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La sécurisation des Jeux olympiques ne relève pas de la LPM, même si, vous avez raison, nous aurons besoin des réservistes. En outre, ceux-ci ont vocation à être engagés dans les mêmes conditions que les militaires d'active. Demande de retrait, ou avis défavorable.
...mplement l'application du programme de M. Mélenchon. Il suffit de le lire, page 17 – oui, il m'arrive de regarder le programme des opposants politiques, même si ce n'est pas le plus sain pour notre pays. La conscription « sera mixte et une vigilance particulière sera apportée face au risque de pratique sexiste ; sera effectuée entre 18 et 25 ans ; sera rémunérée au Smic ; comprendra une formation militaire initiale (avec droit à l'objection de conscience) au maniement des armes et aux manœuvres, et des formations ponctuelles dans d'autres secteurs (aux côtés des effectifs professionnels de la police, gendarmerie, sécurité civile (pompiers, agents des eaux et forêts), premiers secours). Elle pourra être prolongée sur la base du volontariat, dans la limite des besoins des armées et des autres secteur...
Le rapport d'information sur le bilan de la LPM 2019-2025 que Laurent Jacobelli et moi-même avons rédigé insiste sur la fidélisation des militaires. Les armées recrutent beaucoup ; il y a beaucoup d'entrées et de sorties. L'objectif pour la période 2019-2022 était ambitieux : plus de 1 500 personnes devaient être recrutées. Elles n'ont été que 1 063. Dans ce contexte, l'amendement soulève le problème de l'attractivité. Je reviendrai ultérieurement sur l'élément indiciaire, essentiel en la matière.
...res débats. Il n'y a pas eu de débat sur la politique que conduirait la France dans les années à venir en matière de défense. Qu'auraient dit les Français si le Président de la République avait annoncé qu'il prévoyait d'injecter 50 milliards dans les sept ans pour développer l'armement nucléaire de la France ? L'amendement vise à organiser un débat, avec les Français, sur ces choix financiers et militaires importants. Il ne s'agit pas de remettre en cause, de manière unilatérale, la politique nucléaire de la France en matière de dissuasion nucléaire. Nous sommes une puissance nucléaire ; il ne s'agit pas de cesser de l'être, seuls, du jour au lendemain. Il s'agit de faire en sorte que la France, avec les autres puissances nucléaires, entame un processus de désengagement multilatéral en matière de ...
Nous sommes conscients qu'il serait difficile de mettre fin brutalement à l'opération Sentinelle tant la présence des militaires est devenue familière pour nos concitoyens. Mais cela n'interdit pas de s'interroger. En effet, les missions effectuées dans le cadre de l'opération sont chronophages et n'ont parfois pas grand-chose à voir avec la fonction militaire. C'est la raison pour laquelle nous demandons que le dispositif fasse l'objet d'une communication annuelle au Parlement comportant une appréciation sur l'opportuni...
...'accroître. Je suis donc ravi de vous entendre. Nous voterons l'amendement, qui mentionne bien dans son exposé sommaire – par ailleurs discutable – la progressivité des grilles indiciaires, mais il méritera d'être complété par l'amendement DN462, plus précis et cohérent avec ce qui a été dit, qui tend à inscrire dans le rapport annexé une augmentation de la part indiciaire de la rémunération des militaires et des civils de la défense.
Mon groupe, pour sa part, est très favorable à la poursuite de l'opération Sentinelle – le nom en lui-même a du sens compte tenu du contexte. Pour en avoir discuté avec les Palois, je peux témoigner du fait que la présence des militaires sur le terrain rassure la population, qui manifeste envers eux une certaine bienveillance. Ils joueront bien sûr un rôle majeur lors des Jeux olympiques. Quant à l'idée de revoir le dispositif ensuite, tout dépendra de ce qui se sera passé au cours de l'année. En tout état de cause, il convient d'attendre.
.... Certains disent qu'ils veulent en sortir, d'autres – nos amis communistes, de La France insoumise et écologistes –, qu'ils veulent en débattre, avec nos concitoyens, au motif que ce débat n'a pas été tranché lors de l'élection présidentielle et qu'il faut en reparler avec le peuple. Nous sommes ici, à l'Assemblée nationale, pour avoir ce débat à travers la discussion sur la loi de programmation militaire. Élargissons la focale, dans le temps et dans l'espace. Hier, en séance, certains d'entre vous remettaient en cause la construction européenne. Ce matin, en commission de la défense nationale, vous revenez sur la dissuasion nucléaire. Au fond, vous ne reconnaissez pas que notre pays et notre continent vivaient en paix dans un temps long, inédit dans son histoire, que l'invasion de l'Ukraine par ...
Nous avons eu le débat en janvier. Ce que je récuse, ce sont les termes de l'amendement, non le débat. Qu'il y ait une dépendance militaire et économique aux opérations militaires extérieures n'est pas le sujet. La question à trancher est la façon dont le format d'armée répond aux menaces. Non, il ne faut pas opposer nucléaire et défense opérationnelle du territoire. Jean-Louis Thiériot l'a dit, la dissuasion, clé de voûte, a son but propre. Par ailleurs, la DOT traite des menaces sous le seuil. Les termes du débat sont mal posés. C...
