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Le 49.3, déjà actionné à deux reprises sur ce seul texte, vous a également permis de ne pas prendre vos responsabilités quant à la dette de 18 milliards d'euros de la Caisse d'amortissement de la dette sociale – Cades –, liée à la pandémie de covid-19, et que notre amendement en première lecture avait transféré sur la dette de l'État.
Cinq 49.3 en un peu moins de sept semaines, cinq motions de censure en un peu moins de sept semaines : je crois que nous pourrons tous convenir, à l'aune de ces chiffres, que notre démocratie parlementaire ne fonctionne pas bien, et que nous portons tous une part de responsabilité, certains sans doute plus que d'autres. Cette situation nous amènera peut-être à conclure que, sous la V
Il appartiendra bien sûr au Conseil constitutionnel d'en apprécier la portée juridique et de trancher sur sa conformité avec la Constitution. Quoi qu'il en soit, votre gouvernement est celui qui a le plus dépossédé l'Assemblée nationale de son pouvoir en matière budgétaire. Cela pose un problème démocratique. En tant que cheffe du Gouvernement, votre responsabilité est aussi de favoriser un débat apaisé. À cet égard, l'image renvoyée par notre assemblée hier soir est désastreuse. La responsabilité est sans doute partagée, mais elle revient évidemment en premier lieu au groupe qui compte aujourd'hui le plus grand nombre de députés au sein de notre assemblée. Car au-delà des désaccords politiques entre les groupes parlementaires, qui sont légitimes et souhai...
À mon sens, ce n'est ni plus ni moins qu'un dévoiement de l'esprit de la Constitution et de l'équilibre qui a toujours prévalu entre le groupe majoritaire et les groupes d'opposition. Cela dit, je dois reconnaître la responsabilité que nous aussi, groupes d'opposition, portons dans le débat démocratique, et je la prends très au sérieux. Le groupe Socialistes et apparentés, au nom duquel je m'exprime ce soir, a fait le choix de ne pas signer les motions de censure déposées à chaque 49.3, car il ne souhaite pas banaliser l'acte de censure d'un gouvernement. Par cohérence, il a aussi fait le choix de ne pas voter la motion de ...
C'est ce sens de la responsabilité qui a conduit notre assemblée à voter hier après-midi l'inscription de l'IVG dans la Constitution, dans une formulation qui résulte d'un consensus.
C'est ce sens de la responsabilité qui a conduit la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé à retirer son propre texte pour que celui émanant du groupe La France insoumise et défendu par sa présidente Mathilde Panot devienne celui de l'Assemblée nationale.
...iliation. C'est au Gouvernement de créer les conditions du dialogue pour aboutir à des consensus et notre groupe, fidèle à son positionnement d'opposition et de proposition, a montré qu'il était un interlocuteur valable. Dialogue, coconstruction, concertation : il n'en a pas été question dans ce projet de loi de financement de la sécurité sociale. Pour la troisième fois, vous engagez donc votre responsabilité en recourant à l'article 49, alinéa 3, de la Constitution. En l'absence de majorité, ce recours paraissait inévitable. Nous le savions tous au moment où nous avons entamé l'examen de ce texte ; mais cela ne vous exonérait pas de chercher, en amont, des points de consensus, au moins sur certains sujets, cela ne vous empêchait pas de proposer une vraie concertation, si souvent vantée depuis votre n...
Avec cette motion de censure, notre intention est aussi de vous mettre devant vos responsabilités. Car les loupés de ce budget de la sécurité sociale sont des béances pour la protection sociale des Français. Voilà le sens et le contenu politique de notre motion de censure, sur lesquels je veux m'arrêter un instant. Nous l'avons dit et répété, vous n'avez toujours pas pris la mesure de l'urgence de l'inflation, cette inflation qui alourdit les budgets des établissements de santé et médico-so...
après avoir noué des alliances, soi-disant contre-nature mais devenues quotidiennes, pour faire adopter leurs amendements en commission. Les oppositions se sont également unies pour qu'aucune des deux premières parties du PLFSS ne soit adoptée. C'est pour cette raison que Mme la Première ministre a décidé d'engager la responsabilité de son gouvernement : il s'agit de débloquer la situation. Au grand rendez-vous des manipulations politiciennes,…
Ceux-là mêmes qui ont orchestré ce fiasco se disent pourtant préoccupés du rejet de la classe politique et du refus des urnes… De telles tartufferies n'honorent personne alors que le contexte budgétaire international et environnemental nous appelle à la responsabilité. Les discussions sur ce PLFSS doivent se poursuivre.
Elles doivent être l'occasion de renouer avec l'esprit de responsabilité, c'est-à-dire avec la responsabilité politique et donc budgétaire. Ce PLFSS donne des perspectives favorables en la matière, puisqu'il table sur un déficit social de 6,8 milliards d'euros en 2023, en nette amélioration par rapport à 2022, pendant que l'objectif national de dépenses d'assurance maladie continue de progresser à 3,7 % hors dépenses liées au covid. Ces projections sont positives et n...
…le groupe Horizons et l'ensemble de la majorité s'engagent à incarner l'esprit de responsabilité tant sur le plan budgétaire que politique. Notre sens des responsabilités nous oblige à doter la sécurité sociale d'un budget pour l'année à venir.
Les rôles sont savamment distribués, sans objectivité aucune de votre part : à vous le sérieux, la sagesse et la protection du peuple, à nous le chahut, l'obstruction et l'irresponsabilité.
...voteront cette motion de censure, et avec la NUPES, nous restons debout. Le rideau se baisse ainsi sur l'acte III du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Je précise cette fois le casting : à vous, la tartufferie et les pièces de théâtre ; à nous, la défense de nos amendements dans le respect du dialogue parlementaire. Le théâtre, lorsqu'il est de mauvais goût, et à votre niveau de responsabilité, ça n'est plus du théâtre : c'est de l'abus de pouvoir.
Elle avait décidé d'apparaître calme pour incarner la responsabilité et l'autorité. La disposition de la Constitution qu'elle devait invoquer, l'alinéa 3 de l'article 49, lui permettait de décider seule et de contraindre le Parlement à l'accepter. Elle essayait d'oublier qu'elle s'était livrée au même exercice la veille sur le budget de l'État. On venait d'inventer, selon le bon mot d'un de ses conseillers, l'article 98.6. Honnêtement, ça faisait un peu beaucoup ...
...ncore un débat que nous n'aurons pas, tout comme nous ne discuterons probablement pas de la réelle crise des vocations de nos personnels soignants ni des oubliés du Ségur, qui le demeureront – oubliés et réduits au silence. Voilà ce que nous impose le 49.3 ! Vous nous répondrez sûrement qu'un certain nombre d'amendements ont été pris en compte et que le texte sur lequel le Gouvernement engage sa responsabilité s'en trouve modifié. Mais soyons honnêtes : la plupart de ces amendements, lorsqu'ils ne sont pas rédactionnels, sont sans ampleur et ne changent pas l'économie générale du texte.
En séance, vous avez oublié tout esprit de responsabilité, vous qui aviez adopté en commission la deuxième partie du texte, comme la première !
Oui, le Gouvernement a engagé sa responsabilité sur la troisième partie du texte. Parce qu'après ces deux actes, la comédie avait assez duré.
Alors, pour les débats sur la quatrième partie du PLFSS, tout reste encore à écrire et tout reste encore entre nos mains. Je le redis, les Français – y compris Inès, chers collègues de La France insoumise – nous regardent et ils comptent sur notre esprit de responsabilité.