut des électriciens-gaziers. Je confirme ce que j'ai déclaré en commission : si vous ajoutez deux ans ferme aux salariés de la France entière, si vous vous en prenez de la sorte aux régimes spéciaux, n'allez pas pleurer si, par hasard, dans vos permanences, le jus est coupé durant deux ou trois heures par semaine !