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Monsieur le président, alors qu'une unanimité se dégage sur un thème important pour les territoires d'outre-mer, vous soulignez le manque de moyens de la commission aux affaires économiques, en oubliant que la délégation aux outre-mer n'est pas une commission permanente – même si elle prend de l'ampleur grâce au sérieux de nos collègues. Ne soyez pas rabat-joie ; souriez avec nous ! N'intervenez pas pour rappeler que l'on manque de moyens dès qu'il s'agit des outre-mer ! Ces territoires apportent à la Fran...
Je ne suis pas rabat-joie ; je joue mon rôle et vous rappelle les données du problème. La délégation aux outre-mer est une structure permanente, mais vous avez raison de dire qu'elle manque de moyens. Je vous alerte quant aux difficultés auxquelles les délégations et les commissions sont confrontées. À l'Assemblée, un seul administrateur est attaché à la délégation aux outre-mer – un deuxième doit arriver ce mois-ci –, quand il y en a trois au Sénat. Je ne fais que défendre les moyens des commissions et des s...
Dès qu'il s'agit de l'outre-mer, on invoque les problèmes budgétaires ! Combien de rapports sont-ils restés sans suite ? Il y en a eu beaucoup, avec notre complicité à tous. Dès qu'une mesure est proposée, elle recueille un avis défavorable. Nous participons nous-mêmes à la relégation de l'outre-mer. Pour une fois que l'unanimité se fait autour de propositions concrètes, profitons-en. Sans trahir les gouvernements que les uns ...
Ma position n'est pas liée au fait que la commission d'enquête porte sur les outre-mer ; elle serait la même pour toute demande de création de commission d'enquête hors droit de tirage. Si un sujet vous apparaît important, je vous invite à utiliser votre droit de tirage. Chaque groupe peut le faire une fois par an et il recevra toujours mon soutien dans ce cadre-là.
Vos propos m'ont quelque peu chagrinée, monsieur le président. Il ne faudrait pas faire croire que la délégation aux outre-mer ne sert pas à grand-chose, à part produire des rapports auxquels aucune suite n'est jamais donnée. Elle est un lieu magnifique dans lequel peut s'exprimer la Représentation nationale ultramarine. Sans cette délégation, il serait beaucoup plus compliqué d'entendre la parole de ces territoires éloignés de Paris : elle est donc indispensable. J'ai le souvenir d'un déplacement de la délégation en Po...
Vous avez réussi à vous mettre tout le monde à dos, monsieur le président ! (Sourires.) Je vais moi aussi plaider pour que la commission des affaires économiques ait la main sur cette commission d'enquête. Chaque fois que nous, commissaires aux affaires économiques, rédigeons un rapport, nous ne traitons pas des outre-mer. Je viens d'en achever un avec M. Charles Rodwell sur le commerce extérieur et l'attractivité, dans lequel nous n'avons pas évoqué les spécificités des outre-mer ; ce n'est pas bien, mais il en est toujours ainsi. J'ai le mérite de le reconnaître, mais je ne suis pas la seule à tomber dans ce travers. Nous mettons de côté ces territoires en nous disant qu'ils relèvent de la délégation aux outre-m...
Rien ne vous interdit de consacrer une partie du rapport que vous allez nous présenter tout à l'heure avec M. Rodwell aux territoires d'outre-mer. Les deux rapporteurs de la mission d'information sur les moyens de faire baisser les prix du logement en zones tendues souhaitent apporter un éclairage particulier sur la situation outre-mer, et ils se rendront sur place. Ne me faites donc pas le mauvais procès d'exclure l'outre-mer des travaux de la commission des affaires économiques. Je vous rejoins sur le besoin de ressources supplémentaire...
Je vais mettre votre pragmatisme à l'épreuve, monsieur le président. Membre de la délégation aux outre-mer, je sais que celle-ci est un outil d'analyse destiné à déceler les dysfonctionnements à l'œuvre dans ces parties du territoire national, mais elle ne jouit pas des mêmes prérogatives qu'une commission. Vous nous expliquez que les Socialistes ont contourné le droit de tirage : s'ils demandaient la création d'une commission d'enquête dans le cadre de celui-ci, les moyens alloués à la commission d'...
La délégation aux outre-mer étant, à ma connaissance, une structure permanente de l'Assemblée nationale, elle peut demander à se doter des pouvoirs d'une commission d'enquête et obtenir davantage de moyens.
Vous êtes dans votre rôle en tenant ces propos, monsieur le président, mais, comme l'a souligné André Chassaigne, les commissions d'enquête permettent de mener un travail approfondi. J'ai eu la chance, lors de la précédente législature, d'en présider une, qui portait sur les négociations commerciales : des membres de cette commission d'enquête, élus dans les territoires d'outre-mer, nous interpellaient régulièrement sur l'absence de prise en compte des spécificités ultramarines. Ce reproche est commun à tous les sujets que nous traitons. Hier, des députés des outre-mer sont intervenus en séance publique pour souligner les particularités touchant aux pensions de retraite perçues dans ces territoires, éloignés géographiquement mais proches de nos cœurs. Leurs prises de parole...
