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...ent vous intéresser puisque votre priorité pour cette rentrée est de faire passer votre réforme des retraites, qui fera trimer plus longtemps ceux qui, déjà, ne s'en sortent plus. Nos concitoyens ultramarins sont les plus touchés par l'augmentation des prix au quotidien. L'Insee chiffre de 30 à 50 % au minimum les écarts de prix à la consommation mirobolants entre l'Hexagone et les territoires d'outre-mer ! Mais – hélas –, non contents d'oublier ces territoires, la République les méprise. La République les oublie car elle a les moyens de maîtriser les prix. Elle a les moyens de mettre en place un blocage des prix sur les produits de première nécessité. Nous l'avons proposé, vous l'avez refusé. La République les oublie car elle a les moyens de résorber le chômage et de mieux répartir le temps de ...
Votre gouvernement, comme les précédents, utilise les notions lexicales de vie chère et de pouvoir d'achat. Permettez-moi d'être gêné et de l'exprimer. Soyons clairs, nous parlons de pauvreté, de misère sociale, de précarité, particulièrement en outre-mer, où la pauvreté est deux fois plus importante qu'en France hexagonale. Cela nous est insupportable ! Depuis 1848, nous, insulaires et Guyanais, devions quitter l'ère de la survie. Nous aspirons, depuis ces temps révolus, à notre émancipation grâce à la force de notre travail, sur la base du génie de nos enfants, parfois sur fond de larmes et souvent par des efforts acharnés. Monsieur le ministr...
...de l'énergie et du climat (DGEC) ainsi que vous, en votre qualité de ministre délégué, êtes l'interface de régulation et de négociation avec nos distributeurs, raffineurs et pétroliers. Nous savons que vous êtes en lien avec la Sara, unique raffineur en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane. Vous avez également été au cœur des négociations avec l'entreprise Total concernant la remise à la pompe outre-mer qui ne s'est finalement pas faite, ce qui a causé le mécontentement légitime de nos compatriotes – et le vôtre aussi, me semble-t-il. Je reprends vos mots : « Je n'ai pas perdu la partie ; j'ai juste perdu la manche. » Dès lors, quelles sont les solutions pour réduire le prix des carburants à la pompe ? Partout, en France hexagonale, les conducteurs de véhicules équipés de boîtiers fonctionnant ...
Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires était et demeure favorable au partage de la valeur au profit des riverains. Je ne suis probablement pas la mieux placée pour défendre les parcs éoliens puisque je n'habite pas à proximité de l'un d'eux, mais compte tenu des discussions que nous avons eues pendant de nombreuses heures et après avoir longuement échangé avec mes collègues, notamment Charles de Courson et Jean-Louis Br...
... bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables. Ce faisant, il favorisera la transition énergétique au niveau local et l'atteinte des objectifs de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE). Il vise à répartir l'Ifer comme suit : 50 % pour la commune, 30 % pour l'EPCI et 20 % pour le département ou la collectivité d'outre-mer régie par les articles 73 et 74 de la Constitution. Par délibération, la commune peut également permettre au bloc communal de se substituer, pour une fraction de l'Ifer qu'elle perçoit. Cette décision se justifie par le besoin, pour l'ensemble des communes promouvant des projets solaires et éoliens sur leur territoire, de justifier d'une recette directe et pérenne. L'échelon communal constitue, ...
Rédigé par notre collègue Philippe Naillet, il vise à sécuriser les sources locales de production d'énergies renouvelables. L'objectif est évidemment de prendre en considération la spécificité des outre-mer.
La loi dispose déjà que la politique énergétique nationale a pour objectif de parvenir à l'autonomie énergétique dans les départements d'outre-mer à l'horizon de 2030. Il s'agit désormais, dans le cadre de l'examen du projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, d'y ajouter l'objectif d'une production intégralement assurée par des énergies renouvelables. Je rappelle que la contribution des outre-mer à la production d'énergies renouvelables et à l'atteinte des objectifs nationaux en la matière est très f...
Cet amendement d'appel rédigé par ma collègue Estelle Youssoufa, élue à Mayotte, vise à évoquer une nouvelle fois la situation des outre-mer, qu'elle met très régulièrement en avant, et à poser au Gouvernement la question suivante : au-delà des différentes études qui sont menées, quels moyens entendez-vous réellement déployer pour apporter des réponses concrètes aux citoyens ultramarins ?
... de développement d'au moins une source d'énergie renouvelable marine. Ces énergies restent trop peu développées, alors qu'elles peuvent contribuer à atteindre les objectifs d'autonomie énergétique et à faire progresser la part d'énergies renouvelables. Les collectivités ultramarines dépendent dans une très large mesure de centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au pétrole. Pourtant, les outre-mer disposent de ressources naturelles qui devraient leur permettre d'atteindre l'autonomie énergétique. Les énergies marines, qui sont décarbonées, doivent être développées. L'espace maritime disponible offre un accès à l'énergie des vagues et de la houle, à l'énergie éolienne ou encore à l'énergie thermique des mers. L'exploitation de ce potentiel favoriserait en outre un développement concomitant ...
