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Interventions sur "renseignement"

213 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierrick Berteloot :

...treprise est stratégique pour notre armée : sa vente soulève de très nombreuses craintes légitimes et révèle l'atteinte à nos intérêts économiques et stratégiques, laquelle ne semble pas devoir s'arrêter pour le moment. La protection de ces intérêts est pourtant une préoccupation de l'État : la défense et la promotion de l'économie française figurent en bonne place dans la stratégie nationale du renseignement, dans laquelle on lit que « Le premier objectif de notre politique de sécurité économique est de détecter et de neutraliser le plus en amont possible toute menace sérieuse, potentielle ou avérée, systématique ou ponctuelle, susceptible d'affecter les intérêts économiques, industriels et scientifiques » de la nation. La DRSD participe activement à prévenir la fuite de nos savoir-faire et à entrave...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Je vous remercie pour votre présentation reliée au triptyque « connaissance, compréhension, anticipation » de la RNS. La fonction de contre-ingérence de la DRSD est amenée à se renforcer ; cette logique paraît cohérente à la lumière de la dégradation du contexte stratégique général et de l'intensification des compétitions sectorielles. Vous avez évoqué les crédits alloués au renseignement, plus particulièrement ceux destinés à votre direction. Vous avez également défini certaines priorités de renforcement, notamment dans le domaine du cyber. Pouvez-vous nous préciser vos autres priorités de renforcement, même si vous avez déjà eu l'occasion de citer quelques secteurs dans lesquels vous êtes en pointe ? Quel sera le rôle de la direction dans le contrôle des trajectoires des ancien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

Merci de nous rappeler votre action essentielle aux côtés des forces armées en opération. La DRM était particulièrement impliquée dans le renseignement opérationnel en soutien à Barkhane et à la force Sabre, au Sahel. Dans quelle mesure la réarticulation du dispositif et le désengagement progressif marquent-ils une rupture dans les missions de votre direction ? Au regard du budget des opérations extérieures (Opex), comment la LPM prend-elle en compte ce changement majeur et rapide ? La coordination avec la DGSE sera-t-elle revue pour les théâtre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

Ma question porte sur le recours au renseignement d'origine sources ouvertes (Osint) dans le cadre du renseignement militaire. Ce type de renseignement est largement utilisé pour contrecarrer la diffusion de fake news et la désinformation. Elle est aussi d'un grand secours sur le plan tactique, voire stratégique, pour glaner des informations à caractère militaire. L'une des forces de l'Osint est qu'il s'appuie sur la société civile, créant d'eff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

...e le relais ? Il y a quelques mois, trois de nos interlocuteurs nous ont parlé de communautés d'internautes qui, à partir de l'image d'un simple aileron, étaient capables d'identifier un avion et d'indiquer où il se trouvait. L'organisation d'une réserve citoyenne, ou la désignation de référents citoyens pour animer de telles communautés, permettraient-elles de vous accompagner, de structurer le renseignement et de le diffuser ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Vous avez dit que le renseignement sur la dissuasion était votre première priorité. Cela concerne-t-il aussi bien la force de frappe de nos adversaires que leurs capacités d'interception ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Monsieur le directeur général de la sécurité extérieure, le Président de la République a annoncé une augmentation de près de 60 % des crédits consacrés au renseignement dans le cadre du projet de loi de programmation militaire 2024-2030. Parmi les six services du premier cercle, trois dépendent du ministère des armées : la DGSE, la direction du renseignement militaire (DRM) et la direction du renseignement et de la sécurité de la défense (DRSD). Le rapport annexé au projet de LPM chiffre les besoins programmés pour le renseignement à 5 milliards d'euros sur la p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Jacques, rapporteur :

Le projet de LPM consacre 5 milliards d'euros au renseignement, mais aussi 4 milliards au cyber, 6 milliards à l'espace, 8 milliards au numérique et 10 milliards à l'innovation, autant de moyens dont bénéficieront indirectement les services pour rester parmi les meilleurs. Héritière de Jean Moulin mais aussi du général de Gaulle, la DGSE, par sa liberté d'action et d'analyse, garantit l'autonomie de notre pays. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

Je vous remercie d'avoir confirmé que le projet de LPM représente un bond capacitaire pour les services de renseignement. Les crédits dédiés aux personnels dans le projet de LPM sont-ils à la hauteur de l'ambition de la DGSE ? Le projet de LPM vise à renforcer notre résilience et à faciliter les activités de contre-ingérence de nos services. Vous paraît-il de nature à répondre à la menace de guerre hybride ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Vous avez fait état des nouvelles menaces dans le domaine cyber et des moyens humains et financiers que prévoit le projet de LPM pour l'endiguer. S'agissant de deux autres modes de renseignement – ce que j'appellerai le renseignement « à la papa », qui privilégie les actions sur le terrain, d'une part, et les opérations spéciales, d'autre part –, quelle est votre stratégie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

Dans quelle mesure le trou d'air que nous connaissons dans notre accès souverain à l'espace affecte-t-il votre service ? Les 5 milliards de crédits pour le renseignement n'iront pas intégralement à la DGSE. Pouvez-vous préciser la ventilation des crédits ? Pouvez-vous nous indiquer le nombre de postes que vous demandez dans les arbitrages à venir ? L'Assemblée nationale pourra peut-être vous soutenir. Plusieurs affaires portant atteinte à la souveraineté économique de notre pays ont émaillé l'actualité, la dernière en date concernant la société Segault. Leur no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Le projet de LPM accorde 2 milliards d'euros aux forces spéciales. En opérations extérieures (Opex), les échanges entre les forces spéciales et la DGSE permettent de faire progresser nos forces grâce aux échanges de renseignements. Compte tenu de la multiplication des espaces de conflictualité, quelles relations envisagez-vous avec les forces spéciales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMélanie Thomin :

