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Nous mesurons la responsabilité que nous ont confiée les électeurs en nous plaçant comme premier groupe d'opposition.
S'il choisit l'intransigeance, le raidissement ou l'irrespect envers nos électeurs, il en assumera, devant le pays, la responsabilité. Pour notre part, nous sommes prêts à toute éventualité. Nous n'aurons pas à voter sur la confiance, puisque le Gouvernement se dérobe, et nous influerons donc sur les textes qui nous seront présentés, au premier rang desquels celui que les Français attendent avec espoir et impatience, à savoir celui sur le pouvoir d'achat. Notre première décision a d'ailleurs légitimement été de demander une com...
...et que vous ne tolérez que lorsqu'elle vous est favorable. En 1966, votre prédécesseur Georges Pompidou, qui s'était soustrait comme vous au vote de confiance, s'exprimait ainsi : « La lettre et l'esprit de la Constitution de 1958 veulent en effet que le Gouvernement soit entièrement libre de demander ou non un vote de confiance et qu'il appartienne de préférence à l'Assemblée de mettre en jeu la responsabilité ministérielle par la procédure la plus normale et la mieux adaptée, je veux dire la motion de censure. »
Le Président de la République a proposé des alliances texte par texte ou un gouvernement d'union nationale. Mais il ne s'agit surtout pas pour lui d'infléchir son programme de maltraitance sociale et d'irresponsabilité écologique, puisqu'il a reçu, dit-il, une légitimité claire sur le fondement d'un projet clair. Là encore, vous refaites l'histoire : Emmanuel Macron n'a pas été élu par adhésion à son projet, il a été élu face à l'extrême droite.
…dénoncée en son temps par le général de Gaulle, mais n'aura pas permis de relever le défi essentiel : enrayer le déclin de la France. Cette « petite soupe », nous n'en voulons pas. Notre responsabilité est claire : ni compromission ni petits arrangements
Chacun a ici la lourde responsabilité de façonner le destin de la France et des Français. Pour les cinq prochaines années, le Parlement sera plus que jamais au cœur de la vie politique et institutionnelle. C'est un motif de satisfaction pour notre famille politique.
...se réelle de nos finances est une obligation, pas une option. Nous devrons réfléchir aux solutions pérennes qui permettront de retrouver un point d'équilibre viable pour l'économie et pour la société. Le monde change. La France change. La société change. Notre pays est divisé : notre devoir est de tout faire pour réunir nos concitoyens. Cela nous oblige à faire preuve de plus de solidarité et de responsabilité. La crise sanitaire nous a montré la fragilité de notre société et des États. Chacun d'entre nous l'a ressenti à son propre niveau, du retraité à l'étudiant, du chef d'entreprise au salarié. Nous devrons donc renforcer notre capacité à répondre à une nouvelle crise, tout en restaurant nos moyens de résilience collectifs. À l'heure où l'inflation, que les économistes croyaient disparue à jamais, ...
Les élus locaux que nous sommes pour bon nombre ici font quotidiennement cet exercice du dépassement au sein de leurs collectivités. Puissions-nous nous remémorer nos expériences et nous inspirer des méthodes de gouvernance locales, indispensables dans nos territoires, désormais requises au cœur de cet hémicycle ! Notre responsabilité collective, face au destin de notre pays, mérite bien que nous nous essayions à l'exercice, incommode mais pas insurmontable, du consensus. Notre pays trace sa voie dans un monde incertain et dangereux. La guerre est de retour sur le continent européen. Nos soldats donnent leur vie pour combattre le terrorisme islamiste – je veux ici leur rendre hommage.
Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la V
...tre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons, pour notre part, toutes nos responsabilités en agissant tant au sein de la NUPES qu'en tant que groupe indépendant, qui est force de proposition et qui a la culture du débat démocratique.
Je voulais tout d'abord souhaiter la bienvenue à l'ensemble de nos collègues. J'ai aussi une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont plus présents dans cet hémicycle, notamment pour mon ami Jean Lassalle. Madame la Première ministre, je vous adresse de façon républicaine mes vœux de réussite. Je me réjouis de voir les femmes occuper, enfin, les grands postes à responsabilités : au Gouvernement, mais aussi à l'Assemblée, madame la présidente.