Par cet amendement, nous proposons que la définition d'objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables soit étendue aux collectivités ultramarines. En effet, en raison de leur caractère majoritairement insulaire, les collectivités d'outre-mer rencontrent des difficultés de production énergétique et d'approvisionnement. Comme je l'ai dit tout à l'heure, elles dépendent fortement de centrales thermiques fonctionnant au charbon ou au pétrole. Pourtant, l'outre-mer dispose d'atouts naturels et de ressources permettant d'envisager son autonomie énergétique et un développement économique local sur ces sujets.
Cet amendement d'Olivier Serva vise à donner de la visibilité aux acteurs de la filière des énergies renouvelables en outre-mer en prévoyant une publication par la Commission de régulation de l'énergie d'un rétroplanning des appels d'offres à venir sur les cinq prochaines années. Il impose en outre, tant que les objectifs n'ont pas été atteints en matière de développement des énergies renouvelables, d'organiser plusieurs appels d'offres par an. Je précise que l'amendement n° 1224 a été rédigé dans le même esprit.
Par cet amendement de mon collègue Marcellin Nadeau, nous souhaitons rendre les installations de production d'électricité de nouveau éligibles à une réduction d'impôt. J'ajoute que l'amendement n° 2130, également de mon collègue Nadeau, qui sera appelé dans un instant, vise à insérer un titre consacré spécifiquement à l'outre-mer. Nous le voyons bien, les amendements portant article additionnel après l'article 19 ter évoquent tous la situation des outre-mer parce que nous nous sommes rendu compte que nous étions très peu représentés dans ce projet de loi.
Depuis dix ans, les investissements relatifs aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie radiative du soleil ne sont plus éligibles à la défiscalisation. Par cet amendement, notre collègue Philippe Naillet propose de rendre ce type d'investissement de nouveau éligible à la réduction d'impôt au titre de l'aide à l'investissement outre-mer. Il s'agit plus précisément de cibler les projets destinés à l'autoconsommation. Cette mesure permettrait en outre d'accélérer la consommation d'énergie propre dans les outre-mer. Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des entreprises des outre-mer, dite Fedom.
J'entends bien la réponse de M. le rapporteur, selon lequel cette question relève du projet de finances. Le problème, c'est que, lors de l'examen de la mission "Outre-mer" du dernier projet de loi de finances, la majorité des amendements ont bien été votés mais n'ont pas été retenus à la suite du 49.3. Nous devons donc trouver d'autres moyens pour sensibiliser le Gouvernement sur nos revendications.
Je souhaitais faire la même observation que mon collègue. Je note en outre que, lorsque nous avons commencé à discuter de nos propositions lors du projet de loi de finances, vous aviez souhaité renvoyer ces débats à je ne sais quelle commission. Puis, après avoir été étudiés dans le cadre de l'examen de la mission "Outre-mer" , nos amendements ont été, non pas rejetés, mais purement et simplement balayés. Les difficultés dans les outre-mer étant toujours présentes, nous nous autorisons, mes collègues et moi, à vous soumettre de nouveau nos revendications.
Cet amendement, qui va un peu dans le même sens que celui que vient de défendre M. Castellani, vise à corriger une petite inégalité de traitement. En effet, la première phrase de l'article 215 de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte est la suivante : « Une stratégie nationale de développement de la filière géothermie dans les départements d'outre-mer est élaborée. » Une telle rédaction exclut les collectivités d'outre-mer d'une éventuelle identification des moyens nécessaires au soutien de la recherche et du développement dans les techniques d'exploration. Nous choisissons de penser que cette rédaction, qui n'inclut pas les collectivités d'outre-mer, résulte d'un oubli de la part du législateur de 2015. Comme chacun le sait, toutes les îles ...
Je veux cependant témoigner de l'attention que porte Mme la ministre aux questions relatives à l'outre-mer, aux ZNI et à l'insularité. J'ai participé à certaines des nombreuses réunions de travail qui se sont tenues sur ces sujets. Je veux saluer ici le travail du Gouvernement, qui a prêté une oreille attentive à vos amendements et demandes. Cela s'est d'ailleurs traduit par des avis favorables. Les amendements ont été instruits avec bienveillance en commission. Nous poursuivons en séance ce travail, ...
Sincèrement, je m'insurge. Nous constatons qu'encore une fois, les outre-mer constituent des territoires oubliés de la République. Quand nous vous disons qu'il manque deux mots dans une loi de 2015 pour qu'une disposition puisse concerner la totalité des Français, quelle que soit la partie du territoire national où ils résident, votre réponse est défavorable, comme elle l'est systématiquement dans ce cas. On se rend finalement compte que, dès que les Français n'habitent...
Cela devient pénible d'entendre que l'on n'en a rien à faire dès qu'il s'agit des outre-mer. Loin des yeux, loin du cœur.
L'outre-mer a certes des spécificités, mais nous sommes tous des Français. Mince, alors ! Je suis d'outre-mer ; je suis française. Lorsqu'on me parle d'un statut, je réponds que nous sommes Français, un point c'est tout. Merci !