Les indemnités représentent l'essentiel de la solde des militaires mais elles n'entrent pas dans le calcul de leur pension. La nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) a fiscalisé certaines de ces primes mais il est devenu impératif, pour renforcer l'attractivité du métier et reconnaître le service rendu, de revoir les grilles de rémunération et d'augmenter leur progressivité. Certains sous-officiers ne sont pas augmentés avant huit ans de servi...
Je suis favorable à la fois à la représentation syndicale des militaires et au fait d'écouter la troupe. Pour votre part, votre langue a sans doute fourché, vous feriez mieux de l'admettre. On a nourri l'illusion selon laquelle Sentinelle jouait un rôle indispensable. On a mis le doigt dans l'engrenage, et on ne sait plus comment en sortir. Nous notons que, sur le fond, vous nous donnez raison. Vous vous fixez comme échéance les Jeux olympiques. Soit : nous déposero...
Que ce soit au lendemain des Jeux olympiques ou à un autre moment, il faudra ouvrir le débat. L'opération Sentinelle a débuté dans des circonstances particulières, mais en dehors des exercices et de l'état d'urgence, le déploiement de forces militaires sur le sol français n'est pas normal. Il faut être conscient du signal que cela envoie. Par ailleurs, la présence continue sur le territoire risque de rendre difficile une montée en puissance en cas d'état d'urgence. La diminution drastique des forces de police entre 2007 et 2012, dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP), avait fait beaucoup de mal, ce qui nous avai...
Nous avons besoin de nos forces armées pour de nombreuses missions, et leurs effectifs sont loin d'être trop importants – il est même difficile de fidéliser les gens. Réaffecter les militaires à ce qui est au cœur de leurs missions serait donc une bonne chose, mais il importe de le faire sans précipitation : il est vrai que l'armée ne devrait pas mener une opération comme Sentinelle, mais celle-ci a au moins la vertu de protéger nos concitoyens contre un risque terroriste qui perdure. Nous nous opposons donc à la fin de l'opération à une date précise, et plus encore si elle devait in...
Il faudra en effet que l'opération Sentinelle évolue après les Jeux olympiques, nous en convenons tous. Certains considèrent qu'il n'est pas nécessaire de faire appel aux militaires sur le territoire pour le protéger. Or, face aux menaces cyber et hybrides, ou aux attaques visant nos outils de production énergétique, nous sommes bien contents de trouver des compétences spécifiques dans nos armées, qui travaillent en collaboration avec les forces de sécurité intérieure. Gardons-nous donc de jeter le bébé avec l'eau du bain. Sentinelle sert à lutter contre le terrorisme. Lors...
...nous sommes tous réjouis de voir l'armée se féminiser, au cours des cinquante dernières années, même si le parcours fut semé d'embûches. Je me souviens que, jusqu'à récemment, une femme ministre des armées était appelée « Madame le ministre », ce qui semblerait incongru aujourd'hui. Je vous propose que l'on achève de reconnaître le rôle des femmes au sein des armées par la féminisation des grades militaires. Il serait paradoxal d'avoir féminisé les titres dans toute la société, excepté l'armée. Nous ne sommes pas des Anglo-Saxons : notre langue latine différencie les genres. C'est bien parce que ces postes n'étaient occupés que par des hommes que les grades qui y sont attachés sont au masculin.
La mobilité internationale des militaires, quel que soit leur grade, n'est pas valorisée. Alors que notre réseau de coopérants militaires à l'étranger s'est fortement rétréci, nos compétiteurs comme nos partenaires investissent largement cet espace. L'amendement tend à mieux structurer les carrières internationales des militaires.
Il convient, en effet, de valoriser la carrière de nos militaires. Le travail de ceux qui ont eu la chance d'être détachés à l'OTAN doit être reconnu à leur retour, de même que celui de ceux qui partent à l'étranger comme attachés de défense ou d'armement. Le ministère des armées n'est pas le seul à ne pas valoriser ces carrières, mais ce n'est pas une raison pour ne pas innover et montrer l'exemple.
Je comprends l'objet de votre amendement, mais il faut laisser de la souplesse à l'autorité militaire. C'est elle qui est la plus à même d'évaluer ses besoins, qu'il s'agisse des spécialités ou de la masse d'hommes que nécessite chaque exercice. Je demande le retrait de l'amendement ; à défaut, avis défavorable.
C'est vrai, il faut encourager la mixité sociale et géographique parmi nos élites militaires, mais je me demande si nous ne devrions pas nous demander pourquoi nous en sommes arrivés là plutôt que d'essayer de résoudre le problème du défaut de mixité en imposant des quotas. Sagesse.
...us retrouverions protégés par une armée dont la composition respecterait les équilibres sociologiques et sociétaux mais sans aucun souci de la compétence. Ce serait très grave. Les quotas tuent le symbole d'une école du mérite pour ceux qui ont pu y accéder malgré leur origine. Leur réussite sera entachée de la suspicion d'y être arrivé grâce au quota et non à leurs compétences. Nombreux sont les militaires qui ont travaillé d'arrache-pied pour intégrer l'école mais ils ne doivent leur réussite qu'à leur mérite. Ils ont gagné le respect de leurs pairs. Des quotas ont été instaurés à l'entrée de certaines grandes écoles. Ceux qui ont pu intégrer ces dernières grâce à eux alors qu'ils n'avaient pas le niveau, souffrent doublement.