Je souhaite abonder dans le sens de mes collègues et souligner le manque de moyens dont nous disposons pour les commissions d'enquête. Nous devrions nous battre ensemble pour obtenir davantage de ressources, d'autant que nous parlons depuis tout à l'heure d'inégalités territoriales, dont les outre-mer pâtissent depuis bien longtemps. Il ne serait que justice d'allouer des moyens importants à une commission d'enquête chargée d'analyser le mal de la vie chère dans ces régions. Le redéploiement de fonctionnaires ne me semble pas la priorité. Je suis d'accord avec M. Chassaigne : il importe de créer cette commission d'enquête, qui aura un rayonnement supérieur à celui d'une mission d'information....
Cela fait une demi-heure que nous pérorons sur le manque de moyens des commissions permanentes ou d'enquête. Savez-vous que l'on nous regarde en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à La Réunion, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans les autres territoires d'outre-mer ? Ceux qui suivent notre débat auront le sentiment que l'on met en avant la question des moyens alors que, pour une fois, on s'acheminait vers une décision unanime. Je le regrette.
Je comprends votre position même si je ne la partage pas : vous avez, en tant que président de commission, des problèmes importants et éminemment politiques à traiter. Or le sujet dont nous parlons est très politique. La question des moyens ne peut pas faire écran à la nécessité de nous pencher sur le problème de la vie chère outre-mer. D'ailleurs, nous nous retrouvons tous pour défendre la création de cette commission d'enquête. Ne minimisons pas l'action de la délégation aux outre-mer, qui réalise un travail important. Toutefois, la vie chère outre-mer représente un enjeu très vaste, qui concerne la France tout entière. Le groupe Socialistes et apparentés a choisi d'examiner cette proposition de résolution dans le cadre de ...
...tienne pas à un constat mais qu'il formule des propositions pour en finir avec la vie chère. Il s'agit de donner de la force et du poids aux préconisations de la commission d'enquête. Celle-ci ne doit pas donner lieu à une énième analyse agrémentée de suggestions non suivies d'effets, elle doit, en élaborant des solutions prêtes à être déployées, déboucher sur un véritable plan d'action pour les outre-mer.
Avec les collègues du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, que je préside, nous avons décidé d'inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée la thématique de la vie chère dans les outre-mer, tant le sujet est de plus en plus préoccupant. Nos concitoyens ultramarins plus que les autres ressentent au quotidien les difficultés à se nourrir, à se déplacer et à se soigner convenablement, à cause de leur éloignement de l'Hexagone et du caractère in...
En tant que députée de l'île de La Réunion, je suis très attentive au pouvoir d'achat de mes concitoyens. Nous savons tous que le coût de la vie est structurellement très élevé dans les outre-mer comparativement à la France hexagonale, ce qui pèse lourdement sur les budgets des ménages, notamment des plus modestes. Dans un contexte aggravé de forte inflation, je tiens à saluer l'instauration du panier bouclier qualité prix, qui vise à garantir l'accès à des produits de première nécessité à des prix abordables. Je tiens également à en souligner l'importance. Toutefois, je constate que cer...
Les territoires d'outre-mer sont confrontés à des blocages structurels qu'il faut réellement lever pour favoriser leur développement économique. J'attends de cette année 2023 que nous puissions travailler sans concession sur ces deux problèmes essentiels ; c'est une question de survie, qui permettra également d'afficher une volonté politique pour les outre-mer et pour leur population.
À Wallis-et-Futuna, comme dans l'ensemble des outre-mer, notre vie est affectée par ce qu'il est convenu d'appeler la vie chère. Je remercie mes collègues du groupe LIOT qui ont demandé que cette question soit débattue ce soir. Dans un premier temps, je vous interroge sur le coût du fret, notamment du fret inter-îles, qui concerne spécifiquement Futuna. Les prix à la consommation augmentent. La hausse des prix sur six mois est estimée à 5 %. Le conso...
Il y a peu, c'était Noël, qu'on considère généralement comme la période des colis. Or, il se trouve que davantage de colis partent de l'Hexagone vers les outre-mer, tout simplement parce que, là-bas, les prix sont plus élevés qu'ici, d'environ 15 %. À ce propos, j'ouvre une parenthèse : je vous serais reconnaissant, monsieur le ministre délégué, de bien vouloir demander à vos collègues de Bercy de densifier les statistiques concernant l'outre-mer, car elles sont pauvres. On a du mal à trouver des chiffres !
Ma seconde question porte sur les loyers. Outre-mer, faut-il le rappeler, le pouvoir d'achat est inférieur d'un tiers à ce qu'il est dans l'Hexagone, le taux de pauvreté est considérable – j'ai cité le cas de Mayotte tout à l'heure – et les loyers sont, en moyenne, plus élevés de 10 % à 20 % que dans l'Hexagone. Aussi notre collègue de Courson a-t-il pu obtenir qu'en 2023, les hausses de loyer soient plus modérées là-bas qu'ici : 2,5 % contre 3,5 ...