Nous débutons ce mandat avec beaucoup de gravité. Notre pays n'a jamais été aussi fracturé, au bord de l'implosion. Nous sommes tous porteurs des messages et des angoisses de nos concitoyens. Nous devons être à la hauteur de cette responsabilité. Perspective d'une crise économique, septième vague du Covid, guerre en Ukraine, montée des inégalités, système de santé à bout de souffle, coût de la vie exorbitant, dérèglement climatique… la liste des menaces est malheureusement si longue, et nos concitoyens tellement désabusés – voire désespérés – qu'ils refusent d'aller voter. Notre devoir est de les remobiliser pour affronter ensemble ces ...
...ui est fondamental à nos yeux : la méthode. Vous l'avez compris, vous ne pouvez plus gouverner seuls, d'en haut, et décider uniformément, depuis Paris, des solutions pour le pays. L'absence de majorité absolue doit vous amener à faire des compromis – enfin, et tant mieux ! En vous donnant une majorité très relative, les Français vous ont dit : « Gouvernez autrement, écoutez-nous et partagez les responsabilités. » J'en appelle donc à un nouveau pacte démocratique, qui suppose de rompre radicalement avec toutes les pratiques en vigueur depuis longtemps et renforcées depuis cinq ans. Y êtes-vous prête, madame la Première ministre ? Le Gouvernement compte un ministre du « renouveau démocratique » : vaste programme ! Il pourra compter ici sur le soutien de nombreux députés, s'il s'engage à pratiquer la co...
En conclusion, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires aborde la législature avec responsabilité et gravité. Notre priorité : être à la fois dans l'opposition et force de proposition, dans le dialogue et le respect de tous, pour donner enfin à notre pays une vraie vision d'avenir. Madame la Première ministre, vous avez conclu votre intervention en disant : « La confiance ne se décrète pas a priori, elle se forgera texte après texte, projet après projet. » Nous jugerons cet engagement...
...–, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant l'occasion historique d'écouter, d'entendre et de proposer un nouveau cap, réconciliant les Français à travers nous. En vous arc-boutant sur le projet mort-né d'Emmanuel Macron, vous commettez une très grave faute. Vous préférez la facilité politicienne en voulant rejeter la responsabilité du blocage du pays sur les oppositions, alors qu'il ne tient qu'à l'aveuglement et à la surdité d'un Président de la République minoritaire dans son propre pays.
Notre responsabilité collective est de démontrer que l'on peut construire des majorités de projet et conduire une action publique efficace. Vous l'avez souligné, monsieur le président Marcangeli, nous dialoguerons et avancerons en gardant une ligne claire, celle de nos valeurs, sans que personne n'ait besoin de renoncer à ce qu'il est. Composer, ce n'est pas se renier.
...sur le fondement de la loi du 31 mai 2021 expireront. Les Français retrouveront alors un régime de pleine liberté, cohérent avec l'extinction progressive des différentes mesures prises depuis le début de la pandémie. Il faut toutefois noter que ce retour à la vie quotidienne a déjà été largement entamé, avec l'allègement de nombreuses mesures depuis mars 2022. Ce projet de loi de confiance et de responsabilité témoigne donc du fait que nous avons appris à vivre avec ce virus. Je ne reviendrai pas sur les indicateurs épidémiologiques qui ont été présentés par le ministre. Le fait que le virus n'ait pas disparu impose de maintenir les outils indispensables à la protection des Français et à la lutte contre la circulation épidémique. Tel est l'objet des deux articles de ce projet de loi. Compte tenu du r...
...rojet de loi est un texte transitoire. Il est essentiel de souligner qu'il ne s'inscrit pas dans notre droit de façon pérenne. Sans intervention du législateur, ce dispositif s'éteindra de lui-même le 31 mars 2023, une date parfaitement logique sur le plan épidémiologique car elle tient compte de l'incidence particulièrement forte en période hivernale. Il s'agit donc d'un texte de bon sens et de responsabilité face à la virulence de cette septième vague. J'espère qu'une large majorité de nos collègues le votera.
...ientifique l'a clairement expliqué dans son avis du 23 juin : « La vague épidémique actuelle, et un possible rebond de l'épidémie au cours de l'automne ou de l'hiver prochain, le cas échéant accompagné de mutations du virus, nécessite que les pouvoirs publics soient en mesure de réagir rapidement aux évolutions observées ou anticipées. » Le texte nous permet de nous inscrire dans une démarche de responsabilité à l'égard de tous nos concitoyens. Rappelons-nous que, depuis le début de la crise, les Français ont été confrontés à une situation inédite. Le Gouvernement a dû prendre des décisions difficiles, mais qui avaient pour unique boussole la préservation de la santé publique et la protection de celle de nos concitoyens. Cela a été rendu possible grâce à l'implication de personnels soignants ou non soi...