La réforme annoncée a pour but de décloisonner le Service et d'accroître son efficacité dans l'anticipation et le traitement des menaces. Comment se traduit-elle dans le projet de LPM ? Comment assurer le décloisonnement entre les différentes directions chargées du renseignement ? Il semble que l'effort budgétaire profite principalement à la DRM et à la DRSD et soit alloué plus à leurs moyens techniques qu'aux carrières et au recrutement en leur sein. Le projet de LPM réduit de huit à trois l'ambition capacitaire pour les avions légers de surveillance et de renseignement (ALSR). Quel est le rôle de ces équipements pour les armées et la DGSE, sachant que cette dernière e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran :

Le groupe Horizons note avec satisfaction l'effort en faveur du renseignement car celui-ci est particulièrement adapté aux menaces actuelles – évolutives, sournoises, hybrides. C'est l'arme du XXIe siècle. Cet outil incarne aussi la souveraineté car sa mission est fondée sur la connaissance, l'anticipation ainsi que l'autonomie de décision et d'action. L'excellence de son renseignement, et singulièrement de son service secret spécial, est l'une des raisons d'espérer pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié, président :

...e, Les Soulèvements de la terre. Quelles raisons vous conduisent à prendre cette mesure spécifiquement à son égard ? Vous avez constaté la carence grave des organisateurs. Quelles sont les actions en responsabilité qui seront entreprises par l'État à leur encontre ? Vous avez constaté la présence de nombreux radicaux et black blocs étrangers. Quel est le suivi réalisé par nos services de renseignement et comment se coordonnent-ils avec les services étrangers pour les identifier, les interpeller et empêcher toute réitération ? Enfin, nous déplorons certains actes excédant l'usage strictement nécessaire et proportionné de la force publique. Pouvons-nous connaître le nombre d'actes concernés, la durée approximative des procédures, les conséquences que vous en tirez et les suites qui seront donné...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Rudigoz :

...t, et de moi-même. À chaque fois c'était signé : c'était l'ultragauche, c'était les anarchistes. Or si les élus écologistes de la ville de Lyon ont à chaque fois condamné ces violences, ils n'ont jamais cité ces auteurs d'ultragauche. Il faut désigner les auteurs, comme nous le faisons lorsque l'ultradroite est à l'origine de violences et d'exactions. Vous avez évoqué les moyens utilisés par le renseignement territorial et la DGSI. Quelles mesures supplémentaires comptez-vous prendre pour renforcer la surveillance et la neutralisation des groupuscules d'ultragauche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Rambaud :

Par-delà les événements, je m'interroge sur le manque d'anticipation du caractère violent des manifestations. Le renseignement est essentiel pour anticiper. Pourquoi n'y en a-t-il pas eu sur l'état d'esprit des manifestants, ou alors pourquoi n'en a-t-il pas été tenu compte ? Au cours de ma carrière dans la police nationale, en tant que responsable du renseignement dans plusieurs départements, j'ai maintes fois pu mesurer combien ce travail était essentiel pour les forces de police et de gendarmerie sur le terrain. À Sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur :

...ombre de détenus atteints de troubles psychiatriques a augmenté – l'évaluation n'a pas été faite de manière scientifique, mais il semble qu'environ un détenu sur trois souffre de troubles psychiatriques plus ou moins forts. Enfin, en tant que garde des Sceaux au moment du drame de novembre 2015, vous avez eu à connaître le débat, qui s'est posé avec beaucoup plus d'acuité, sur le renforcement du renseignement pénitentiaire pour répondre au phénomène de radicalisation en milieu carcéral.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRomain Baubry :

...e, à juste titre, car votre message était bien plus axé sur la réinsertion que sur la sécurité – inquiétude amplifiée après votre première sortie ministérielle pour assister à un match de basket entre des détenus ayant bénéficié d'une permission de sortie, dont l'un d'entre eux a profité pour s'évader. J'ai failli tomber de ma chaise lorsque vous avez parlé de votre parfaite action en matière de renseignement pénitentiaire : vous vous êtes opposée à l'extension de certaines de ses prérogatives et avez fortement ralenti la création d'un service ayant vocation à assurer la sécurité à l'intérieur comme à l'extérieur des murs de nos prisons. Durant l'exercice de vos fonctions, vous avez défendu des positions contradictoires concernant la radicalisation des détenus. Après vous être déclarée très réservée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Notre commission cherche à comprendre les raisons ayant mené à la mort d'Yvan Colonna, mais aussi à savoir comment un détenu fiché S pour terrorisme et un détenu comme M. Colonna ont pu se rencontrer sans surveillance. En dehors des circonstances, il y a sans doute des éléments structurels pour expliquer cela. Ainsi, les chiffres relatifs au renseignement pénitentiaire que vous avez cités, certes en hausse, paraissent assez faibles au regard de l'enjeu. Surtout, le ministère n'a-t-il pas mis au point une organisation pour faire en sorte que les détenus comme Yvan Colonna et ceux emprisonnés pour terrorisme ne se rencontrent pas dans les établissements pénitentiaires ?